Catégorie : Linux

  • Vox Pathfinder 10 et RP350

    Vox Pathfinder 10 et RP350

    Depuis un moment je songe à changer d’ampli de guitare car j’utilise depuis le début un ampli Ibanez premier prix acheté en pack avec ma guitare il y a moult années et dont le son est vraiment très froid et mal défini. L’arrivé d’une pédale multi-effet (digitech RP350) à permis de palier un peu à ce problème mais je ne joue pas assez de guitare pour passer trois heures à chercher un son sur la pédale. Ça m’a amusé 5 minutes mais je me suis vite lassé d’avoir des fils partout (la pédale n’a pas de commutateur on/off et il faut la brancher débrancher du secteur).

    Du coup, je réfléchis depuis un moment à acheter un petit ampli de travail qui soit simple et avec un son correct. Au regard de ce que j’aime (j’aimerai) jouer, j’ai une idée assez précise du son que je voudrais. Du coup, j’avais envie d’un ampli à lampe avec un son assez blues et j’ai eu l’occasion de tester rapidement le Bugera V5 qui est assez sympa. En fouinant un peu sur internet, j’avais fait une sélection Bugera V5/Blackstar HT-1. Le truc c’est que je n’aime pas mettre le son à fond et je ne pratique pas assez pour roder des lampes.

    En me penchant sur les marques distribuées par le magasin auquel je pensais aller, je suis tomber sur les ampli Vox. En particulier le Vox pathfinder 10. Beaucoup moins cher que les amplis à lampes précités, petit, simple et un son vraiment cool pour du transistor d’après ce que je pouvais entendre sur internet type ça :

    Je me suis donc rendu séant dans cette boutique (http://www.musicboulevard.fr) en me disant que je pouvais en profiter pour porter la guitare qu’on a fabriqué l’an dernier pour la faire régler par un professionnel. Sur place, la personne présente était vraiment sympa, on a pu discuter sur ma guitare et voir ce qu’il y avait à faire en terme de réglages. Je la récupère en fin de semaine. Pour l’ampli, je lui ai exposé ma problématique (ampli sympa, pas compliqué, uniquement pour travail chez soi). Il m’a dit que si je m’en foutais de la reverb, le Vox pathfinder 10 rentrait bien dans tous ces critères. Il n’a pas cherché à m’orienter vers d’autres modèles plus cher ou quoi.

    Finalement, il m’a branché le Vox dans une salle de test et il m’a prêté une fort jolie Les Paul pour que je me fasse une idée. J’ai été ravie du résultat ! Trois bouton, un son clean et saturé vraiment cool et assez typé blues/rock.

    Je suis donc reparti sans guitare mais avec un ampli. J’ai pu le tester ensuite plus largement et tranquillement chez moi avec ma vieille Ibanez qui a bien souffert et qui est vraiment d’entré de gamme. Et je dois dire que je suis vraiment bluffé et ravi. Je ne supportais plus de brancher l’Ibanez sur l’ancien ampli parce que je trouvais le son moche et j’ai retrouvé le plaisir de jouer avec sur le Vox.

    Pour ce qui est des réglages, on ne peut pas faire plus simple :

     

    Pour la reverb, je me débrouillerai avec la pédale mais je n’ai pas encore pris le temps de tester voir ce que ça donne.

    Au final, tout ça pour dire qu’en fait je voulais parler de la digitech RP350 pour préciser que les heureux possesseurs de pédales de cette marque et souhaitant travailler sous Linux pouvaient utiliser gdigi (http://desowin.org/gdigi/). Il est dispo pour Débian et Ubuntu dans les dépôts. Ce logiciel permet de remplacer X-edit pour travailler les preset de la pédale sur le PC afin de gagner du temps.

    La RP350 n’est pas dans la liste des pédales compatibles mais en choisissant la RP355 ça fonctionne bien (pour ce que j’ai pu tester).

    Voilà, voilà…(et je ne raconte pas du tout ma vie).

  • Ubuntu 12.04

    Ubuntu 12.04

    Après quelques mois sous Voyager 12.04 LTS (une distribution basée sur Xubuntu) que je recommande chaudement car elle est stable et rapide, j’ai décidé de re-tenter l’expérience d’Ubuntu 12.04. Je dois dire qu’Unity s’est amélioré même si je ne comprend vraiment l’ergonomie du launcher. Est-ce pour se différencier qu’ils nous obligent à parcourir tout l’écran pour accéder au menu ? En plus, autant Unity est parfaitement adapté si on connaît ses logiciels  (on peut utiliser « speciale »+ « nom ») autant, c’est vraiment mal foutu pour explorer son menu par thème pour trouver un logiciel.

    Passons, Unity launcher est amené à évoluer et c’est un projet relativement jeune.

    L’objectif de ce billet est de me servir (et à d’autre également peut-être) d’aide mémoire. Je suis évidemment habitué à un certain nombre de logiciels et peut importe la distribution que j’installe, je refait souvent les mêmes manips.

    Commençons par l’organisation de mes disques. J’ai partitionné mon système de la manière suivante :

    • / en ext4
    • /home en ext4
    • swap
    • /fichiers

    En fait mon disque fichier contient mes dossiers classiques (Images, Document, Téléchargements, Vidéos, Modèles, etc.). Ceux que l’on trouve par défaut dans le dossier Home après une installe toute fraîche. Lorsque je formate, je modifie après l’installation le fichier user-dirs.dirs dans le dossier /home/monuser/.config afin de faire pointer les liens de mon environnement sur les dossiers de mon disque /fichiers.

    De cette manière, je conserve toutes mes données entre les formatages. En plus, cela me permet si je le souhaite de formater la partition /home en ne sauvegardant que les fichiers de configs qui m’intéressent.

    J’ajoute ensuite les ppa pour les logiciels non-dispos dans les dépôts : [sudo apt-add-repository ppa:…]

    • ppa:pmjdebruijn/darktable-release pour Darktable (que j’utilise pour le traitement de photos)
    • ppa:otto-kesselgulasch/gimp pour Gimp 2.8 (qui dispose du mode single window que je préfère)
    • ppa:tualatrix/ppa pour UbuntuTweak (pour pouvoir paramétrer mon bureau et les thèmes)
    • ppa:tombeckmann/ppa pour GWoffice (pour accéder à mes documents Google)
    • ppa:flozz/flozz (pour le terminal dans nautilus)

    J’installe Synergy depuis le site avec le .deb afin de partager le clavier et la souri entre mon poste portable et ma tour.

    J’installe tous les logiciels suivant :

    Darktable (photo), Gimp (traitement d’image), agave (palette de couleur), imagemagick (traitement d’image en ligne de commande), conky (surveillance du bureau), lightreader (un super lecteur pour google reader), Fogger (avec bookmarklet WordPress, plugin Postie), GCStar (pour la gestion de ma collection de films), Audacity (pour l’enregistrement), PiTivI (pour le montage vidéo), radiotray (pour écouter directement les radios en ligne), Ubuntutweak  (pour configurer les options du bureau), compizfusionsetting (pour les effet 3D), tomboy (pour la prise de notes), GWoffice (pour les google Docs), my-weather-indicator (pour la météo).

    J’ai également ajouté des lens Unity depuis Askubuntu par exemple. Il en existe quelques unes qui sont vraiment intéressantes (news, tomboy, gwibber, colourlovers, entre autres).

    Je change ensuite le thème du bureau.

    En pièce-jointe, j’ajoute un dossier qui contient mon thème d’icônes (Faience-ocre) et un thème Gtk3 et metacity que j’ai fait à partir d’un thème simple qui me plaisait (lien du thème original plus bas).

    Ubuntu.tar

    J’utilise également divers conky que j’ai adaptés ou créés. L’archive contient un dossier .conky. Il suffit de le copier dans le /home puis de modifiier la configuration des fichiers en fonction. Il faut placer le fichier todo.txt à la racine de /home/user. Compléter le fichier Gmail.py et remplacer « monuser » par le bon login dans les fichiers si vous voulez les utiliser.

    Voici ce que donne mon bureau après tout ça :

    Etant un adepte du terminal pour les tâches courantes, j’ai modifié mon fichier /home/user/.bashrc en ajoutant les alias suivants :

    alias sl= »sudo gedit /etc/apt/sources.list »
    alias install=’sudo apt-get install’
    alias reinstall=’sudo apt-get install –reinstall’
    alias finstall=’sudo apt-get -f install’
    alias update=’sudo apt-get update’
    alias upgrade=’sudo apt-get dist-upgrade’
    alias dupgrade=’sudo apt-get update && sudo apt-get dist-upgrade’
    alias remove=’sudo apt-get remove’
    alias autoremove=’sudo apt-get autoremove’
    alias purge=’sudo apt-get remove –purge’
    alias agp=’sudo apt-get autoremove –purge’
    alias agar=’sudo apt-get autoremove’
    alias add=’sudo add-apt-repository’
    alias search=’apt-cache search’
    alias clean=’sudo apt-get clean’
    alias autoclean=’sudo apt-get autoclean’
    alias sinstall=’sudo apt-get install –no-install-recommends’
    alias shutdown=’sudo shutdown -h now’
    alias key=’sudo setxkbmap fr’

    Et pour finir, je change le comportement de base du bureau dans les paramètres généraux, le passage de la souri sur le coin bas gauche affiche les fenêtres, droit le bureau. Un double clic sur la barre de titre repli la fenêtre et un clic centrale la réduit dans le launcher.

    Je pense avoir fait le tour ! (J’oublie juste que j’ajoute mon profil irc de calibration d’écran dans gnome color et que j’installe les pilotes propriétaires de ma carte graphique).

    Voilà pour finir les liens qui m’ont inspiré pour le bureau

     

  • Linux, Photographie et Voigtlander Vitoret

    Linux, Photographie et Voigtlander Vitoret

    J’ai fait quelques photos avec le Voigtlander Vitoret. J’ai développer la pellicule mais je n’ai pas encore fait de tirage. Voilà en tout cas les scans du négatif. Je n’ai pas retouché les images si ce n’est le contraste. Comme c’était une pellicule de test, je n’ai pas fait dans l’artistique, j’ai fait toutes les photos en 20 mn autour de chez moi. Je suis assez content du résultat. Comme l’exposition et la mise au point sont faites au jugé je trouve que c’est plutôt pas mal !

    Sinon, Pascal de Bruijn à mis à jour son PPA et donc Darktable 1.0 est dispo pour Precise Pangolin. Je tenais aussi à signaler que l’intégration de Gnome-color-manager permet une vrai gestion de la couleur pour tous les périphériques (écran, scanner, imprimante, etc.). Surtout, lorsque l’on branche un colorimètre – le Spyder 3 en tout cas – Gnome-color-manager s’ouvre et permet de calibrer directement son écran ! Ça commence à devenir vraiment simple de gérer ses photos sous Linux : Shotwell et robuste et pratique, Darktable est un très bon derawtiseur et on peut gérer les profils colorimétriques de manière simple.

  • DispcalGUI et Ubuntu 11.10

    DispcalGUI et Ubuntu 11.10

    Juste pour info, si comme moi vous avez eu envie d’utiliser votre sonde Spyder 3 sous Ubuntu 11.10, vous avez sûrement constater que ça ne fonctionnait pas (alors que c’était le cas sans aucun problème sur les versions précédentes). Lorsque’on branche la sonde, si on fait un petit lsusb on se rend compte qu’elle apparaît puis qu’elle disparaît.

    En fait il s’agit d’un bug référencé comme tel qui vient de libmtp. Il faut donc soit installer libmtp8 (ce qui fait perdre Banshee et vlc) ou plus simplement renommer mtp-probe afin qu’il arrête de kicker la sonde…

    on fait donc :

    sudo mv /lib/udev/mtp-probe /lib/udev/mtp-probe.back

    On peut alors lancer la calibration de son écran avec Argyll ou dispcalGUI. D’ailleurs, si par hasard vous ne pouvais pas lancer la calibration dans dispcalGUI vérifiez, en le lançant dans un terminal, qu’il arrive bien à trouver l’écran. Pour moi, en le lançant dans le terminal il m’affichait device does not exist et je ne pouvais donc pas calibrer. Il faut dans ce cas d’aller dans options=>détecter les périphériques d’affichage et de calibration et c’est bon.

    Quand vous avez fini il suffit de re-re-nommer le fichier et le tour est joué :

    sudo mv /lib/udev/mtp-probe.back /lib/udev/mtp-probe

  • Darktable

    Darktable

     

     

    d7k_3086

    Wouhou, la V1 de Darktable est sortie ! Ce logiciel cartonne vraiment. Il reste assez instable sur certain plugins mais si on les identifies il n’y a pas trop de problèmes (je pense notamment à l’égaliseur). En tout cas, pour fêter ça j’ai ressorti les dernières photos que j’ai fait (en testant mon tout nouveau vélo \o/) autour du bassin d’orage à côté de chez moi. J’ai fait cette série en gardant en tête mon expo Flickr . Voilà le résultat après un passage sur Darktable :

  • BigBlueButton – installer et configurer un serveur de test virtuel

    BigBlueButton – installer et configurer un serveur de test virtuel

    Qu’est-ce que BigBlueButton ? Il s’agit d’un logiciel de webconférence Open source. Il permet de réaliser des formations et des présentations à distance. Destiné aux entreprises et au monde de l’éducation, la dernière version (encore en bêta) permet également d’enregistrer la vidéo de la session afin de constituer une banque de cours par exemple. BigBlueButton permet également la visioconférence, le chat (nominatif ou général), la VOIP, le partage de bureau, la présentation de fichiers (.ppt, .doc, .pdf, etc.), etc. Tout ce qu’il faut quoi ! Il peut aussi être intégré dans un site WordPress par exemple.

    Une petite vidéo de la bête (côté « étudiant ») :

    Je trouve qu’il s’agit d’une initiative extrêmement intéressante. Le souci (en quelque sorte…) c’est que pour l’utiliser ou le tester il faut l’installer sur un serveur. Il ne s’agit pas d’une application que chaque participant installerait sur son pc, BigBlueButton doit être installé sur un serveur accessible aux utilisateurs. Voilà donc la marche à suivre pour installer la dernière bêta de BBB sur une machine virtuelle sur votre poste et la manière de configurer votre réseau pour l’utiliser avec vos amis (si vous en trouvez qui ont envie de jouer avec vous à faire des webconférences bien sur !).

    1 – Installation du serveur virtuel :

    On va faire simple, on peut trouver sur le site de BBB un lien contenant une machine virtuelle prête à l’emploi avec la version 0.7 de BBB : http://sourceforge.net/projects/bigbluebutton/files/  (il faut prendre la 0.71a). Le plus simple c’est donc de télécharger ce fichier, de le dé-zipper dans un dossier puis d’ouvrir la machine virtuel avec vmplayer.

    Dans le cas ou vous souhaitez rester dans le monde de l’Open source, il suffit d’utiliser virtualBox. Vous créez une nouvelle machine de type linux avec Ubuntu comme distribution et à l’étape de dimensionnement du disque vous n’en créez pas un nouveau, vous allez rechercher le disque dans le dossier dé-zippé. Pour permettre un accès externe à votre machine virtuelle il faut également configurer la carte réseau de votre machine en mode pont.

    Il faut obligatoirement être connecté à internet avant de lancer le serveur pour que l’installe se déroule bien.

    Précision : BBB s’installe sur un serveur LTS Ubuntu 10.04. C’est qu’ils conseillent et je n’ai pas cherché plus loin. Dans le cas ou vous souhaitez tester la bêta directement il peut être plus simple d’installer votre machine virtuel avec la version serveur (ou pas) d’Ubuntu 10.04 puis d’installer BBB ensuite. En effet, la contrainte de l’utilisation de leur machine virtuelle si vous voulez passer à la bêta c’est qu’elle est en qwerty. Donc soit vous installez la localisation soit vous faite tout en qwerty.

    2 – Mise à jour :

    Vous pouvez d’ores et déjà tester votre BBB (mais tout seul….).

    Connectez vous avec l’identifiant : firstuser et le mot de passe : default (à la première connexion il va vous demander par sécurité de re-saisir le mot de passe puis de configurer votre propre mot de passe). Il vous affiche alors l’IP de votre serveur et il ne vous reste plus qu’à ouvrir votre navigateur internet et à vous rendre à l’adresse indiquée.

    Pour réaliser la mise à jour, on commence par faire :

    sudo apt-get update
    sudo apt-get dist-upgrade

    Il faut ensuite installer ruby.

    On commence par installer les paquets qui manquent :

    sudo apt-get install zlib1g-dev libssl-dev libreadline5-dev libyaml-dev build-essential bison checkinstall libffi5 gcc checkinstall libreadline5 libyaml-0-2

    Si vous êtes en qwerty et en mode texte, pour simplifier la tâche j’ai fais une archive avec les différents scripts et commandes. Donc, vous faite :

    cd /tmp
    wget https://www.rienadire.fr/wordpress/wp-content/uploads/2012/02/bbb.zip
    unzip bbb.zip
    chmod -R +x ./

    puis :
    sudo ./install1.sh
    Il faut ensuite utiliser le script suivant :

    #!/bin/bash
    cd /tmp
    wget http://ftp.ruby-lang.org/pub/ruby/1.9/ruby-1.9.2-p290.tar.gz
    tar xvzf ruby-1.9.2-p290.tar.gz
    cd ruby-1.9.2-p290
    ./configure --prefix=/usr\
                --program-suffix=1.9.2\
                --with-ruby-version=1.9.2\
                --disable-install-doc
    make
    sudo checkinstall -D -y\
                      --fstrans=no\
                      --nodoc\
                      --pkgname='ruby1.9.2'\
                      --pkgversion='1.9.2-p290'\
                      --provides='ruby'\
                      --requires='libc6,libffi5,libgdbm3,libncurses5,libreadline5,openssl,libyaml-0-2,zlib1g'\
                      --maintainer=brendan.ribera@gmail.com
    sudo update-alternatives --install /usr/bin/ruby ruby /usr/bin/ruby1.9.2 500\
                            --slave   /usr/bin/ri   ri   /usr/bin/ri1.9.2\
                            --slave   /usr/bin/irb  irb  /usr/bin/irb1.9.2\
                            --slave   /usr/bin/gem  gem  /usr/bin/gem1.9.2\
                            --slave   /usr/bin/erb  erb  /usr/bin/erb1.9.2\
                            --slave   /usr/bin/rdoc rdoc /usr/bin/rdoc1.9.2

    Vous pouvez utiliser le fichier install-ruby.sh dans l’archive. Donc, si vous avez suivi la manip précédente :

    sudo ./install-ruby.sh

    On vérifie que tous s’est bien passé avec « ruby -v » et « gem -v » (qui doivent retourner respectivement « ruby 1.9.2p290 (2011-07-09 revision 32553) » et « 1.3.7 ») et que gem fonctionne :

    gem install hello

    (qui doit s’exécuter correctement).

    On supprime Freeswitch avec :

    sudo apt-get purge freeswitch freeswitch-sounds-en-us-callie-16000 freeswitch-sounds-en-us-callie-8000 freeswitch-sounds-music-16000

    ou (si vous avez suivi la manip du début) :

    ./install2.sh

    On ajoute le dépôt pour la mise à jour :

    echo "deb http://ubuntu.bigbluebutton.org/lucid_dev_08/ bigbluebutton-lucid main" | sudo tee /etc/apt/sources.list.d/bigbluebutton.list

    Ou ./install3.sh

    On met à jour (il faut répondre Y à la question en fin de MAJ) :

    sudo apt-get update
    sudo apt-get dist-upgrade

    On installe Freeswitch et les API :

    sudo apt-get install bbb-freeswitch-config
    sudo apt-get install bbb-demo

    et pour finir on nettoie et on relance proprement :

    sudo apt-get purge activemq
    sudo apt-get autoremove
    sudo bbb-conf --clean
    sudo bbb-conf --check

    Normalement tout fonctionne. Pour la version en anglais : http://code.google.com/p/bigbluebutton/wiki/08InstallationUbuntu.

    Il reste maintenant à configurer le serveur et votre modem pour permettre un accès externe.

    3 – Configurer l’accès réseau :

    Il n’y a rien de très sorcier. Il faut que vous puissiez configurer votre routeur pour permettre l’accès extérieur et que vous disposiez d’une IP fixe ou d’un dns dynamique.

    Pour les dns dynamique le plus simple et de passez par no-ip ou dyndns. Leur service gratuit est suffisant pour tester.

    Commencer par ouvrir les ports (TCP) suivant de votre routeur : 80 (HTTP), 9123 (partage de bureau) et 9123 (RTMP). La configuration est donc la suivante : port d’entrée et de sortie = le port à ouvrir et IP = IP de votre serveur virtuel.

    Ensuite, si vous utilisez un dns dynamique, il faut le configurer dans votre serveur. On va donc modifier le fichier host et la configuration réseau :

    sudo bbb-conf --setip votreserveurdns.org

    et on ajoute l’info au fichier host. Perso j’utilise nano en ligne de commande car je n’aime pas vim, il n’est pas installé par défaut donc :

    sudo apt-get install nano
    sudo nano /etc/hosts

    et vous ajoutez au fichier : ip.votre.serveur.bbb votreserveurdns.org

    Vous pouvez faire un petit redémarrage du serveur au cas où et c’est bon, vous pouvez enfin tester la dernière version de BigBlueButton et faire des supers webconférences !

    Pour plus d’info et de support : http://code.google.com/p/bigbluebutton/wiki/FAQ

     

  • Libérez vos recherches !

    Libérez vos recherches !

    Lorsque l’on pense à internet on y associe instinctivement l’idée de liberté d’expression ou d’information (en tout cas on le souhaite très fort). Notre génération est dans sa grande majorité consciente des apports d’internet ainsi que de ses dangers et de ses possibilités. De nombreux débats ont été soulevés récemment sur SOPA, ACTA et les différentes lois nationales et internationales « liberticides » ou visant tout du moins à permettre à plus ou moins brève échéance un contrôle accru par nos dirigeants des échanges sur internet. Ces débats on fait prendre conscience (je l’espère) à de nombreux internautes que la question de la liberté sur internet n’était pas si acquise que ça…

    Adepte du logiciel libre depuis plusieurs années maintenant  je suis plus que convaincu par ce modèle de développement aussi bien du point de vue technique que du point de vue de la philosophie sous-jacente de partage, d’échange et d’entraide. J’en profite d’ailleurs pour évoquer une action que viennent de lancer conjointement trois acteurs majeurs du libre en France : https://packliberte.org/.

    Toujours est-il que la question de la liberté d’expression et d’action est assez fortement relayée mais la liberté d’information ? Un débat lancé sur NewsRing hier (et très peu suivi…) m’a relancé sur une information que j’avais déjà diffusée il y a quelques temps mais sans faire de billet sur le sujet : les moteurs de recherches libres. Lorsque nous naviguons sur internet les informations que nous sommes en mesure de consulter sont bien évidemment celles qui ne sont pas bloquées par les FAI (ou tout autre instance) mais surtout, celles que l’on est en mesure de trouver au travers de notre moteur de recherche favori !

    Le débat en question était : « les moteurs de recherches vont-ils restreindre notre perception du monde ? ». En effet, en Europe, 90% des recherches passent par Google. Nos recherches mais également celles des gens qui nous informent ! Sans bien sur imaginer un complot de Google pour dominer le monde (hein ? Qui a dit ça ?), il semble légitime de se poser la question du référencement et du tri de l’information. Les moteurs de recherches sont devenus des outils tellement naturel que l’on ne se pose même plus la question. Qui a entendu parlé de Blackle ? Une version customisée de Google affichant un fond noir plutôt que blanc permettant ainsi d’économiser beaucoup d’énergie au vue du temps passé sur Google ?

    Il s’agit pourtant d’une idée simple, peu contraignante dans son usage quotidien mais qui est passée relativement inaperçue car il ne nous viendrait pas à l’idée de faire une recherche sur « les moteurs de recherches » et surtout de changer nos habitudes.

    L’idée derrière tous ça c’est que finalement, notre crainte – justifiée au non – de la censure gouvernementale est peu de chose face à la menace insidieuse de la manipulation ou de la censure que serait en mesure d’exercer sur nous les moteurs de recherches. Cette censure pourrait de plus être appliquée de manière totalement transparente pour l’utilisateur qui ne verrait tout simplement pas le résultat en question. C’est bien ce qu’il se passe en Chine par exemple.

    Le quasi-monopole exercé actuellement par les grands acteurs de ce marché amène à penser qu’il n’y a finalement pas d’autres alternatives que de compter sur la bonne volontés de ces entreprises…

    Evidemment ce n’est pas le cas, le monde du libre est également de ce combat ! Le problème est toujours le même, relayer l’information.

    Il existe un nombre (restreint) de moteurs de recherches nouvelle générations, des moteurs de recherches libres, anonymes et utilisant des concepts légèrement différents de ce qu’on connait. Plusieurs stratégie sont appliquées allant du méta-moteur de recherche qui réalise ses demandes sur un grand nombre de moteurs de recherches au moteur de recherche en peer-to-peer comme Yacy.

    Evidemment je suis plus séduit par l’idée de Yacy car il me semble présenter l’alternative la plus viable à long terme pour ce qui est des garanties de transparence. L’idée est tout simplement d’avoir un moteur de recherche peer-to-peer. Sa puissance s’accroit donc avec le nombre d’utilisateurs, il est entièrement décentralisé (tous les « peers » sont égaux et il n’y a pas un organisme administratif central) et il n’est pas censurable et ne stocke pas le comportement des utilisateurs.

    FSCONS: YaCy Demo from Michael Christen on Vimeo.

    Fonctionnant sous toutes les plateformes et facile à installer, il ne reste plus qu’a ce que tous le monde s’y mette @(^_^)@

    Il existe bien sur d’autres initiative comme seek, nutch, etc…

    Pour aller plus loin :

     

  • Gnome-Shell le retour

    Gnome-Shell le retour

    J’ai changé de PC et cela m’a amené à ré-installer Ubuntu 11.10 sur un PC Windows 7 tout propre. L’installation n’a pas posé de problème en elle-même mais j’ai cependant constaté que Unity se lançait par défaut en 2D. L’accélération graphique n’était pas disponible…

    Mon Pc a comme carte graphique une Nvidia GeForce GT 520M. Le pilote supplémentaire étant bien installé, j’ai commencé à chercher la raison de la désactivation de la 3D. Le retour de la commande suivante :

    /usr/lib/nux/unity_support_test -p

    M’indiquait une erreur de segmentation et un soucis avec OpenGL. En plus, ma batterie semblait se vider passablement vite ! Après quelques recherches, je suis tombé sur bumbleblee et optimus. Il s’avère que les pc récents contiennent souvent deux cartes graphiques, une Nvidia et une Intel. les pilotes Windows sont en mesure de gérer cette configuration mais elle a tendance à poser problème sous Ubuntu. Les cartes sont mal gérées et consomment toutes les deux de la batterie (même celle qui n’est pas utilisée). Pour résoudre ce problème, il faut suivre les indications disponibles ici : http://forum.ubuntu-fr.org/viewtopic.php?id=565321. En voilà un résumé :

    On ajoute les ppa pour Bumbleblee et les derniers pilotes stables de Nvidia :

    sudo apt-add-repository ppa:bumblebee/stable sudo add-apt-repository ppa:ubuntu-x-swat/x-updates

    On met à jour et on installe bumbleblee :

    sudo apt-get update sudo apt-get install bumblebee

    On lance le tout (NOMDUTILISATEUR doit être remplacé par votre login):

    sudo usermod -a -G bumblebee NOMDUTILISATEUR 

    Après ça tout est rentré dans l’ordre chez moi.

    Sinon, je suis repassé à Gnome-Shell :

    Le fond d’écran est dispo ici : http://wallpaperswide.com/drops_5-wallpapers.html

    Le thème Gnome-Shell s’appelle Nord et il est dispo ici : http://0rax0.deviantart.com/art/GNOME-Shell-Nord-214295138

    La police Aurulent ici : http://www.dafont.com/fr/aurulent-sans.font

    Le thème étant transparent, il faut désactiver la barre de menu de Unity :

    sudo apt-get autoremove appmenu-gtk appmenu-gtk3 appmenu-qt

    Le thème gtk Zukitwo : http://lassekongo83.deviantart.com/art/Zukitwo-203936861

    Les icônes Faience : http://tiheum.deviantart.com/art/Faience-icon-theme-255099649

    Sinon, je suis tombé sur un nouveau derawtiseur dont je n’avais jamais entendu parlé : Photivo. Il a l’air vraiment pas mal. Un test dès que possible.

    En attendant, pour l’installer :

    sudo add-apt-repository ppa:dhor/myway
    sudo apt-get update
    sudo apt-get install photivo

    Et pour plus d’infos : http://photivo.org/photivo/start

  • Configurer Unity

    Configurer Unity

    Je me plaignais il y a quelques temps du fait que Unity soit devenu l’interface par défaut d’Ubuntu. J’ai donc passé pas mal de temps à mettre gnome-shell en place et à chercher toute sorte de bidouilles pour avoir une bonne intégration de mon bureau. N’y parvenant pas parfaitement, je me suis décidé à changer de tactique et donc, à donner sa chance à Unity. J’ai fini par obtenir une configuration de bureau que je trouve pas mal et comme je vais bientôt changer de PC, je me fais une note récapitulative et j’en profite pour vous la faire partager.

    On commence par installer Ubuntu tweak qui va permettre de régler plus finement le bureau aussi bien sur les paramètres de Unity que sur le thème du bureau.

    Personnellement je trouve assez contraignant de devoir aller chercher ma barre Unity avec une touche ou en passant la souri. Je préfère la laisser affiché en permanence. Cette option est disponible dans Ubuntu tweak. Voilà à quoi ressemble mon bureau et mes fenêtres :

    J’utilise le thème Gtk et le thème de fenêtre Zukitwo avec les icônes Faenza. J’ai également ajouté un certain nombre de programmse qui tournent en tâche de fond : le terminal Guake bien sur ainsi que des Screenlets (EventCal connecté à mon agenda Google Calendar et Freemétoweather). J’ai installé le calendrier d’évolution en le connectant à mon agenda en ligne ce qui mer permet d’avoir mes rendez-vous et d’en ajouter directement dans le calendrier du bureau.

    J’ai également ajouté le plugin Jamendo à Banshee et configuré Gwibber avec mon compte Twitter :

    Pour finir j’ai adapté un script conky (trouvé sur Tux-planet il me semble) pour y ajouter les mails et le morceau en cour sur Banshee. Voilà le script au cas où :

    use_xft yes
    xftfont 123:size=8
    xftalpha 0.1
    total_run_times 0
    own_window yes
    own_window_type override
    own_window_transparent yes
    own_window_hints undecorated,below,sticky,skip_taskbar,skip_pager
    double_buffer yes
    minimum_size 250 5
    maximum_width 700
    draw_shades no
    draw_outline no
    draw_borders no
    draw_graph_borders no
    default_color white
    default_shade_color red
    default_outline_color green
    no_buffers yes
    uppercase yes
    cpu_avg_samples 2
    net_avg_samples 1
    override_utf8_locale yes
    use_spacer left

    # Frequence de mise a jour (secondes)
    update_interval 1

    # Position en bas a droite
    alignment bottom_left

    # Decalage par rapport aux bordures
    gap_x 100
    gap_y 40

    TEXT
    ${color EAEAEA}${font GE Inspira:pixelsize=55}${alignr}${time %H:%M}${font GE Inspira:pixelsize=18}
    ${voffset 10}${alignr}${color EAEAEA}${time %A} ${color D12122}${time %d} ${color EAEAEA}${time %B}
    ${font Ubuntu:pixelsize=10}${alignr}${color D12122}HD  $color${fs_used /} / ${fs_size /}    ${color D12122}RAM  $color$mem / $memmax     ${color D12122}CPU  $color${cpu cpu0}%  ${color D12122}MAIL  $color${pop3_unseen nom_serveur login mdp -i 60}
    ${if_running banshee}
    ${color D12122}Artist : $color${exec banshee –query-artist | cut -d « : » -f 2} ${color D12122}Album :$color${exec banshee –query-album | cut -d « : » -f 2} ${color D12122}Title :$color${exec banshee –query-title | cut -d « : » -f 2}
    $endif

    Voilà, voilà, rien de bien compliqué mais je trouve que ça rend tout de suite le bureau d’Ubuntu plus praticable !
    Je referais prochainement une note sur les derawtiseur libre car il y a eu beaucoup d’évolution et il est temps que je fasse une mise à jour …

  • Oneiric et Gnome 3.2 [Gnome-Shell]

    Oneiric et Gnome 3.2 [Gnome-Shell]


    Je reviens juste un moment sur Oneiric, cette version d’Ubuntu permet d’installer simplement Gnome 3.2 et gnome-shell. Autant je n’ai rien de particulier contre Unity autant je trouve l’ergonomie de Gnome-shell géniale. Il n’y a pas réellement de bouleversement, mais graphiquement ça en jette, tous les raccourcis tombent sous la main, c’est fluide et très bien pensé. En tous cas ça correspond parfaitement à l’utilisation que j’ai de mon ordinateur.

    J’apprécie vraiment le système de navigation que je trouve plus agréable que celui de Unity :

    Un petit screencast en temps réel pour donner une idée :

    En tout cas, je ne peux que conseiller fortement de tester ! Comme l’installation et la customisation est très bien documentée sur internet, je ne vais pas refaire ce qui existe déjà, voilà simplement des liens intéressants à ce sujet :

  • Oneiric Ocelot

    Oneiric Ocelot

    La dernière version d’Ubuntu est sortie il y a quelques jours et je me suis décidé à faire passer mon netbook sur cette version. Il était toujours installé avec Lucid Lynx et accusé donc d’un certain retard sur les MAJ. Il m’a donc fallu une bonne grosse journée de mises-à-jour successives pour finalement arriver à la 11.10 et avoir la désagréable surprise de ne pas pouvoir me connecter…

    Si le cas se présente pour vous, il y a deux possibilités. Il faut dans un premier temps se loger en mode console (ctrl+alt+F1 puis saisir son login et son mdp). La première solution est d’essayer de repasser avec GDM :

    sudo dpkg-reconfigure lightdm

    Et choisir GDM au lieu de lightgdm. Dans mon cas, cette solution n’a eu aucun effet (GDM na jamais chargé). Pour moi, le problème venait des droits sur le fichier .Xauthority à la racine de mon dossier utilisateur. Ce fichier était associé à l’utilisateur root ce qui empêche la session de s’ouvrir. Pour vérifier si c’est votre cas :

    sudo ls -l /home/user/.Xauthority

    (il faut remplacer « user » par votre login). Si vous voyez quelque chose du genre « -rw—– root root  » c’est qu’il y a bien un problème de droit. On va y remédier. pour cela :

    sudo chown user /home/user/.Xauthority
    sudo chmod u+rw /home/user/.Xauthority

    La première commande, « chown » permet de modifier le propriétaire du fichier, il faut remplacer user par votre login. La seconde, « chmod » permet de modifier les droits sur le fichier et en l’occurrence de d’ajouter les droits d’écriture et de lecture.

    En espérant que ça puisse servir a quelqu’un d’autre que moi !

  • Poster sans creuser

    Poster sans creuser

    Plus le temps passe et moins je fais l’effort de rédiger des billets intéressants. Je me contente de balancer des trucs qui m’ont semblé valoir le coup… Enfin bref, on a enfin reçus notre « Babyfoot/Air Hockey/[Table de ping-pong]/Billard » acheté d’occasion chez Suprême France. Il s’agit de la table multi-jeux BCE avec soufflerie pour le Air Hockey et très franchement ça cartonne grave \@(*_*)@/ (les gens sur la vidéo sont plus grands que nous) :

    Sinon, on a fignolé la cuisine (en particulier ajouter un cache avec les chutes de meuble sur le conduit de la hotte) et maintenant tout est en place.

    J’en profite pour ajouter quelques liens intéressants :

    Un « Sinon » de plus, j’ai ajouté deux morceaux de Jamendo :
    [audio:http://www.rienadire.fr/player/mp3/STAND ALONE.mp3] Stand Alone de LukHash et [audio:http://www.rienadire.fr/player/mp3/Making Me Nervous.mp3] Making Me Nervous de Brad Sucks.
    Pour finir, je suis en train de lire « Comment voyager avec un saumon. Nouveaux pastiches et postiches » d’Umberto Eco et il vaut le détour (en plus ça me fait vraiment penser au « Saumon du doute » de Douglas Adams).

     

    C’est pas tout ça mais j’ai bien envie de retravailler sur le design du blog et de changer complètement tout ça…