Étiquette : Ufraw

  • Comparaison de de-rawtiseurs libres

    Je me suis décidé à faire vite fait une comparaison des logiciels de traitement de fichiers raw open-source que j’ai utilisé. Il y a donc Darktable, Rawtherapee, Ufraw et Digikam.

    Pour faire les tests, j’ai développé la même photo avec les quatre logiciels : paramètres de bases pour Digikam et, pour les trois autres, « mes paramètres » de base, c’est à dire les profils pour finepixS100fs (courbe, profil colorimétrique, etc.) que j’ai créés dans ces différents logiciels.

    Voilà donc les photos et des crops à 100% de la même zone:

    1 – Darktable :

    2 – UFRAW

    3 – Rawtherapee

    4 – Digikam

    et les crops:

    Darktable :

    UFRAW :

    Rawtherapee : Ajouter une image

    Digikam :

    j’aurais tendance à dire que c’est RT qui s’en sort le moins bien à 100%, et digikam qui s’en sort le mieux puisqu’il permet de transformer facilement des fichiers raw en jpg sans faire de réglages. Par contre, Digikam n’est pas aussi complet que Darktable ou ufraw pour traiter les fichiers raw et quitte à exporter sans retoucher ses fichiers raw en jpg, autant les prendre directement en jpg !

    Cliquez sur l’image pour la voir en plus grand et la récupérer :

  • Photographies et Linux – Nouveautés

    Toujours en quête de nouveaux logiciel pour la photo sous linux, je suis tombé sur Darktable. A mon sens, c’est le logiciel libre le plus prometteur pour le développement de fichier raw. De tous ceux que j’ai testé c’est celui qui correspond le mieux à mes attentes mais aussi, celui qui est le plus rapide sur mon pc.

    On peut le compiler (bien penser à installer les librairies dev…). Sinon, on peut trouver une version deb sur le ppa de Pascal de Bruijn. Pour installer le ppa :

    sudo add-apt-repository ppa:pmjdebruijn/ppa
    sudo apt-get update
    sudo apt-get install darktable

    J’en profite, sur ce dépôt vous trouverez également une version à jour de Ufraw compilée avec lensfun. Cette version apporte pas mal d’améliorations (pensez à bloquer la version si vous voulez garder Ufraw classique et éviter la mise à jour depuis le dépôt).

    Lensfun ajoute : la correction de distorsion des objectifs, la correction des aberrations chromatiques, du vignettage et des objectifs particuliers.

    Cette version apporte aussi : la possibilité d’afficher une grille et d’effectuer des rotations fines, une amélioration des outils de recadrage, la corrections des tons et de la luminosité, la suppression du bruit en jouant sur les différentes couches RGB et la suppression des pixels chauds. Par contre j’ai quelques soucis pour le traitement par lot… Finalement, la seule chose qui manque à cette version c’est le renforcement de la netteté. Vivement une nouvelle version officielle !

    Autre nouveauté intéressante à tester, la version intermédiaire de Gimp (The Gimp 2.7). Elle permet entre autre de travailler dans une seule fenêtre, avec les outils sur les côtés (on les masque en appuyant sur tabulation) et les différentes images dans des onglets. C’est franchement très pratique. ENcore une fois, vivement la version 2.8….

  • Ufraw

    Ufraw se présente de la manière suivante : sur la gauche les outils et sur la droite la prévisu.

    Ufraw est dispo en standalone ou en intégré à The Gimp. Perso je préfére la version Standalone comme ça je ne passe par The Gimp que si j’en ai envie.

    Voilà l’article de Gilbert Volker sur le lociel, il est complet et propose quelques tests comparatifs.

    En permanence, on dispose de la correction de la luminosité, de l’histogramme brut et dynamique avec indicateur de sur/sous exposition. Les petites roues crantées ajuste de manière automatique le paramétre (pas toujours efficace).

    Les autres outils sont rangée dans les onglets :

    Le mélangeur de couche pour un traitement en noir et blanc.

    La courbe générale (elle reste fixe et s’applique à une série d’image). Elle doit être correctement paramétrée pour que le rendu soit bon, je mettrais en fin d’article un lien contenant la courbe pour le Finepix S100fs ainsi que le profil colorimétrique de l’appareil.

    La gestion des couleurs ou l’on configure le profil d’entré de son appareil, le profil de sortie et l’affichage.

    Gestion de la saturation, du point blanc, du point noir et courbe spécifique à l’image.

    Gestion de la taille de l’image, recadrage et redressement.

    La gestion des paramétres de sortie (format de fichier, enregistrement des réglages, etc).

    Le dernier onglet affiche les données exif.

    Ufraw s’avére être pour moi le derawtiseur le plus pratique en combinaison avec The Gimp, Geeqie et un script Nautilus.

    En lien le profil du Finepix S100fs (récupérer sur le cd Fuji) et la courbe de l’appareil à associer à Ufraw.

    Voilà également un petit script nautilus bien pratique :

    #!/bin/sh
    for file in $@
    do
    ufraw-batch $file –silent –out-type=jpeg –compression=95 –wb=camera
    done



    Il faut créer un fichier (Ufraw.sh) par exemple copier ça à l’intérieur puis le rendre executable (chmod u+x /adresse/script) et le placer dans .gnome2/nautilus-script. Ensuite, il suffit de sélectionner les images d’un dossier et avec clic-droit/script/ufraw.sh, on développe automatiquement les images.

  • Photographie et Linux – Part 2 [Développement]

    Voilà comment je passe d’une photo en raw pas encore traitée à un fichier développé. J’utilise d’abord Geeqie puis Ufraw et enfin The Gimp. Il s’agit uniquement du workflow pour les images intéressantes ! Dans ce cas, je vais juste faire un truc rapido pour l’exemple.

    1 – Geeqie

    Considérons que les photos viennent d’être chargées et triées dans Geeqie :

    Après avoir choisie une photo qui me parrait interessante, je l’ouvre avec Ufraw.

    Remarque : Geeqie me permet également de développer en lot les photos sélectionnées. Il empile ensuite dans son interface le fichier JPG+Raw+Ufraw (fichier de config des reglages). Voilà la photo développée avec les réglages de base d’Ufraw :

    2 – Ufraw

    Une fois la photo ouverte dans Ufraw (qui fera l’objet d’un post plus détaillé), je vérifie et ajuste éventuellement les réglages puis la photo est transférée à The Gimp (dernier bouton en bas à droite dans Ufraw).

    3 – The Gimp

    L’image s’ouvre sous The Gimp et on peut alors la modifier comme on le souhaite. Ici j’ai simplement appliquer le filtre National Geographic (pour le fun).

    Et enfin, voilà le résultat :

    C’est simple, rapide (même avec ma config) et surtout éfficace, je garde un contrôle important sur l’exposition de ma photo, la balance des blancs, etc et The Gimp me permet d’aller encore plus loin. Y’a plus qu’à attendre qu’il soit capable de gérer les images en 16 bits et ce sera parfait !