Catégorie : Tutoriaux

  • Configurer Unity

    Configurer Unity

    Je me plaignais il y a quelques temps du fait que Unity soit devenu l’interface par défaut d’Ubuntu. J’ai donc passé pas mal de temps à mettre gnome-shell en place et à chercher toute sorte de bidouilles pour avoir une bonne intégration de mon bureau. N’y parvenant pas parfaitement, je me suis décidé à changer de tactique et donc, à donner sa chance à Unity. J’ai fini par obtenir une configuration de bureau que je trouve pas mal et comme je vais bientôt changer de PC, je me fais une note récapitulative et j’en profite pour vous la faire partager.

    On commence par installer Ubuntu tweak qui va permettre de régler plus finement le bureau aussi bien sur les paramètres de Unity que sur le thème du bureau.

    Personnellement je trouve assez contraignant de devoir aller chercher ma barre Unity avec une touche ou en passant la souri. Je préfère la laisser affiché en permanence. Cette option est disponible dans Ubuntu tweak. Voilà à quoi ressemble mon bureau et mes fenêtres :

    J’utilise le thème Gtk et le thème de fenêtre Zukitwo avec les icônes Faenza. J’ai également ajouté un certain nombre de programmse qui tournent en tâche de fond : le terminal Guake bien sur ainsi que des Screenlets (EventCal connecté à mon agenda Google Calendar et Freemétoweather). J’ai installé le calendrier d’évolution en le connectant à mon agenda en ligne ce qui mer permet d’avoir mes rendez-vous et d’en ajouter directement dans le calendrier du bureau.

    J’ai également ajouté le plugin Jamendo à Banshee et configuré Gwibber avec mon compte Twitter :

    Pour finir j’ai adapté un script conky (trouvé sur Tux-planet il me semble) pour y ajouter les mails et le morceau en cour sur Banshee. Voilà le script au cas où :

    use_xft yes
    xftfont 123:size=8
    xftalpha 0.1
    total_run_times 0
    own_window yes
    own_window_type override
    own_window_transparent yes
    own_window_hints undecorated,below,sticky,skip_taskbar,skip_pager
    double_buffer yes
    minimum_size 250 5
    maximum_width 700
    draw_shades no
    draw_outline no
    draw_borders no
    draw_graph_borders no
    default_color white
    default_shade_color red
    default_outline_color green
    no_buffers yes
    uppercase yes
    cpu_avg_samples 2
    net_avg_samples 1
    override_utf8_locale yes
    use_spacer left

    # Frequence de mise a jour (secondes)
    update_interval 1

    # Position en bas a droite
    alignment bottom_left

    # Decalage par rapport aux bordures
    gap_x 100
    gap_y 40

    TEXT
    ${color EAEAEA}${font GE Inspira:pixelsize=55}${alignr}${time %H:%M}${font GE Inspira:pixelsize=18}
    ${voffset 10}${alignr}${color EAEAEA}${time %A} ${color D12122}${time %d} ${color EAEAEA}${time %B}
    ${font Ubuntu:pixelsize=10}${alignr}${color D12122}HD  $color${fs_used /} / ${fs_size /}    ${color D12122}RAM  $color$mem / $memmax     ${color D12122}CPU  $color${cpu cpu0}%  ${color D12122}MAIL  $color${pop3_unseen nom_serveur login mdp -i 60}
    ${if_running banshee}
    ${color D12122}Artist : $color${exec banshee –query-artist | cut -d « : » -f 2} ${color D12122}Album :$color${exec banshee –query-album | cut -d « : » -f 2} ${color D12122}Title :$color${exec banshee –query-title | cut -d « : » -f 2}
    $endif

    Voilà, voilà, rien de bien compliqué mais je trouve que ça rend tout de suite le bureau d’Ubuntu plus praticable !
    Je referais prochainement une note sur les derawtiseur libre car il y a eu beaucoup d’évolution et il est temps que je fasse une mise à jour …

  • Fabriquer sa guitare – Part 4

    Fabriquer sa guitare – Part 4

    Roulement de tambours…ça commence à prendre forme mais il reste encore du travail ! J’ai commencé à monter les potentiomètres, les micros et le sélecteur de micro. Les câbles sont en places mais pour le moment je n’ai rien soudé. Au départ, j’avais envisagé de faire sauter les connecteurs et de souder les fils pour un meilleur résultat. Finalement, les connecteurs m’ont l’air pas mal et des gaines thermos-rétractables sont fournies. Je crois que je vais utiliser les connecteurs et les souder pour plus de sécurité.

    Je ne sais pas du tout si j’ai mis le sélecteur de micro dans le bon sens…je verrais bien le résultat en branchant la guitare !

    Ça commence à avoir quand même un peu plus d’allure. J’ai monter les mécaniques sur la tête mais sans fixer le manche (c’est plus simple pour travailler sur le corps).

    Dès que le câblage sera fini et que toute la quincaillerie sera en place, il restera encore le réglage de la guitare (action des cordes, hauteur des micros, etc.). Le truss road est déjà réglé normalement, c’est déjà ça !

    Voilà les photos intermédiaires :

  • Fabriquer sa guitare – Part 3

    Fabriquer sa guitare – Part 3

    Voilà la suite : on a fini la peinture (3 bombes). Il s’avère qu’on s’est lancé dans le vernis un peut tôt. On maîtrise mal la peinture à la bombe (forcément, la première fois…) et par conséquent, on a sur certaines zones un aspect un peu granuleux.

    Dans un monde idéal ou on aurait pas la flemme, on pourrait poncer légèrement avec du grain 400 puis 600 avec de l’eau du savon pour obtenir une belle surface uniforme avant de vernir. Il s’avère que l’on a pas eu le courage et surtout, qu’on a eu peur de se louper encore plus en voulant faire mieux.

    On s’est donc contenté de nos couches de peinture (en passant tout de même un coup de polish avant de vernir).

     

    On a décollé la bande de masquage sur le liseré. Le résultat est un peu aléatoire… Pour rattraper le coup : papier de verre, cutter et retouche au feutre. Au final, on un liseré qui n’est pas parfait mais qui passe.

    On s’est ensuite attaqué au vernis. Même principe, vernis en bombe pour carrosserie. C’est certain qu’en faisant un vernis et une peinture au tampon le résultat aurait probablement était meilleur mais comme c’est une technique que l’on ne maîtrise pas on a préféré jouer la carte de la sécurité et de la facilité.

    On a donc re-suspendu la guitare dans la cave pour passer le vernis (deux couches, la bombe était vide mais il aurait bien fallu au moins une couche de plus).

    Un coup de polish, on lustre un peu et on peut se lancer dans le blindage des cavités pour limiter les parasites. L’idée c’est de créer une cage conductrice dans les cavités de la caisse pour éviter les interférences. Il y a plusieurs moyens :

    • le graphite (en bombe)
    • le cuivre (en bombe ou en rouleau ou en feuilles adhésives)
    • l’aluminium (en rouleau, en feuille adhésives ou avec du double face)

    Le plus simple et le plus économique semble être au premier abord de l’aluminium avec du double face. Je pense que c’est une erreur, c’est particulièrement pas facile à mettre et à mon avis le résultat n’est pas à la hauteur. Je crois (sans avoir tester) que de l’alu ou du cuivre en rouleau adhésif que l’on trouve dans les magasins de bricolage serait plus approprié. A tester pour voir.

    Maintenant il faut se lancer dans le câblage et la visserie ! (hum…pas certain que ça existe comme mot).

    Pour finir, quelques photos supplémentaire de ces différentes étapes :

     

  • Fabriquer sa guitare – Part 2

    Fabriquer sa guitare – Part 2

    Bien, on est en plein work-in progress mais bon, j’ajoute quand même un post parce que ça me fait plaisir ! Avant de passer au montage à proprement parlé de la guitare, il faut finir la caisse et le manche. On s’est donc lancé, on a dessiné la tête :

    Pour la découpe, on s’est contenté d’une scie manuelle à métaux. On a fini à la lime et au papier de verre. Au final, ça donne ça :

     

    Pour la peinture, on a décidé de partir sur du noir. Afin de limiter au maximum la casse et d’obtenir un beau fini, on a choisi d’utiliser de la peinture acrylique en bombe pour carrosserie. On a donc masqué le liseré blanc de la caisse et la touche du manche.

    Astuce : pour masquer le liseré, j’ai mis de la bande de masquage sur le côté de la caisse à la limite du liseré puis, j’ai rabattu sur le dessus de la caisse. J’ai ensuite découpé le surplus à l’aide d’un cutter à 1 ou 2 mm du bord de la caisse en me guidant avec le pousse le long de la caisse pour avoir un maximum de régularité.

    Astuce : afin de limiter les coulures et de faciliter la peinture, j’ai suspendu la caisse au plafond de la cave en passant un cintre métallique dans un des trous de vissage du manche et la suspendant à un croché.

    Pour le moment on en est à 5 ou 6 couches (deux bombes) pour le manche et la caisse. Les couches sont très fines toujours pour éviter les risques de coulures. On va reprendre une bombe supplémentaire pour obtenir une belle surface partout. On a également décidé de passer du vernis brillant en bombe pour carrosserie (même marque que la peinture) puis, de finir avec un coup de polish et de lustrage. Pour le moment, on n’en est qu’à la peinture ! Voilà le résultat intermédiaire :

    J’espère qu’on pourras s’attaquer au vernis le week-end prochain ! Pour finir, quelques photos supplémentaires.

  • Fabriquer sa guitare – Part 1

    Fabriquer sa guitare – Part 1

     

    Ca y est, c’est parti, on se lance dans la construction d’une guitare ! Je rêve depuis toujours (enfin depuis que j’ai commencé la guitare en tous cas…) d’avoir une guitare électrique de type Les Paul. Comme j’ai déjà une Ibanez achetée avec le salaire du travail d’un été et qu’elle remplie honorablement son rôle, je n’ai jamais osé franchir le pas. Je regarde donc régulièrement le site de custom77 en bavant sur les London’s Burning…

    Finalement, au hasard de mes pérégrinations sur internet, je suis tombé sur un site américain de DIY (Do It Yourself) et j’ai découvert qu’il existait des guitares en kit ! L’idée c’est que le corps et le manche (qui sont les plus complexes à faire si on a pas le matériel) sont livrés pré-formés et poncés. Ils ne reste « plus » qu’à s’attaquer à la finition (peinture, vernis, finition de la tête du manche, …).

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le kit comprend évidemment tous ce qu’il faut : les micros, le pick-guard, les boutons, potentiomètre, et toute la visserie et quincaillerie qui va avec.

    Et là, un peu sur un coup de tête il faut le reconnaître, on a décidé de se lancer dans l’aventure. Notre choix s’est porté sur le kit LC-10 de la marque Saga. En promotion sur Amazone, il avait de bonnes critiques sur internet et les vidéos sur Youtube d’utilisateurs du kit étaient assez convaincantes :

    Le kit a donc été commandé et il nous parvenu 3 jours plus tard en direct des Etats-Unis. Il ne nous reste plus qu’à le peindre et le monter. Je vais essayer de « chroniquer » ça sur mon blog histoire de.

    Pour commencer, quelques liens utiles si l’aventure vous intéresse :

    Pour les kits, on en trouve sur ces sites et sinon sur Amazone.com.

     

  • Comment je suis devenu twitter addict

    Comment je suis devenu twitter addict

     

    En 2007, je me suis ouvert un compte twitter « juste pour voir ». Le projet en est resté au stade de l’inscription et je n’ai pas cherché plus loins. Voyant que twitter prenait beaucoup d’ampleur, j’ai jeté un oeil à mon compte en 2010 et j’ai twitté pour la première fois (un truc super pertinent genre « je viens de me réveiller ») et…s’en est resté là.

    Enfin, en juin dernier, stef étant en déplacement professionnel pour une semaine, je me suis dit « allez, faisons l’effort de comprendre comment twitter fonctionne ! ». Il faut reconnaître que contrairement aux autres réseaux sociaux, twitter est assez abscons au premier abord. En fait, il suffit de se concentrer deux minutes, de comprendre un peu le système de fonctionnement et twitter se révèle vite totalement addictif.

    L’idée générale, c’est de rechercher des gens ou des sociétés ou blogs ou n’importe quel entité qui propose du contenu sur un sujet qui vous intéresse. Il suffit d’utiliser le moteur de recherche de twitter ou de se balader sur ses blogs préférés. On « suit » ensuite ces personnes sur twitter et notre compte sert d’agrégateur d’informations. L’important c’est donc de bien sélectionner qui on suit et d’éviter de suivre des gens qui balancent beaucoup de twits parce qu’on peut facilement se retrouver noyé dans la masse.

    On peut ensuite twitter à notre tour, poster des liens, des articles qui nous intéresse et échanger de cette manière des informations très simplement et interagir avec des personnes ayant les mêmes centres d’intérêt. En fait, tout est une question de reseautage responsable, si on ne choisi pas correctement les personnes que l’on suit, on ne comprend pas twitter et on à le sentiment de se faire spammer. Il faut juste trouver le bon rythme de consultation et le bon réseau (twitter propose ensuite des comptes au regard des personnes que l’on suit etc.). Quelques sites pour mieux comprendre et débuter sur twitter :

    Pour consulter twitter, il existe différents outils. Perso, j’utilise le site de twitter mais surtout, une extension de google Chrome que je trouve excellente : Layers. Le plugin permet de faire le lien entre vos comptes sur des réseaux sociaux ou d’ajouter des flux rss. Ensuite, ils sont ouverts comme des onglets dans Layers et un petit signal apparaît lorsqu’il y a une nouvelle info. Pour twitter, le gros avantage c’est que lorsqu’un twitt contient un lien, il s’ouvre dans l’onglet comme une page internet et il y a deux panneaux qui se masquent qui permettent de retwitter, de twitter tout cours et consulter les autres messages, etc. En tout cas, je trouve ça super pratique.

     

     

     

  • I hate script kiddies

    I hate script kiddies

    Le week-end dernier, j’ai eu la très mauvaise surprise de me rendre compte que mon site s’était fait piraté. Une alerte s’affichait indiquant que le site n’était pas sûr et qu’il contenait un code malicieux. Passé le premier moment de panique (mon site est quand même pas mal en bordel avec des pages codées par moi, des CMS externes, et toutes sortent de dossiers, donc difficile de cerner le problème rapidement) j’ai commencé mes investigations. Je me suis ainsi rendu compte que certains de mes fichiers .htaccess contenaient (bien planqué en fin de fichier) un gentil code type :

    ErrorDocument 404 http://statsetting.in/acrus/index.php

    Ou encore :

    RewriteCond %{HTTP_REFERER} ^.*(google|ask|yahoo|baidu|youtube|wikipedia|…

    Ce code se tapait l’incruste dans mes .htaccess sans mon autorisation et il avait la sale manie de ré-écrire les url depuis les moteurs de recherche empêchant les gens de tomber sur le site en les redirigeant vers des pages d’erreur. J’avoue avoir trouvé ça un peu gonflant, pas mortellement grave et dangereux pour mes visiteurs mais assez chiant quand même.

    J’ai nettoyé les fichiers, demandé une ré-évaluation de la dangerosité par google et l’alerte a été levée. Malheureusement je me suis rendu compte que la semaine suivante les visites sur mon site avaient très largement diminuées pour se limiter à la portion congrue des entrées directes. Ça m’a mis la puce à l’oreille. J’ai pris le temps ce week-end de pousser un peu plus loin mon investigations et je me suis rendu compte que mes fichiers .htaccess étaient toujours infectées (en même temps je n’avais pas eu le temps de rechercher la faille de sécurité donc il fallait s’y attendre).

    En fait, il s’agit d’une faille majeure de Zenphoto découverte le 11 novembre et très largement exploitée depuis. Il faut donc mettre en oeuvre rapidement les correctifs – mise à jour de Zenphoto, suppression du fichier incriminé qui permet aux script kiddies de modifier les fichiers sur le serveur :

    zp-core/zp-extensions/tiny_mce/plugins/ajaxfilemanager

    Il y a plus de détail sur http://www.zenphoto.org/news/security-alert-part-2.

    Toujours est-il qu’avant de me rendre compte que mon problème venait de là, j’ai flippé et donc, fait quelques vérifications de base :

    • scan antivirus fin sur mon pc,
    • vérification des logs ftp pour m’assurer que j’étais bien le seul à accéder à mon serveur (c’est le cas…ouf)
    • récupérer tous mes fichier index et autre pour voir s’ils n’étaient pas eux aussi modifiées
    J’espère que maintenant tout va rentrer dans l’ordre et que le problème est résolu.
    Au cours de mes recherche et réparations, j’ai commis quelques erreurs à ne pas refaire :
    1. ne pas se rendre compte que les permissions sur le fichier .htaccess sont changées lorsque le script agit dessus et qu’il est donc impossible de simplement le remplacer. Il faut bien le supprimer et mettre un nouveau .htaccess propre (sinon on tourne en rond pendant deux heures en paniquant parce qu’on ne comprend pas comment ils font pour modifier ce maudis .htaccess instantanément);
    2. ne pas travailler avec le mode « retour à ligne automatique activé ». Pour la MAJ de Zenphoto, il faut désactiver register global et magic quote et passer en php 5. Sous OVH mutualisé on n’a pas accés au php.ini et il faut passer par un SetEnv dans le .htaccess type :

      SetEnv REGISTER_GLOBALS 0
      SetEnv MAGIC_QUOTES 0
      SetEnv PHP_VER 5

      sauf que si comme moi votre bloc-note écris SetEnv REGISTER_GLOBALS 0SetEnv MAGIC_QUOTES 0SetEnv PHP_VER  5 mais qu’il affiche les sauts de ligne, vous avez un magnifique 500 internal serveur error. Et vous vous cassez la tête à comprendre pourquoi;

    3. Si après la MAJ de Zenphoto vous avez une alerte en haut de la gallerie à propos d’une « deprecated fonction », vous pouvez la masquer en activant le plugin « deprecated function » puis en allant dans les options du plugin pour désactiver l’alerte correspondante en attendant de mettre à jour votre thème.

    Bon voilà, ce billet était tout à la fois un défouloir, un pense-bête et je l’espère une aide pour des gens qui se trouveraient dans la même situation.

  • Oneiric et Gnome 3.2 [Gnome-Shell]

    Oneiric et Gnome 3.2 [Gnome-Shell]


    Je reviens juste un moment sur Oneiric, cette version d’Ubuntu permet d’installer simplement Gnome 3.2 et gnome-shell. Autant je n’ai rien de particulier contre Unity autant je trouve l’ergonomie de Gnome-shell géniale. Il n’y a pas réellement de bouleversement, mais graphiquement ça en jette, tous les raccourcis tombent sous la main, c’est fluide et très bien pensé. En tous cas ça correspond parfaitement à l’utilisation que j’ai de mon ordinateur.

    J’apprécie vraiment le système de navigation que je trouve plus agréable que celui de Unity :

    Un petit screencast en temps réel pour donner une idée :

    En tout cas, je ne peux que conseiller fortement de tester ! Comme l’installation et la customisation est très bien documentée sur internet, je ne vais pas refaire ce qui existe déjà, voilà simplement des liens intéressants à ce sujet :

  • Oneiric Ocelot

    Oneiric Ocelot

    La dernière version d’Ubuntu est sortie il y a quelques jours et je me suis décidé à faire passer mon netbook sur cette version. Il était toujours installé avec Lucid Lynx et accusé donc d’un certain retard sur les MAJ. Il m’a donc fallu une bonne grosse journée de mises-à-jour successives pour finalement arriver à la 11.10 et avoir la désagréable surprise de ne pas pouvoir me connecter…

    Si le cas se présente pour vous, il y a deux possibilités. Il faut dans un premier temps se loger en mode console (ctrl+alt+F1 puis saisir son login et son mdp). La première solution est d’essayer de repasser avec GDM :

    sudo dpkg-reconfigure lightdm

    Et choisir GDM au lieu de lightgdm. Dans mon cas, cette solution n’a eu aucun effet (GDM na jamais chargé). Pour moi, le problème venait des droits sur le fichier .Xauthority à la racine de mon dossier utilisateur. Ce fichier était associé à l’utilisateur root ce qui empêche la session de s’ouvrir. Pour vérifier si c’est votre cas :

    sudo ls -l /home/user/.Xauthority

    (il faut remplacer « user » par votre login). Si vous voyez quelque chose du genre « -rw—– root root  » c’est qu’il y a bien un problème de droit. On va y remédier. pour cela :

    sudo chown user /home/user/.Xauthority
    sudo chmod u+rw /home/user/.Xauthority

    La première commande, « chown » permet de modifier le propriétaire du fichier, il faut remplacer user par votre login. La seconde, « chmod » permet de modifier les droits sur le fichier et en l’occurrence de d’ajouter les droits d’écriture et de lecture.

    En espérant que ça puisse servir a quelqu’un d’autre que moi !

  • Freebox V6 – Révolution et accès externe (NAS)

    Freebox V6 – Révolution et accès externe (NAS)

    On trouve un peu partout sur internet des explications et tutoriaux pour accéder au disque dur de sa freebox V6. Par contre, on ne trouve rien de centralisé qui explique comment paramétrer l’accès externe au panneau de configuration, l’accès ftp et la marche à suivre pour s’y connecter.

    L’intérêt de cet accès est assez évident, pour l’accès ftp, on peut brancher un disque supplémentaire sur la Freebox et récupérer les fichiers ou en envoyer sur le disque depuis n’importe quelle connexion internet. Pour l’accès à l’interface de gestion, cela permet d’utiliser la seedbox, de visualiser ses fichiers via l’interface web et d’accéder au journal de ses appels freebox.

    On commence par l’accès externe. Il faut se rendre sur http://mafreebox.freebox.fr/ et se connecter à l’interface de gestion.  On trouve ensuite dans l’onglet connexion internet, l’onglet configuration et enfin l’onglet accès distant :

    Après avoir activé l’accès (on vous signale si votre mot de passe de connexion à l’interface de gestion est trop faible avec nécessité de le changer si c’est le cas), un lien en bas de page vous indique l’adresse IP et donc le lien à suivre pour vous connecter depuis l’extérieur.

    Il ne reste plus qu’à configurer l’accès ftp. Ça se trouve dans l’onglet NAS et ftp :

    Pour vos connecter, je vous conseil d’utiliser filezilla. Il suffit de le configurer de la manière suivante :

    hôte sera l’adresse IP de connexion externe de type XX.XXX.XX.XXX, l’identifiant : freebox tout simplement et le mot de passe celui que vous avez choisi lors du paramétrage. Il vous suffit maintenant de vous connecter de cette manière depuis n’importe où pour accéder à vos fichiers et en envoyer dessus.

    RECTIFICATION : la fonctionnalité d’accès externe au ftp n’est pas encore opérationnelle. Il faudra donc attendre une MAJ pour que ce soit le cas. On ne peut donc que récupérer des fichiers sur son serveur. Il existe une solution de contournement en mettant en place un tunnel ssh (explications ici) mais ce n’est pas des plus simples…

  • J’ai fabriqué mon propre couteau !

    d7k_2078

    L’Auvergne c’est vraiment cool @(^_^)@. Grâce à un mailing de l’info-tourisme du Puy-Dôme j’ai appris qu’un organisme d’insertion professionnelle avait lancé à Thiers un atelier de coutellerie. En fait le principe c’est que des personnes à la recherche d’emploi sont formées pour accueillir du publique et aider les gens à fabriquer leur propre couteau.

    Il va sans dire que nous avons immédiatement réservé une place aux ateliers du week-end pour faire notre couteau. En gros, le coût est de 23 euros pour 1 h 30, ils fournissent les pièces à assembler, les explications et les machines. Au vue de la description (ici avec les infos pour s’inscrire), je m’attendais à une visite de la coutellerie, des petites explications et  deux coups de marteaux à la fin pour riveter le couteau. En fait, pas de visite, 1 h 30 de fabrication et c’est pas de trop.

    d7k_2074

    A l’arrivé on nous fait signer une décharge (tiens pourquoi ?) puis on nous remet un tablier et des lunettes de protection. Ensuite, chacun est accompagné par un formateur à son poste de travail. On nous donne la notice ci-dessus et les pièces brutes du couteau « le Thiers ».

    On commence par placer la côte sur la platine puis, à l’aide d’une perceuse, on fait les trous pour les rivets. On coupe ensuite du fil de fer de 2,2 mm qu’on ponce et qu’on passe dans le trou pour assembler le ressort, les côtes et les platines. On coupe pour ne laisser dépasser que le minimum puis on tape de chaque côté sur une enclume pour riveter. On passe ensuite l’intérieur à la ponceuse à bande pour que le rivet ne dépasse pas du tout (un peu flippant, on ne peut pas mettre de gants parce que sinon ils sont emportés par la ponceuse).

    Lorsque c’est fait pour le trou du centre et du haut, on s’attaque à la lame. On règle le poncetage (la partie à la naissance de la lame) à l’aide de la ponceuse pour qu’une fois repliée la lame ne ressorte pas trop du manche. On monte la lame on regarde et on recommence jusqu’à ce que ce soit à la bonne hauteur. Une fois que le réglage est terminé, on met le rivet de 2,4 mm (on tapote…) et on termine par le rivet du bas du manche (doucement parce que le bois d’olivier étant maintenant solidement attaché, il ne faut surtout pas qu’il casse).

    On passe alors au gros du travail, le ponçage du manche et le polissage des parties métalliques et de la lame. C’est le plus difficile parce qu’on tiens le couteau à la main sans gants et qu’on s’approche très très près de la ponceuse ! En plus, le métal chauffe énormément et on à vite fait de se bruler sur les rivets. Heureusement que le personnel d’encadrement est là pour donner un coup de mains.

    On fini enfin par blanchir la lame, l’aiguiser et cirer le manche avant de graver notre nom dessus.

    Au final on obtient ça :

    d7k_2081

    Un magnifique couteau modèle « Le Thiers » avec un manche en bois d’olivier et on est super fier de ce qu’on à fait ! (évidemment je ne le quitte plus depuis samedi et je mange avec à tous les repas ….).

    Donc, si vous passez en Auvergne et que vous aimez les couteaux, n’hésitez pas une seconde et foncez à Thiers.

  • Darktable git 0.8 et style Sénégal

    Darktable git 0.8 et style Sénégal

    Ça fait un moment que je n’ai pas fait un billet sur Darktable (d’autant  plus que la version 0.8 est sortie). Cette version apporte des améliorations sur la rapidité, sur l’interface, plus d’options et de nouveaux outils (ci-dessus, récupération des hautes lumières, tone mapping). On trouve maintenant des options générales :

    Le panneau d’outils de développement s’est encore amélioré avec plus d’outils, des favoris, etc. L’outil soften par exemple (pareil pour l’outil égaliseur qui s’est carrément amélioré avec pleins de nouveaux presets) :

    Ou encore l’outil vignetage qui s’est grandement amélioré (c’est super bien pensé leur truc !):

    Il y a même un outil hdr (que j’ai pas encore testé) uniquement dispo pour les raw :

    J’en profite pour faire une sorte de tuto sur le style « Sénégal » (en gros augmenter le contraste local, la netteté, la clarté, vigneter et faire un virage de couleur dans les tons ocre). On commence avec l’image initiale :

    On récupére les hautes lumières :

    On renforce la netteté et on applique une courbe de contraste moyen :

    On applique le preset « clarté(subtil) » avec l’égaliseur :

    On applique le vignetage et un virage ocre :

    Le tour est joué, voilà le résultat :