Étiquette : Linux

  • Darktable 0.6 – rc

    Comme je l’ai dit, il y a une nouvelle version de Darktable, la release candidate de la 0.6. Elle est intéressante déjà parce qu’elle règle le bug des photos multiples (au chargement d’un « film », mes photos étaient dupliquées un grand nombre de fois dans l’interface de visualisation) ensuite parce qu’elle apporte quelques outils supplémentaires :

    On peut dorénavant ajouter des tags « couleurs » aux photos et également les exporter directement vers Picasa. Voilà une photo de vache développée avec le profil de base et un crop à 100% :

    le fichier exporté fait presque 10 Mo, j’ai donc essayé de baisser la qualité de l’export : passage de 97 à 60. La photo passe de 8 Mo à 1,3, voilà un crop 100% des deux taux de compression :

    97

    60

    c’est donc plus intéressant de passer le taux à 60 !

    J’ai aussi testé l’outil zone de couleurs pour faire une dé-saturation partielle et faire ressortir la vache, c’est assez simple à utiliser en fait et ça peut faire des trucs sympas :

  • Comparaison de de-rawtiseurs libres

    Je me suis décidé à faire vite fait une comparaison des logiciels de traitement de fichiers raw open-source que j’ai utilisé. Il y a donc Darktable, Rawtherapee, Ufraw et Digikam.

    Pour faire les tests, j’ai développé la même photo avec les quatre logiciels : paramètres de bases pour Digikam et, pour les trois autres, « mes paramètres » de base, c’est à dire les profils pour finepixS100fs (courbe, profil colorimétrique, etc.) que j’ai créés dans ces différents logiciels.

    Voilà donc les photos et des crops à 100% de la même zone:

    1 – Darktable :

    2 – UFRAW

    3 – Rawtherapee

    4 – Digikam

    et les crops:

    Darktable :

    UFRAW :

    Rawtherapee : Ajouter une image

    Digikam :

    j’aurais tendance à dire que c’est RT qui s’en sort le moins bien à 100%, et digikam qui s’en sort le mieux puisqu’il permet de transformer facilement des fichiers raw en jpg sans faire de réglages. Par contre, Digikam n’est pas aussi complet que Darktable ou ufraw pour traiter les fichiers raw et quitte à exporter sans retoucher ses fichiers raw en jpg, autant les prendre directement en jpg !

    Cliquez sur l’image pour la voir en plus grand et la récupérer :

  • Rawtherapee

    Rawtherapee

    Rawtherapee est un logiciel de traitement des fichiers raw gratuit et open source. Il est disponible sous linux et sous windows. Je n’en n’ai pas parlé car il est très instable sous windows et sous linux et il est très lent sur mon pc (qui à une configuration assez faible il faut le reconnaitre). Cependant, il était développé par une seule personne qui a décidé il y a quelques mois d’ouvrir le code pour permettre à qui veut de l’aider.

    Il faut reconnaitre que le logiciel produit des fichiers de bonne qualité (même s’ils sont un peux lourds) et qu’il dispose de tous les outils nécessaires ou presque (la version 3 ne permet plus d’appliquer des courbes personnalisées ce qui est gênant).

    l’interface vous permet de vous déplacer dans les dossiers afin de les explorer (par contre il n’ouvre pas les fichiers jpg). Une fois dans le dossier, vous visualisez une miniature des photos et vous pouvez les filtrer, les taguer, y associer des étoiles, etc. Vous pouvez également appliquer des paramètres de développement rapide et exporter toute une liste de photos.

    Pour l’édition, vous pouvez ouvrir plusieurs photos dans des onglets, vous disposez de l’historique et de la possibilité de créer des profils personnalisés. Ensuite, les outils sont répartis sous l’histogramme dans différents onglets (exposition, détail, couleur et transformation). A l’exception des courbes qui étaient présentes dans la version précédente, il y a tout ce qu’il faut (netteté, vignettage, bruit…). Vous pouvez aussi afficher une bulle informative sur les données exif ou encore une miniature permettant d’afficher un zoom sur une portion spécifique de l’image.

    Une fois les réglages effectués, il vous suffit d’envoyer le fichier dans la file d’attente pour qu’il soit développé. Rawtherapee est vraiment un très bon logiciel si ce n’est son instabilité. Par contre je n’ai pas essayé de le compiler moi même pour avoir quelque chose de propre pour mon pc donc ça vient peut-être de là. Voilà une image développée avec Rawtherapee (paramètres de base à peine retouchés).

  • La vache

    dscf0527_082010-0002

    L’autre jour au Vernet, j’ai pris des photos de vaches. J’ai donc profité d’une maj de Darktable pour faire quelques essais :

  • juste histoire de poster

    Juste comme ça en attendant ma réunion téléphonique avec la martinique (ça fait classe un peu non ?) une petite photo développée avec Darktable en triturant tout les paramétres pour tester :cathedrale

  • Holga

    blog-6

    Histoire de tester les possibilités de Darkroom, je me suis fait un petite série qui trainait dans un dossier. Les photos ont été prises au format raw en Bretagne en décembre. L’ambiance brumeuse se prêtée bien à un rendue un peu ancien genre lomo. Voilà le résultat :

  • Darktable 0.5

    img_0001

    En ré-installant les outils pour la photo numérique sous Lucid Lynx après mon formatage, je me suis rendu compte que Darktable avait pas mal évolué. Il n’y a pas de nouvelle version officielle mais à mon avis elle ne devrait pas tarder. Dans tout les cas, la version disponible dans le ppa (cf. le billet précédent sur Darktable) se base sur la version en développement et intègre donc les dernières améliorations.

    Le logiciel était déjà pas mal avant, il est presque parfait maintenant ! De nouveaux outils ont fait leur apparition (et pas des moindres) et d’autres ont été améliorés.

    On commence par les nouveautés :


    Tout d’abord, sur l’ergonomie générale, on voit apparaitre la barre de sélection de photo en bas de la fenêtre d’édition. Pour les outils, on trouve maintenant  un outil d’ajout ou de correction du vignettage très simple d’utilisation ainsi qu’un plugin pour ajouter du grain pour simuler une photo argentique ou encore un plugin pour augmenter la netteté. On peut également voir sur cette capture d’écran un plugin pour faire des virages duotone des images.

    Ensuite, l’outil Velvia qui permet de saturer les couleurs pour produire un rendu de type pellicule Velvia. Un outil de contraste local, un plugin pour modifier les caractéristiques de gamma et de linéarité du profil, un plugin pour récupérer les hautes lumières. On trouve également un nouvel outils mystérieux : le transfert de couleur. On peut choisir le nombre de groupes de couleurs puis, le logiciel analyse l’image et apparemment dé-sature partiellement en fonction du nombre de groupes. Ça fait un effet sympa.

    Enfin, on trouve un plugin dédié au dé-bruitage  (plus intuitif que l’égaliseur).

    Tous les outils précédent sont présents et se sont améliorés. En particulier l’outil de redimensionnement qui devient maintenant très pratique et utilisable (on dispose de ratio et de guide, on sélectionne directement sur la photo et on double clic pour appliquer). Il y a également une amélioration de l’exposition automatique, il suffit de sélectionner la zone que l’on souhaite exposer correctement ainsi que le pourcentage de haute lumières écrêtées dans cette zone et hop, le tour est joué.

    Les apports les plus notables sont donc l’outil d’augmentation de la netteté et le traitement du bruit ainsi que l’amélioration de l’outil de redimensionnement (et le vignettage parce que j’aime bien le vignettage). Darktable s’est donc étoffé et dispose maintenant de tous les outils indispensables et plus. Il est parfaitement fonctionnel, intuitif et donne de très bon résultat.

    Voilà quelques exemples :

  • How to – 6×6 avec l'Epson V300

    Voilà une astuce pour scanner les négatifs en 6×6 avec un scanner à plat ayant un adaptateur destiné au 24×36. L’astuce fonctionne très bien sous Linux et le principe doit pouvoir être adapté à Windows.

    L’idée c’est de faire un adaptateur pour que le dos à transparent fonctionne correctement, de scanner en deux fois les négas puis de les assembler.

    Pour l’adaptateur, j’ai tout bêtement scanner celui du scanner en position diapo :

    Ensuite je l’ai imprimé grandeur réelle et  j’ai découpé la fenêtre diapo et le petit cadre supérieur. En le calant dans le scanner directement sur la vitre (côté noir en bas), ça permet au scanner de se repérer et de pas patiner dans le vide.

    On place ensuite le film en alignant le bord de l’image avec le bord du petit cadre du haut. En utilisant Xsane, on scanne la première partie de l’image (on retient les paramètres d’optimisation pour pouvoir reporter les mêmes sur la deuxième partie). Une fois scanné (comment un néga 24×36), on fait l’autre côté en décalant le néga et on passe à l’assemblage. On a donc deux images qui se superposent au centre.

    J’utilise Hugin avec Autopano activé pour faire l’assemblage, on charge les deux images (j’utilise les paramètres suivant : objectif rectilinéaire, focale à 70 mm), on le laisse chercher les correspondances, on centre, on optimise et on recadre. Hop y’a plus qu’à enregistrer en jpg le panorama créé et éventuellement à traiter l’image comme d’habitude (contraste, netteté, etc).

    C’est rapide, ça marche pas mal et c’est beaucoup plus économique que d’acheter un scanner à 500 euros !

    Voilà le résultat sur quelque photos (netteté renforcé et contraste automatique):

    C’est pas la panacée universelle mais c’est pas mal surtout pour les films couleur qu’on peut pas tirer aux ateliers.

  • Scanner des négatifs sous linux

    Allez, on s’attaque au scanner sous Linux ! Évidemment, mon scanner à négatif Epson V300 fonctionne parfaitement sous Windows avec un joli petit programme qui scanne mes négatifs, découpe les vues, me permet d’optimiser les réglages pour chaque photos puis, de lancer le scan en batch. Sous Linux, les choses se compliquent un peu mais heureusement pas tant que ça !

    1 – installer le V300 :

    Le V300 n’est pas pour le moment reconnu directement par sane et Ubuntu. Il faut donc réaliser un certain nombre de manipulations pour le voir apparaitre. On commence par aller chercher les pilotes et l’utilitaire de scan sur le site de avasys (il suffit de télécharger les .deb correspondant à Ubuntu puis, de les installer). Pour que le scanner soit reconnu par xsane, il faut l’ajouter à la liste :

    gksu gedit /etc/sane.d/dll.conf

    et on rajoute « epkowa » à la fin du fichier. On vérifie que le scanner fonctionne :

    gksu xsane

    si c’est bon, on rend le scanner accessible à tous. On recherche les références du scanner :

    sane-find-scanner

    found USB scanner (vendor=0x04b8 [EPSON], product=0x0131 [EPSON Scanner]) at libusb:001:007

    on note vendor=0x04b8 et product=0x0131 dans un coin. On va modifier le fichier 45-libsane.rules (on le crée s’il n’existe pas) en plaçant les bonnes valeurs :

    gksu gedit /etc/udev/rules.d/45-libsane.rules

    # Epson Perfection V300
    ATTRS{idVendor}=="04b8", ATTRS{idProduct}=="0131", MODE="0664", GROUP="scanner", ENV{libsane_matched}="yes"

    on crée un groupe scanner et on s’ajoute dedans :
    bash-3.1# sudo groupadd scanner
    bash-3.1# sudo usermod -g scanner nom_utilisateur1

    ok, maintenant tout fonctionne (vous pouvez trouver plus de détails sur l’install sur le site d’Ubuntu).

    2 – Scanner les négatifs

    Le plus dur est passé. Pour scanner, plusieurs possibilités :

    1. Vuescan (payant et ne fonctionne pas chez moi donc on laisse tomber)
    2. Iscan (l’utilitaire de Avasys)
    3. Xsane

    Iscan permet de scanner les négatifs de manière très intuitive, il possède tout les outils pour optimiser l’image et il exploite pleinement le scanner. Seul souci, il ne gère pas le scan en batch…

    On peut donc optimiser l’image, augmenter la netteté :

    Le résultat scanné en N&B et en couleur (2400 ppi) :

    La seconde possibilité c’est d’utiliser Xsane. Il permet de scanner en batch les 6 vues du film. Par contre, il ne permet pas d’augmenter la netteté et les photos méritent un petit « sharpening » après le scan.

    Pour scanner les négatifs, le plus simple c’est de sélectionner « dos transparent », « couleur », une résolution de 2400 ppi, de demander l’aperçu. On sélectionne le média « full color » et on active le bouton « négatif » (le deuxième en bas à gauche). Pour scanner en batch, on sélectionne la première vue et on clique en haut à gauche sur la croix verte, la sélection s’ajoute au batch scan :

    on répète l’opération pour les vues suivante puis on enregistre la liste pour pouvoir la réutiliser les fois suivantes. Il faut également penser à afficher les options avancées et à sélectionner « négatif » :

    Enfin, on peut corriger les couleurs manuellement ou tout simplement cliquer sur l’auto-correction. Il ne reste plus qu’à demander le scan de la sélection ou de toute la liste batch si l’exposition est correcte.

    Voilà le résultat après scan et aprés un simple sharpening avec Picasa :

    Initialement sceptique par rapport à Xsane, je dois dire que le résultat de l’auto-correction me plait plutôt pas mal, les couleurs sont plus naturelles. Astuce, pour améliorer le workflow, il suffit de sélectionner « save » en face de la petite cible en haut à droite des réglages de Xsane, puis d’indiquer le chemin du dossier et le nom du fichier avec l’extension jpg et hop, le tour est joué ! Franchement, sur ce coup la Linux s’en sort pas trop mal.

  • Photographie et Linux – Darktable

    J’en parlé hier, Darktable me semble être un logiciel libre particulièrement prometteur pour le développement de fichier Raw. Je vais essayer de passer en revue ses différentes qualités et le flux de travail qu’il propose.

    Tout d’abord, il est important d’installer la dernière version (soit en compilant soit par le ppa indiqué dans le billet précédent) parce que cette version apporte énormément de chose.

    Darktable se veut complet, de la gestion de collection au développement en passant par le traitement par lot. Il propose une « table lumineuse et une chambre noir ».

    1 – Visualisation et tri :

    En mode lighttable comme ci-dessus,vous pouvez choisir entre le mode « zommable lighttable » ou « file manager ». Dans le premier mode, vous visualisez les vignettes et avec la molette de la souris vous zoomez ou de-zoomez. Avec un clic gauche maintenu vous pouvez déplacer les vignettes pour centrer celle que vous souhaitez. On peut aussi déplacer les vignette à l’aide du clavier (z,q,s,d et a). En mode « file manager », les vignette apparaissent en colonne et la molette permet de défiler. La partie ligthtable permet l’import, le tri et développement en lot des photos.

    Voyons les outils mis à disposition :

    A gauche, l’import de « film » (dossier) ou d’image seule et les méta-données.

    A droite, on trouve les outils de tri et de développement en lot :

    1. Tagger : on crée un tag puis, on peut l’appliquer à une sélection.
    2. Historique : après avoir développer une photo en mode Darktable, on peut copier les paramètres de développement et les appliquer à une sélection de photos pour réaliser le même traitement.
    3. Images sélectionnées : supprimer, déplacer et dupliquer des photos.
    4. Exporter la sélection : développer les photos sélectionnées selon les paramètres définis précédemment.
    5. Sélectionner : agir sur la sélection.
    6. Collecter les images : filtrer les images affichées par film, données exif, tag, etc.

    Le mode lighttable est bien pensé, le zooming/de-zooming est très efficace et rapide. On peut attribuer des étoiles aux photos pour les filtrer. Lorsque l’on atteint le zoom max (une seule photo affichée), la touche « e » ou le double clic permettent de basculer en mode Darkroom (en la même chose pour revenir en mode lighttable).

    2 – Le développement des fichiers raw :

    Le mode Darkroom permet de faire beaucoup de choses et proposes quelques outils qui ne sont pas conventionnels.

    Sur la partie gauche, on retrouve l’historique, les métas-données ainsi que la possibilité de créer des « instantanés » avec des paramètres de développement spécifiques.

    A droite, on trouve tous ce dont on à besoin pour le traitement du fichier raw. Chaque outils peut être affiché ou pas et activé ou pas. On peut aussi définir les paramètres par défaut pour un appareil photo donné par exemple (très pratique pour ne pas re-créer la courbe ou la correction de netteté et bruit à chaque fois).

    L’histogramme est mis à jour en temps réel et on peut agir dessus. A l’aide d’un clic gauche, on peut déplacer l’histogramme (pour améliorer l’exposition par exemple) et un double clic le ré-initialise.

    Passons aux outils :

    • Accentuation;
    • Rotation et re-cadrage (d’un fonctionnement légèrement mystérieux…);
    • Distorsion de l’objectif;
    • Profile de couleur de sortie;

    Maintenant les outils un peu plus exotiques :

    La correction des couleurs, on trace un rectangle sur la grille de la taille souhaitée puis on le déplace ce qui à pour effet de modifier la teinte générale de l’image. Ca fonctionne très bien mais je ne sais pas trop comment ça marche.

    L’outil zones de couleurs permet d’agir de manière spécifique sur des teintes données. La molette permet de diminuer ou d’agrandir le pointeur et la zone grisée représente la déformation appliquée à la courbe lorsque l’on agit dessus. En tirant un point vers le haut, on sature cette teinte et vers le bas on dé-sature. On peut obtenir des truc sympas avec cet outil (et il y a d’autres modes de sélection).

    La classique courbe de ton.

    L’outil monochrome, bien pensé également, la molette permet de définir la taille du cercle. On le déplace ensuite sur la grille de couleur pour filtrer comme on veut.

    L’outil égaliseur fait parti des plus mystérieux bien qu’il soit très efficace. Basé sur le principe du « wavelet denoise », il permet d’agir finement sur l’image. Par défaut, on dispose des réglages automatiques suivant : accentuer la netteté, accentuer la netteté (fort), débruiter, débruiter (fort) et neutre. Il faudrait que je me penche sur son fonctionnement mais pour le moment je me contente des réglages par défaut.

    On trouve ensuite la gestion du profil de couleur d’entrée et la gestion de la courbe de base.

    Enfin, la balance des blancs, la correction d’exposition et les paramètres de dématriçage. On peut également voir l’onglet permettant d’afficher ou pas les plugins.

    3 – Conclusion

    Pour résumer le flux de travail avec Darktable :

    1. on copie les photos dans un dossier puis on l’importe dans darktable;
    2. on passe les photos en revue, on tag, on jette et on note;
    3. on ouvre une première photo pour définir les réglages par défaut puis on applique à toutes celles que l’on souhaite développer;
    4. on exporte notre sélection qui vient se placer dans un nouveau dossier dans le dossier d’origine;
    5. le cas échéant, on traite certaines images de manière plus pointue..

    Darktable est vraiment un outil bien conçu et efficace qui donne des résultats plus que satisfaisant pour le developpement de fichiers raw.

    Quant on sait que ce logiciel n’est pour le moment qu’en version 0.5 et au vu de la stabilité et de la puissance des outils proposé, on se dit qu’il ne peut être que prometteur !

  • Photographies et Linux – Nouveautés

    Toujours en quête de nouveaux logiciel pour la photo sous linux, je suis tombé sur Darktable. A mon sens, c’est le logiciel libre le plus prometteur pour le développement de fichier raw. De tous ceux que j’ai testé c’est celui qui correspond le mieux à mes attentes mais aussi, celui qui est le plus rapide sur mon pc.

    On peut le compiler (bien penser à installer les librairies dev…). Sinon, on peut trouver une version deb sur le ppa de Pascal de Bruijn. Pour installer le ppa :

    sudo add-apt-repository ppa:pmjdebruijn/ppa
    sudo apt-get update
    sudo apt-get install darktable

    J’en profite, sur ce dépôt vous trouverez également une version à jour de Ufraw compilée avec lensfun. Cette version apporte pas mal d’améliorations (pensez à bloquer la version si vous voulez garder Ufraw classique et éviter la mise à jour depuis le dépôt).

    Lensfun ajoute : la correction de distorsion des objectifs, la correction des aberrations chromatiques, du vignettage et des objectifs particuliers.

    Cette version apporte aussi : la possibilité d’afficher une grille et d’effectuer des rotations fines, une amélioration des outils de recadrage, la corrections des tons et de la luminosité, la suppression du bruit en jouant sur les différentes couches RGB et la suppression des pixels chauds. Par contre j’ai quelques soucis pour le traitement par lot… Finalement, la seule chose qui manque à cette version c’est le renforcement de la netteté. Vivement une nouvelle version officielle !

    Autre nouveauté intéressante à tester, la version intermédiaire de Gimp (The Gimp 2.7). Elle permet entre autre de travailler dans une seule fenêtre, avec les outils sur les côtés (on les masque en appuyant sur tabulation) et les différentes images dans des onglets. C’est franchement très pratique. ENcore une fois, vivement la version 2.8….

  • Ufraw

    Ufraw se présente de la manière suivante : sur la gauche les outils et sur la droite la prévisu.

    Ufraw est dispo en standalone ou en intégré à The Gimp. Perso je préfére la version Standalone comme ça je ne passe par The Gimp que si j’en ai envie.

    Voilà l’article de Gilbert Volker sur le lociel, il est complet et propose quelques tests comparatifs.

    En permanence, on dispose de la correction de la luminosité, de l’histogramme brut et dynamique avec indicateur de sur/sous exposition. Les petites roues crantées ajuste de manière automatique le paramétre (pas toujours efficace).

    Les autres outils sont rangée dans les onglets :

    Le mélangeur de couche pour un traitement en noir et blanc.

    La courbe générale (elle reste fixe et s’applique à une série d’image). Elle doit être correctement paramétrée pour que le rendu soit bon, je mettrais en fin d’article un lien contenant la courbe pour le Finepix S100fs ainsi que le profil colorimétrique de l’appareil.

    La gestion des couleurs ou l’on configure le profil d’entré de son appareil, le profil de sortie et l’affichage.

    Gestion de la saturation, du point blanc, du point noir et courbe spécifique à l’image.

    Gestion de la taille de l’image, recadrage et redressement.

    La gestion des paramétres de sortie (format de fichier, enregistrement des réglages, etc).

    Le dernier onglet affiche les données exif.

    Ufraw s’avére être pour moi le derawtiseur le plus pratique en combinaison avec The Gimp, Geeqie et un script Nautilus.

    En lien le profil du Finepix S100fs (récupérer sur le cd Fuji) et la courbe de l’appareil à associer à Ufraw.

    Voilà également un petit script nautilus bien pratique :

    #!/bin/sh
    for file in $@
    do
    ufraw-batch $file –silent –out-type=jpeg –compression=95 –wb=camera
    done



    Il faut créer un fichier (Ufraw.sh) par exemple copier ça à l’intérieur puis le rendre executable (chmod u+x /adresse/script) et le placer dans .gnome2/nautilus-script. Ensuite, il suffit de sélectionner les images d’un dossier et avec clic-droit/script/ufraw.sh, on développe automatiquement les images.