Catégorie : Tutoriaux

  • Une carte de visite toujours à jour !

    Une carte de visite toujours à jour !

    Comme je l’ai dit dans un article précédent, je me suis amusé à mettre en ligne un CV au format html. Évidemment, je n’ai pas inclus dans ce CV mes coordonnées personnelles !

    Je me suis donc posé la question suivante, comment faire en sorte que cette page de CV en ligne puisse éventuellement me servir de « carte de visite » toujours à jour tout en limitant l’accès au travers d’un simple moteur de recherche à mes coordonnées ? En poussant la réflexion plus loin, pourquoi ne pas utiliser cette page comme une véritable carte de visite en la liant avec une carte physique (un peu sur le principe de ce que proposent certains sites en ligne) ?

    Les données du problème étaient donc les suivantes :

    • disposer d’une page en ligne indexable par les moteurs de recherche
    • faire en sorte que cette page affiche les informations à jour de mon CV
    • faire en sorte qu’un accès direct à la page n’affiche pas mes coordonnées excepté un mail dédié
    • disposer d’un moyen permettant d’afficher dans certain cas mes coordonnées personnelles
    • rendre cette page accessible pour les mobiles et les pc
    • faire le lien entre cette page et une carte de visite physique

    Il s’avèrent au final que ce n’est pas si compliqué à mettre en œuvre. Dans un premier temps, nous allons prendre un nom de domaine pour héberger cette page avec un minimum d’espace de stockage (chez OVH par exemple).

    On va ensuite réaliser la page de CV. Concernant l’accessibilité mobile, il existe plusieurs solutions en fonction de ce que vous implémentez dans votre page. Je m’étais orienté initialement vers les media query pour caractériser la taille de l’écran et modifier le css en conséquence mais ça ne fonctionnait pas avec mon téléphone.

    Je suis donc parti sur du javascript. La première solution consiste à vérifier la résolution et à rediriger en fonction sur une page spécifique. C’est simple, pas prise de tête et ça marche relativement bien. Le problème c’est qu’il faudra maintenir deux pages de CV. Voilà le code à utiliser entre <head></head> :

    <script type="text/javascript">
    if (screen.width <= 900)
    {
    document.location = "http://www.monsite.fr/mapagemobile.php";
    }
    </script>

    L’autre possibilité et d’utiliser le même principe de vérification mais de ne changer que le fichier .css (ce qui évite d’avoir deux pages). Dans ce cas, on ajoute l’id « style » à notre lien vers le fichier css dans l’en-tête de notre page et on remplace le document.location précédent par :

    document.getElementById("style").href="style/cssmobile.css";

    Il existe des tas d’autres solutions (en utilisant le responsive design) mais les deux précédentes sont assez faciles à mettre en œuvre.

    On passe ensuite à la question de la page « sécurisée ». Le but n’est évidemment pas de créer un espace restreint ultra-protégé sur son site mais simplement un affichage conditionnel basique. Si une personne consulte la page depuis un lien disponible en ligne, elle accède à des éléments limités. Je suis parti sur un script basique en php, si on accède en utilisant l’URL contenant la variable « passwd », le CV s’affiche avec les coordonnées et un lien vers une vCard complète et à jour. Sinon, (accès depuis un profil en ligne quelconque, ou un moteur de recherche), on n’affiche que les informations choisies.

    C’est parti :

    On récupère notre page de CV, sous la balise <body> (avant le début du CV), on ajoute :

    <?php
    if (isset($_GET['passwd']) AND $_GET['passwd'] ==  "motdepassesupercomplexe") // Si le mot de passe est bon
    {
    // On affiche le CV avec les coordonnées
    ?>
    on place ici le CV avec les coordonnées
    <?php
    }
    else // Sinon, on affiche la même page mais sans les coordonnées et le lien vers la vCard
    {
    ?>
    on place ici le CV basique
    <?php
    }
    ?>

    et on referme </body>

    De cette manière, seules les personnes connaissant le « motdepassesupercomplexe » ou cliquant sur l’URL passant la variable avec ?passwd=motdepassesupercomplexe pourrons voir les données du CV complet.

    Théoriquement, en limitant la diffusion de cette URL ou de ce mot de passe et en utilisant un mot de passe complexe, ces données seront relativement sécurisées.

    On dispose donc maintenant d’une page accessible aux mobiles et aux ordinateurs et qui n’affiche nos coordonnées qu’aux personnes autorisées.

    On va ajouter une vCard qui est un format standard de fichier exploitable par l’ordinateur pour enregistrer un contact et ses informations. On crée un fichier texte basique. on lui donne l’extension .vcf et un nom de fichier complexe type 0zerkllk5Mld.vcf (verra après pourquoi). On ajoute nos coordonnées dans ce fichier de la manière suivante :

    BEGIN:VCARD
    VERSION:3.0
    N:Nom;Prenom;;Mr;
    FN:Prenom Nom
    TITLE:Titre ou poste
    TEL;TYPE=cell:00 00 00 00 00
    TEL;TYPE=fax:00 00 00 00 00
    ADR;TYPE=dom,home,postal:;;rue;ville;;CP;Pays
    EMAIL;TYPE=internet,pref:mail@mail.fr
    URL:http://www.lesite.fr
    END:VCARD

    Il existe des générateur de vCard en ligne et la documentation sur les champs est facile à trouver.

    Revenons à ce nom complexe, cette vCard peut être diffusée par mail ou accessible depuis notre CV. Elle est facile à mettre à jour mais encore faut-il la protéger si on veut éviter que tout le monde puisse la récupérer.

    Encore une fois plusieurs possibilités : limiter l’accès au dossier avec un .htacess et .htpasswd et fournir les codes au contact ou limiter les risques d’accès non désirés.

    Pour le login/mot de passe, on trouve de nombreux tutoriaux sur internet (comme http://www.mmt-fr.org/article163.html).

    Il suffit ensuite de transmettre le login par mail ou de l’afficher avec le lien sur le CV complet.

    On peut aussi tout simplement donner un nom de fichier complexe (pour éviter que quelqu’un puisse le récupérer juste en saisissant l’URL) et le placer dans un dossier spécifique. On ajoute ensuite dans ce dossier un .htacess contenant « Options -Indexes » pour bloquer l’exploration par le navigateur et on affiche un lien uniquement dans le CV complet.

    Cette solution est normalement suffisante si on ne met pas de lien en ligne exploitable par les moteurs de recherches pointant directement sur la vCard ou contenant le mot de passe du contenu complet.

    Il reste enfin la possibilité d’utiliser du php avec une variable $_post contenu dans l’url du CV complet pour limiter l’accès au dossier avec un mot de passe et éviter à la personne d’avoir à le saisir.

    On en arrive maintenant à la question des cartes de visites physiques. On va bien évidemment utiliser un QR code pour permettre une lecture et un accès direct au informations.

    Je conseille ce site qui est très bien pour cela : http://keremerkan.net/qr-code-and-2d-code-generator/

    Vous pouvez, soit mettre directement l’url du CV avec le mot de passe soit, constituer carrément une vCard contenant cette URL et vos coordonnées directement exploitable par un mobile au scan du QR code.

    Et voilà ! Il n’y a plus qu’à imprimer des cartes de visite personnalisées contenant ce QR code et le tour est joué.

    On s’attaque à la création de la carte. On commence par installer le plugin permettant de gérer les couleurs en CMJN sous Gimp (puisque notre fichier est destiné à l’impression) : http://cue.yellowmagic.info/softwares/separate-plus/index.html

    Il suffit ensuite de créer un fichier en 300 dpi en respectant les marges et les tailles préconisées par le site d’impression de carte de visite choisi et c’est tout bon !

    Le résultat sur : http://www.cleguyadec.fr/. Je me suis même amusé à faire une mind map de mon CV (avec Freemind) que j’ai mis en ligne sur cette page : http://cleguyadec.fr/freemind.html.

  • Ubuntu 12.04

    Ubuntu 12.04

    Après quelques mois sous Voyager 12.04 LTS (une distribution basée sur Xubuntu) que je recommande chaudement car elle est stable et rapide, j’ai décidé de re-tenter l’expérience d’Ubuntu 12.04. Je dois dire qu’Unity s’est amélioré même si je ne comprend vraiment l’ergonomie du launcher. Est-ce pour se différencier qu’ils nous obligent à parcourir tout l’écran pour accéder au menu ? En plus, autant Unity est parfaitement adapté si on connaît ses logiciels  (on peut utiliser « speciale »+ « nom ») autant, c’est vraiment mal foutu pour explorer son menu par thème pour trouver un logiciel.

    Passons, Unity launcher est amené à évoluer et c’est un projet relativement jeune.

    L’objectif de ce billet est de me servir (et à d’autre également peut-être) d’aide mémoire. Je suis évidemment habitué à un certain nombre de logiciels et peut importe la distribution que j’installe, je refait souvent les mêmes manips.

    Commençons par l’organisation de mes disques. J’ai partitionné mon système de la manière suivante :

    • / en ext4
    • /home en ext4
    • swap
    • /fichiers

    En fait mon disque fichier contient mes dossiers classiques (Images, Document, Téléchargements, Vidéos, Modèles, etc.). Ceux que l’on trouve par défaut dans le dossier Home après une installe toute fraîche. Lorsque je formate, je modifie après l’installation le fichier user-dirs.dirs dans le dossier /home/monuser/.config afin de faire pointer les liens de mon environnement sur les dossiers de mon disque /fichiers.

    De cette manière, je conserve toutes mes données entre les formatages. En plus, cela me permet si je le souhaite de formater la partition /home en ne sauvegardant que les fichiers de configs qui m’intéressent.

    J’ajoute ensuite les ppa pour les logiciels non-dispos dans les dépôts : [sudo apt-add-repository ppa:…]

    • ppa:pmjdebruijn/darktable-release pour Darktable (que j’utilise pour le traitement de photos)
    • ppa:otto-kesselgulasch/gimp pour Gimp 2.8 (qui dispose du mode single window que je préfère)
    • ppa:tualatrix/ppa pour UbuntuTweak (pour pouvoir paramétrer mon bureau et les thèmes)
    • ppa:tombeckmann/ppa pour GWoffice (pour accéder à mes documents Google)
    • ppa:flozz/flozz (pour le terminal dans nautilus)

    J’installe Synergy depuis le site avec le .deb afin de partager le clavier et la souri entre mon poste portable et ma tour.

    J’installe tous les logiciels suivant :

    Darktable (photo), Gimp (traitement d’image), agave (palette de couleur), imagemagick (traitement d’image en ligne de commande), conky (surveillance du bureau), lightreader (un super lecteur pour google reader), Fogger (avec bookmarklet WordPress, plugin Postie), GCStar (pour la gestion de ma collection de films), Audacity (pour l’enregistrement), PiTivI (pour le montage vidéo), radiotray (pour écouter directement les radios en ligne), Ubuntutweak  (pour configurer les options du bureau), compizfusionsetting (pour les effet 3D), tomboy (pour la prise de notes), GWoffice (pour les google Docs), my-weather-indicator (pour la météo).

    J’ai également ajouté des lens Unity depuis Askubuntu par exemple. Il en existe quelques unes qui sont vraiment intéressantes (news, tomboy, gwibber, colourlovers, entre autres).

    Je change ensuite le thème du bureau.

    En pièce-jointe, j’ajoute un dossier qui contient mon thème d’icônes (Faience-ocre) et un thème Gtk3 et metacity que j’ai fait à partir d’un thème simple qui me plaisait (lien du thème original plus bas).

    Ubuntu.tar

    J’utilise également divers conky que j’ai adaptés ou créés. L’archive contient un dossier .conky. Il suffit de le copier dans le /home puis de modifiier la configuration des fichiers en fonction. Il faut placer le fichier todo.txt à la racine de /home/user. Compléter le fichier Gmail.py et remplacer « monuser » par le bon login dans les fichiers si vous voulez les utiliser.

    Voici ce que donne mon bureau après tout ça :

    Etant un adepte du terminal pour les tâches courantes, j’ai modifié mon fichier /home/user/.bashrc en ajoutant les alias suivants :

    alias sl= »sudo gedit /etc/apt/sources.list »
    alias install=’sudo apt-get install’
    alias reinstall=’sudo apt-get install –reinstall’
    alias finstall=’sudo apt-get -f install’
    alias update=’sudo apt-get update’
    alias upgrade=’sudo apt-get dist-upgrade’
    alias dupgrade=’sudo apt-get update && sudo apt-get dist-upgrade’
    alias remove=’sudo apt-get remove’
    alias autoremove=’sudo apt-get autoremove’
    alias purge=’sudo apt-get remove –purge’
    alias agp=’sudo apt-get autoremove –purge’
    alias agar=’sudo apt-get autoremove’
    alias add=’sudo add-apt-repository’
    alias search=’apt-cache search’
    alias clean=’sudo apt-get clean’
    alias autoclean=’sudo apt-get autoclean’
    alias sinstall=’sudo apt-get install –no-install-recommends’
    alias shutdown=’sudo shutdown -h now’
    alias key=’sudo setxkbmap fr’

    Et pour finir, je change le comportement de base du bureau dans les paramètres généraux, le passage de la souri sur le coin bas gauche affiche les fenêtres, droit le bureau. Un double clic sur la barre de titre repli la fenêtre et un clic centrale la réduit dans le launcher.

    Je pense avoir fait le tour ! (J’oublie juste que j’ajoute mon profil irc de calibration d’écran dans gnome color et que j’installe les pilotes propriétaires de ma carte graphique).

    Voilà pour finir les liens qui m’ont inspiré pour le bureau

     

  • CV – html5 et CSS3

    CV – html5 et CSS3

    J’ai depuis quelques temps mon CV au format html qui traine dans un dossier. J’envisageai initialement de faire un CV avec uniquement html/css dans un même fichier et sans image afin d’avoir quelque chose qui soit portable. Finalement, j’ai intégré ma photo et du coup j’ai ajouté des puces pour égayer les rubriques.

    Surtout, j’en ai profité pour me mettre à jour côté html et css. Je dois dire que je suis vraiment impressionné par ce qu’on peut faire avec ! Au final, j’ai fait deux modèles, les seules images sont les puces et la photo. Toutes les ombres, bannière de titre, etc. sont faite avec du CSS.

    Les deux ont été validés html5. Pour le fun, j’ai ajouté un peu de javascript en utilisant jQuery pour avoir un scroll doux et également pour réaliser le menu de navigation du second modèle.

    Au final, je pense laisser le second modèle en ligne comme il passe mieux sous IE mais je ne sais pas encore. Les deux sont consultables ici (1) et ici (2).

    Pour finir, une liste de liens que j’ai utilisé, qui m’ont inspiré et qui sont très utiles :

  • Fabriquer un stand pour Ukulélé en 5 minutes

    Fabriquer un stand pour Ukulélé en 5 minutes

    Lassé de poser mon Ukulélé un peu partout après avoir joué un morceau, je me suis dit « Hey, pour quoi ne pas fabriquer vite fait un stand ! ». Je n’ai pas cherché très loin, j’ai des tonnes de cartons dans la cave donc j’ai pensé à faire une sorte de trépied dimensionné pour l’Ukulélé. J’en ai découpé un approximativement puis, j’ai mesuré le résultat pour faire le plan final.

    Il suffit de reporter les mesures du schéma, de plier et de relier avec deux morceaux de cartons pour fixer le tout.

    J’ai n’ai pas passé plus de 5 à 10 mn et ça ne coute rien, il suffit d’un morceau de carton, d’une paire de ciseau ou d’un cutter et de quoi prendre des mesures. Évidemment le patron peut-être adapté selon la taille de l’Ukulélé. Il est aussi envisageable de faire quelque chose de plus solide et esthétique avec du contre plaqué et des charnières pour le rendre pliable. La stabilité est là, je verrais à l’usage la solidité du truc.

     

  • Voigtlander Vitoret et Bibliothèque d’e-book

    Voigtlander Vitoret et Bibliothèque d’e-book

    Hier j’ai trouvé sur le marché aux Vans un vieil appareil Voigtlander (le modèle Vitoret , produit en 1961). L’appareil semblait fonctionner donc je l’ai pris. Je l’ai démonté un peu pour voir ce que ça donnait et tout m’a l’air en ordre. Voilà quelques photos des opérations :

    C’est assez simple, il suffit d’enlever les vis sur les côtés et derrière le déclencheur. Ensuite, en ouvrant et bloquant la tige qui tiens la pellicule on peu dévisser le mécanisme et retirer le capot. De cette manière, on peut nettoyer le viseur et le boîtier. J’ai commencé à retirer l’objectif mais l’opération est plus délicate. En plus, l’objectif était propre et l’obturateur marche bien donc j’ai préféré remonter le tout avant de faire une bêtise.

    Le manuel de cet appareil peut-être récupéré ici : voigtlander_vitoret

    Mais bon, c’est un appareil très simple sans cellule avec quatre vitesses donc le choix est limité. Il ne me reste plus qu’à charger une pellicule et à voir ce que ça donne !

    Sinon, j’ai découvert la joie de synchroniser son mobile avec son compte Ubuntu One ! Je fais une photo et hop, elle se retrouve sur mon PC et je peux l’utiliser pour illustrer mon article.

    Enfin, dernière chose que je souhaitais signaler : j’ai ouvert un coin bibliothèque sur le site (http://www.rienadire.fr/Bibliotheque/_catalog/). En fait j’ai découvert l’extension calibre2opds qui permet de générer un catalogue opds et html de sa bibliothèque d’ebook. En mettant ensuite en ligne le dossier de bibliothèque de Calibre contenant le catalogue on peut partager une bibliothèque. On peut également faire la même chose sur un compte de Cloud computing pour avoir une bibliothèque multi-poste synchrone.

    J’ai appris au passage que pour lancer un .jar il fallait utiliser :

    java -jar /chemin/executable

  • Une vraie PirateBox sous Android

    Une vraie PirateBox sous Android

    Il y a quelques temps je suis tombé sur le principe des PirateBox. Il s’agit en fait, dans l’idée, de créer un réseau alternatif mobile auquel les gens puissent se connecter pour échanger de manière « anonyme ». On met en place un mini hotspot wifi (mobile ou non) sans logs et qui n’est pas connecté à internet. Les gens dans les environs peuvent se connecter pour échanger librement. L’objectif est bien évidement de promouvoir la culture libre et donc d’échanger des fichiers en copyleft.

    Un prof Lillois à lancer le truc en France en traduisant le wiki anglais. On peut, pour quelques dizaines d’euros, acheter le routeur et une clé usb et monter sa PirateBox (plus d’infos ici).

    Je me suis fait la réflexion suivante : mon téléphone mobile est capable d’embarquer de l’espace de stockage et de me servir de modem wifi. Ne serait-il pas possible de le transformer en PirateBox ? La réponse est bien évidemment « Oui » !

    Attention, pour pouvoir utiliser votre téléphone comme une PirateBox il faut qu’il soit en mesure de servir de point d’accès mobile (tethering). Dans mon cas, étant chez Freemobile avec un mobile acheter à part je n’ai eu aucune modification à apporter. Si ce n’est pas votre cas il faut passer par les étapes suivantes (au risque de faire sauter votre garantie) :

    1. On root le mobile (avec ce tuto par exemple)
    2. Vous installez l’application « Wireless Tether for Root Users » disponible dans GooglePlay

    Vous pouvez ensuite installer et configurer votre PirateBox. Il existe une version modifiée de PAW qui crée directe une PirateBox c’est plus simple mais moins complet. L’utilisation du plugin permet plus de maitrise :

    1. Vous installer l’apk du serveur PAW disponible dans GooglePlay
    2. Vous dezipper le plugin PirateBox de Paw (ici) dans  /sdcard/paw/html/app/plugins
    3. Vous lancer Paw
    4. Vous lancer le tethering (attention, cet ordre est important)
    5. Vous vous connecter à Paw avec un Pc (via l’adresse affichée sur votre mobile)
    6. Vous installez le plugin PirateBox
    7. Vous coupez Paw et le tethering
    8. Vous lancez le tethering puis Paw et le tour est joué

    sources : ici et ici.

    Si vous voulez, vous pouvez utiliser le fichier suivant (en l’enregistrant dans un fichier server.xml et en  le plaçant dans votre dossier /sdcard/paw/conf/server.xml) pour configurer votre serveur et modifier la taille limite d’upload :

    <?xml version="1.0" encoding="ISO-8859-1"?>
    <server>
      <port>8080</port>
      <log>1</log>
      <http>false</http>
      <https>false</https>
      <passthrough>false</passthrough>
      <maxPost>2097152000</maxPost>
      <connectionType>http</connectionType>
    </server>

    Votre dossier piratebox correspond en fait au dossier /sdcard/paw/html/app/plugins/piratebox_plugin. Dans /html vous trouverez la page d’accueil ainsi que votre dossier d’upload. Vous pouvez utilisez les fichiers suivant : piratebox en remplacement de ceux du dossier pour avoir une version localisée (pour le readme j’ai utilisé celui de http://piratebox.c.la/).

    Attention : Le fait d’ouvrir votre mobile en point d’accès wifi va faire le lien avec votre forfait data. Pensez bien à couper votre réseau mobile pour éviter les mauvaises surprises (d’autant que le but de la PirateBox n’est pas de surfer sur internet 😉 ) et surveillez votre batterie qui va fondre comme neige au soleil !

    Edit : Pour faire suite au commentaire, je me rend compte que je n’ai effectivement pas précisé comment accéder à la page Pirate Box. Lorsque tout cela est fait, votre mobile va servir de borne wifi. Il faut donc vous rendre dans paramètres->wifi et réseau sans fil->Partage connexion/point d’accès mobile et choisir point d’accès wifi (en configurant les paramètres de nom du réseau et mot de passe). Ensuite, il suffit normalement de se connecter via un PC avec wifi sur le réseau créé et de lancer le navigateur internet et la page web est normalement accessible.

     

  • DispcalGUI et Ubuntu 11.10

    DispcalGUI et Ubuntu 11.10

    Juste pour info, si comme moi vous avez eu envie d’utiliser votre sonde Spyder 3 sous Ubuntu 11.10, vous avez sûrement constater que ça ne fonctionnait pas (alors que c’était le cas sans aucun problème sur les versions précédentes). Lorsque’on branche la sonde, si on fait un petit lsusb on se rend compte qu’elle apparaît puis qu’elle disparaît.

    En fait il s’agit d’un bug référencé comme tel qui vient de libmtp. Il faut donc soit installer libmtp8 (ce qui fait perdre Banshee et vlc) ou plus simplement renommer mtp-probe afin qu’il arrête de kicker la sonde…

    on fait donc :

    sudo mv /lib/udev/mtp-probe /lib/udev/mtp-probe.back

    On peut alors lancer la calibration de son écran avec Argyll ou dispcalGUI. D’ailleurs, si par hasard vous ne pouvais pas lancer la calibration dans dispcalGUI vérifiez, en le lançant dans un terminal, qu’il arrive bien à trouver l’écran. Pour moi, en le lançant dans le terminal il m’affichait device does not exist et je ne pouvais donc pas calibrer. Il faut dans ce cas d’aller dans options=>détecter les périphériques d’affichage et de calibration et c’est bon.

    Quand vous avez fini il suffit de re-re-nommer le fichier et le tour est joué :

    sudo mv /lib/udev/mtp-probe.back /lib/udev/mtp-probe

  • Cafénol et Polaroid

    Cafénol et Polaroid

    Je suis à peu prés en retard sur tous ce que j’ai décidé d’écrire pour le blog mais bon, c’est pas bien grave.

    J’ai bien envie de m’intéresser d’un peu plus près aux procéder anciens ou alternatifs de photographie. J’ai testé il y a quelques temps le cafénol comme révélateur et c’est assez impressionnant. En fait il s’agit de fabriquer un révélateur pour du papier argentique de manière assez simple à partir de café, de cristaux de soude de vitamine C. Évidemment le café va teinter le papier et faire l’effet d’un virage donc il faut aimer la teinte un peu surannée que ça donne mais c’est marrant, facile et pas chère.

    La recette est très simple : on mélange à température ambiante 80 g de cristaux de soude (lessive saint-marc en supermarché), puis, 40 g de café soluble (en supermarché également) et enfin 4 g d’acide ascorbique (en poudre en pharmacie). En gros on prend genre 200 ou 300 ml d’eau, on mélange les ingrédients précédents dans cet ordre et on complète à 1 L. Le résultat est un révélateur bon marché et de bonne qualité en plus !

    Voilà deux scans bruts de photos pour illustrer (j’ai pas fait vraiment d »effort pour les tirages, c’était juste histoire de tester) :

    Sinon, hier il y avait une brocante et on a acheté pour 10 euros un polaroid 1000 avec son flash et sa sacoche. Il a l’air en bon état et j’ai bon espoir qu’il fonctionne.

    J’ai regardé du côté de The Impossible project et je vais commander une pellicule de SX-70 pour voir. Si ça marche j’aimerais bien tenter le peeling pour récupérer le négatif et tenter ça :

    Je suis aussi tombé sur ça que je garde en tête : http://digilomography.blogspot.fr/.

     

    A suivre donc !

  • BigBlueButton – installer et configurer un serveur de test virtuel

    BigBlueButton – installer et configurer un serveur de test virtuel

    Qu’est-ce que BigBlueButton ? Il s’agit d’un logiciel de webconférence Open source. Il permet de réaliser des formations et des présentations à distance. Destiné aux entreprises et au monde de l’éducation, la dernière version (encore en bêta) permet également d’enregistrer la vidéo de la session afin de constituer une banque de cours par exemple. BigBlueButton permet également la visioconférence, le chat (nominatif ou général), la VOIP, le partage de bureau, la présentation de fichiers (.ppt, .doc, .pdf, etc.), etc. Tout ce qu’il faut quoi ! Il peut aussi être intégré dans un site WordPress par exemple.

    Une petite vidéo de la bête (côté « étudiant ») :

    Je trouve qu’il s’agit d’une initiative extrêmement intéressante. Le souci (en quelque sorte…) c’est que pour l’utiliser ou le tester il faut l’installer sur un serveur. Il ne s’agit pas d’une application que chaque participant installerait sur son pc, BigBlueButton doit être installé sur un serveur accessible aux utilisateurs. Voilà donc la marche à suivre pour installer la dernière bêta de BBB sur une machine virtuelle sur votre poste et la manière de configurer votre réseau pour l’utiliser avec vos amis (si vous en trouvez qui ont envie de jouer avec vous à faire des webconférences bien sur !).

    1 – Installation du serveur virtuel :

    On va faire simple, on peut trouver sur le site de BBB un lien contenant une machine virtuelle prête à l’emploi avec la version 0.7 de BBB : http://sourceforge.net/projects/bigbluebutton/files/  (il faut prendre la 0.71a). Le plus simple c’est donc de télécharger ce fichier, de le dé-zipper dans un dossier puis d’ouvrir la machine virtuel avec vmplayer.

    Dans le cas ou vous souhaitez rester dans le monde de l’Open source, il suffit d’utiliser virtualBox. Vous créez une nouvelle machine de type linux avec Ubuntu comme distribution et à l’étape de dimensionnement du disque vous n’en créez pas un nouveau, vous allez rechercher le disque dans le dossier dé-zippé. Pour permettre un accès externe à votre machine virtuelle il faut également configurer la carte réseau de votre machine en mode pont.

    Il faut obligatoirement être connecté à internet avant de lancer le serveur pour que l’installe se déroule bien.

    Précision : BBB s’installe sur un serveur LTS Ubuntu 10.04. C’est qu’ils conseillent et je n’ai pas cherché plus loin. Dans le cas ou vous souhaitez tester la bêta directement il peut être plus simple d’installer votre machine virtuel avec la version serveur (ou pas) d’Ubuntu 10.04 puis d’installer BBB ensuite. En effet, la contrainte de l’utilisation de leur machine virtuelle si vous voulez passer à la bêta c’est qu’elle est en qwerty. Donc soit vous installez la localisation soit vous faite tout en qwerty.

    2 – Mise à jour :

    Vous pouvez d’ores et déjà tester votre BBB (mais tout seul….).

    Connectez vous avec l’identifiant : firstuser et le mot de passe : default (à la première connexion il va vous demander par sécurité de re-saisir le mot de passe puis de configurer votre propre mot de passe). Il vous affiche alors l’IP de votre serveur et il ne vous reste plus qu’à ouvrir votre navigateur internet et à vous rendre à l’adresse indiquée.

    Pour réaliser la mise à jour, on commence par faire :

    sudo apt-get update
    sudo apt-get dist-upgrade

    Il faut ensuite installer ruby.

    On commence par installer les paquets qui manquent :

    sudo apt-get install zlib1g-dev libssl-dev libreadline5-dev libyaml-dev build-essential bison checkinstall libffi5 gcc checkinstall libreadline5 libyaml-0-2

    Si vous êtes en qwerty et en mode texte, pour simplifier la tâche j’ai fais une archive avec les différents scripts et commandes. Donc, vous faite :

    cd /tmp
    wget https://www.rienadire.fr/wordpress/wp-content/uploads/2012/02/bbb.zip
    unzip bbb.zip
    chmod -R +x ./

    puis :
    sudo ./install1.sh
    Il faut ensuite utiliser le script suivant :

    #!/bin/bash
    cd /tmp
    wget http://ftp.ruby-lang.org/pub/ruby/1.9/ruby-1.9.2-p290.tar.gz
    tar xvzf ruby-1.9.2-p290.tar.gz
    cd ruby-1.9.2-p290
    ./configure --prefix=/usr\
                --program-suffix=1.9.2\
                --with-ruby-version=1.9.2\
                --disable-install-doc
    make
    sudo checkinstall -D -y\
                      --fstrans=no\
                      --nodoc\
                      --pkgname='ruby1.9.2'\
                      --pkgversion='1.9.2-p290'\
                      --provides='ruby'\
                      --requires='libc6,libffi5,libgdbm3,libncurses5,libreadline5,openssl,libyaml-0-2,zlib1g'\
                      --maintainer=brendan.ribera@gmail.com
    sudo update-alternatives --install /usr/bin/ruby ruby /usr/bin/ruby1.9.2 500\
                            --slave   /usr/bin/ri   ri   /usr/bin/ri1.9.2\
                            --slave   /usr/bin/irb  irb  /usr/bin/irb1.9.2\
                            --slave   /usr/bin/gem  gem  /usr/bin/gem1.9.2\
                            --slave   /usr/bin/erb  erb  /usr/bin/erb1.9.2\
                            --slave   /usr/bin/rdoc rdoc /usr/bin/rdoc1.9.2

    Vous pouvez utiliser le fichier install-ruby.sh dans l’archive. Donc, si vous avez suivi la manip précédente :

    sudo ./install-ruby.sh

    On vérifie que tous s’est bien passé avec « ruby -v » et « gem -v » (qui doivent retourner respectivement « ruby 1.9.2p290 (2011-07-09 revision 32553) » et « 1.3.7 ») et que gem fonctionne :

    gem install hello

    (qui doit s’exécuter correctement).

    On supprime Freeswitch avec :

    sudo apt-get purge freeswitch freeswitch-sounds-en-us-callie-16000 freeswitch-sounds-en-us-callie-8000 freeswitch-sounds-music-16000

    ou (si vous avez suivi la manip du début) :

    ./install2.sh

    On ajoute le dépôt pour la mise à jour :

    echo "deb http://ubuntu.bigbluebutton.org/lucid_dev_08/ bigbluebutton-lucid main" | sudo tee /etc/apt/sources.list.d/bigbluebutton.list

    Ou ./install3.sh

    On met à jour (il faut répondre Y à la question en fin de MAJ) :

    sudo apt-get update
    sudo apt-get dist-upgrade

    On installe Freeswitch et les API :

    sudo apt-get install bbb-freeswitch-config
    sudo apt-get install bbb-demo

    et pour finir on nettoie et on relance proprement :

    sudo apt-get purge activemq
    sudo apt-get autoremove
    sudo bbb-conf --clean
    sudo bbb-conf --check

    Normalement tout fonctionne. Pour la version en anglais : http://code.google.com/p/bigbluebutton/wiki/08InstallationUbuntu.

    Il reste maintenant à configurer le serveur et votre modem pour permettre un accès externe.

    3 – Configurer l’accès réseau :

    Il n’y a rien de très sorcier. Il faut que vous puissiez configurer votre routeur pour permettre l’accès extérieur et que vous disposiez d’une IP fixe ou d’un dns dynamique.

    Pour les dns dynamique le plus simple et de passez par no-ip ou dyndns. Leur service gratuit est suffisant pour tester.

    Commencer par ouvrir les ports (TCP) suivant de votre routeur : 80 (HTTP), 9123 (partage de bureau) et 9123 (RTMP). La configuration est donc la suivante : port d’entrée et de sortie = le port à ouvrir et IP = IP de votre serveur virtuel.

    Ensuite, si vous utilisez un dns dynamique, il faut le configurer dans votre serveur. On va donc modifier le fichier host et la configuration réseau :

    sudo bbb-conf --setip votreserveurdns.org

    et on ajoute l’info au fichier host. Perso j’utilise nano en ligne de commande car je n’aime pas vim, il n’est pas installé par défaut donc :

    sudo apt-get install nano
    sudo nano /etc/hosts

    et vous ajoutez au fichier : ip.votre.serveur.bbb votreserveurdns.org

    Vous pouvez faire un petit redémarrage du serveur au cas où et c’est bon, vous pouvez enfin tester la dernière version de BigBlueButton et faire des supers webconférences !

    Pour plus d’info et de support : http://code.google.com/p/bigbluebutton/wiki/FAQ

     

  • Gnome-Shell le retour

    Gnome-Shell le retour

    J’ai changé de PC et cela m’a amené à ré-installer Ubuntu 11.10 sur un PC Windows 7 tout propre. L’installation n’a pas posé de problème en elle-même mais j’ai cependant constaté que Unity se lançait par défaut en 2D. L’accélération graphique n’était pas disponible…

    Mon Pc a comme carte graphique une Nvidia GeForce GT 520M. Le pilote supplémentaire étant bien installé, j’ai commencé à chercher la raison de la désactivation de la 3D. Le retour de la commande suivante :

    /usr/lib/nux/unity_support_test -p

    M’indiquait une erreur de segmentation et un soucis avec OpenGL. En plus, ma batterie semblait se vider passablement vite ! Après quelques recherches, je suis tombé sur bumbleblee et optimus. Il s’avère que les pc récents contiennent souvent deux cartes graphiques, une Nvidia et une Intel. les pilotes Windows sont en mesure de gérer cette configuration mais elle a tendance à poser problème sous Ubuntu. Les cartes sont mal gérées et consomment toutes les deux de la batterie (même celle qui n’est pas utilisée). Pour résoudre ce problème, il faut suivre les indications disponibles ici : http://forum.ubuntu-fr.org/viewtopic.php?id=565321. En voilà un résumé :

    On ajoute les ppa pour Bumbleblee et les derniers pilotes stables de Nvidia :

    sudo apt-add-repository ppa:bumblebee/stable sudo add-apt-repository ppa:ubuntu-x-swat/x-updates

    On met à jour et on installe bumbleblee :

    sudo apt-get update sudo apt-get install bumblebee

    On lance le tout (NOMDUTILISATEUR doit être remplacé par votre login):

    sudo usermod -a -G bumblebee NOMDUTILISATEUR 

    Après ça tout est rentré dans l’ordre chez moi.

    Sinon, je suis repassé à Gnome-Shell :

    Le fond d’écran est dispo ici : http://wallpaperswide.com/drops_5-wallpapers.html

    Le thème Gnome-Shell s’appelle Nord et il est dispo ici : http://0rax0.deviantart.com/art/GNOME-Shell-Nord-214295138

    La police Aurulent ici : http://www.dafont.com/fr/aurulent-sans.font

    Le thème étant transparent, il faut désactiver la barre de menu de Unity :

    sudo apt-get autoremove appmenu-gtk appmenu-gtk3 appmenu-qt

    Le thème gtk Zukitwo : http://lassekongo83.deviantart.com/art/Zukitwo-203936861

    Les icônes Faience : http://tiheum.deviantart.com/art/Faience-icon-theme-255099649

    Sinon, je suis tombé sur un nouveau derawtiseur dont je n’avais jamais entendu parlé : Photivo. Il a l’air vraiment pas mal. Un test dès que possible.

    En attendant, pour l’installer :

    sudo add-apt-repository ppa:dhor/myway
    sudo apt-get update
    sudo apt-get install photivo

    Et pour plus d’infos : http://photivo.org/photivo/start

  • Fabriquer sa guitare – on récapitule

    Fabriquer sa guitare – on récapitule

    Histoire de synthétiser un peu, j’ai décidé de faire un post « bonus ». J’ai traduit le manuel de SAGA que je trouve vraiment bien fait. Je pense que je n’ai pas le droit puisqu’il doit être soumis à un copyright mais bon, on verra bien… J’ai également scanné les schémas qui me semblaient intéressants :

    Dans le fichier pdf, j’ai aussi copier-coller des articles trouvés sur internet qui m’ont servi. J’ai indiqué les sources et ils peuvent être trouvé ici :

    L’idée c’était pour moi d’avoir un fichier général, une sorte de road-book. La traduction du manuel de Saga est faite un peu à la ouenegain. Il y avait beaucoup de vocabulaire technique et j’ai traduit un peu comme je le sentais…

    En espérant que ça puisse servir !

    Fabriquer sa guitare

    Pour finir, les liens sur les différents articles du blog qui traite du projet de fabrication de la guitare :

    J’ai encore sous le coude mon article sur les derawtiseurs libres et le test du Ixus 220 HS histoire de me re-pencher un peu sur la photo. Comme je n’ai pas ou quasiment pas allumer mon ordi des vacances, rien n’est près donc à venir…

     

  • Fabriquer sa guitare – Part 5

    Fabriquer sa guitare – Part 5

    Ça y est, c’est fini !

    Et on est pas déçus du résultat. Quelques ajustements ont dû être fait sur le programme initial.

    Je confirme que les connecteurs inspirent confiance, on a finalement souder les connecteurs avant de placer les goulottes thermo-retractables.

    Astuce : bien penser à tester la guitare avant de fixer les potentiomètres et le sélecteur de micro. Ça évite d’avoir à tout redémonter si ça ne fonctionne pas et surtout ça permet de bien placer les potentiomètres dans l’ordre…

    En fait, lors du premier branchement de la guitare, aucun son n’est sorti. Je n’avais pas pensé à protéger les contacts des potentiomètres…comme ils sont directement sur la cage de faraday ça fait une masse et ça court-circuite tout. J’ai simplement placé du scotch d’électricien sous les contacts et tout est rentré dans l’ordre. Pour tester le sélecteur de micro et le mettre dans le bon sens, il suffit de brancher la guitare puis de mettre le sélecteur vers le haut et d’appliquer la tête du tournevis sur le micro du manche pour voir si ça fait du bruit. Si ça fait ploc-ploc et que le sélecteur est vers le haut sur le corps de la guitare c’est bon !

    Pour finir, précision sur le manque de motivation pour le ponçage et le polishage de la guitare. Sur le manche de la guitare, le fait de ne pas poncer rend la surface assez peu agréable pour jouer. On a donc finalement décidé de passer du polish sur le manche et le dos de la guitare. Ça fonctionne très bien : on passe du 400 puis du 600 ou juste du 600 (ou plus fin en fonction de la qualité de la peinture) puis on polish jusqu’à ce que ça brille. Ça demande pas mal de temps (surtout avec du polish pour vitre qui est super fin !)  et ça fait super peur parce qu’on ne veut surtout pas faire sauter la peinture et le verni et que juste après avoir poncé c’est pleins de rayures et tout terne. Au final en prenant son temps on arrive à avoir une super surface qui brille et qui glisse bien (il reste des micro-rayures, il faudrait lustrer mais on verra plus tard) :

    Il faut également régler la guitare : l’action de la guitare est un peu haute et le tune-o-matic fait des frizes bizarres. D’après le mode d’emploi le sillet de tête est sensé être parfaitement réglé. Il me semble vraiment haut mais comme on ne peut pas le détacher il faut limer les sillets pour l’adapter. Ça prend du temps mais c’est pas très difficile. Pareil pour le tune-o-matic, si les cordes frizes à vide et qu’elles ne semblent toucher nulle part, il suffit de régler le tune-o-matic et les choses rentrent dans l’ordre. Je n’ai pas touché au truss-road, trop peur de faire une bêtise.

    Pour conclure, c’est vraiment une bonne expérience de monter sa guitare, le kit sonne bien et ce n’est pas très compliqué. On se fait quelques frayeurs et on crains de faire des bêtises mais bon rien n’est irréparable, il suffit de prendre son temps !