Catégorie : Actualité

  • Une vraie PirateBox sous Android

    Une vraie PirateBox sous Android

    Il y a quelques temps je suis tombé sur le principe des PirateBox. Il s’agit en fait, dans l’idée, de créer un réseau alternatif mobile auquel les gens puissent se connecter pour échanger de manière « anonyme ». On met en place un mini hotspot wifi (mobile ou non) sans logs et qui n’est pas connecté à internet. Les gens dans les environs peuvent se connecter pour échanger librement. L’objectif est bien évidement de promouvoir la culture libre et donc d’échanger des fichiers en copyleft.

    Un prof Lillois à lancer le truc en France en traduisant le wiki anglais. On peut, pour quelques dizaines d’euros, acheter le routeur et une clé usb et monter sa PirateBox (plus d’infos ici).

    Je me suis fait la réflexion suivante : mon téléphone mobile est capable d’embarquer de l’espace de stockage et de me servir de modem wifi. Ne serait-il pas possible de le transformer en PirateBox ? La réponse est bien évidemment « Oui » !

    Attention, pour pouvoir utiliser votre téléphone comme une PirateBox il faut qu’il soit en mesure de servir de point d’accès mobile (tethering). Dans mon cas, étant chez Freemobile avec un mobile acheter à part je n’ai eu aucune modification à apporter. Si ce n’est pas votre cas il faut passer par les étapes suivantes (au risque de faire sauter votre garantie) :

    1. On root le mobile (avec ce tuto par exemple)
    2. Vous installez l’application « Wireless Tether for Root Users » disponible dans GooglePlay

    Vous pouvez ensuite installer et configurer votre PirateBox. Il existe une version modifiée de PAW qui crée directe une PirateBox c’est plus simple mais moins complet. L’utilisation du plugin permet plus de maitrise :

    1. Vous installer l’apk du serveur PAW disponible dans GooglePlay
    2. Vous dezipper le plugin PirateBox de Paw (ici) dans  /sdcard/paw/html/app/plugins
    3. Vous lancer Paw
    4. Vous lancer le tethering (attention, cet ordre est important)
    5. Vous vous connecter à Paw avec un Pc (via l’adresse affichée sur votre mobile)
    6. Vous installez le plugin PirateBox
    7. Vous coupez Paw et le tethering
    8. Vous lancez le tethering puis Paw et le tour est joué

    sources : ici et ici.

    Si vous voulez, vous pouvez utiliser le fichier suivant (en l’enregistrant dans un fichier server.xml et en  le plaçant dans votre dossier /sdcard/paw/conf/server.xml) pour configurer votre serveur et modifier la taille limite d’upload :

    <?xml version="1.0" encoding="ISO-8859-1"?>
    <server>
      <port>8080</port>
      <log>1</log>
      <http>false</http>
      <https>false</https>
      <passthrough>false</passthrough>
      <maxPost>2097152000</maxPost>
      <connectionType>http</connectionType>
    </server>

    Votre dossier piratebox correspond en fait au dossier /sdcard/paw/html/app/plugins/piratebox_plugin. Dans /html vous trouverez la page d’accueil ainsi que votre dossier d’upload. Vous pouvez utilisez les fichiers suivant : piratebox en remplacement de ceux du dossier pour avoir une version localisée (pour le readme j’ai utilisé celui de http://piratebox.c.la/).

    Attention : Le fait d’ouvrir votre mobile en point d’accès wifi va faire le lien avec votre forfait data. Pensez bien à couper votre réseau mobile pour éviter les mauvaises surprises (d’autant que le but de la PirateBox n’est pas de surfer sur internet 😉 ) et surveillez votre batterie qui va fondre comme neige au soleil !

    Edit : Pour faire suite au commentaire, je me rend compte que je n’ai effectivement pas précisé comment accéder à la page Pirate Box. Lorsque tout cela est fait, votre mobile va servir de borne wifi. Il faut donc vous rendre dans paramètres->wifi et réseau sans fil->Partage connexion/point d’accès mobile et choisir point d’accès wifi (en configurant les paramètres de nom du réseau et mot de passe). Ensuite, il suffit normalement de se connecter via un PC avec wifi sur le réseau créé et de lancer le navigateur internet et la page web est normalement accessible.

     

  • Cafénol et Polaroid

    Cafénol et Polaroid

    Je suis à peu prés en retard sur tous ce que j’ai décidé d’écrire pour le blog mais bon, c’est pas bien grave.

    J’ai bien envie de m’intéresser d’un peu plus près aux procéder anciens ou alternatifs de photographie. J’ai testé il y a quelques temps le cafénol comme révélateur et c’est assez impressionnant. En fait il s’agit de fabriquer un révélateur pour du papier argentique de manière assez simple à partir de café, de cristaux de soude de vitamine C. Évidemment le café va teinter le papier et faire l’effet d’un virage donc il faut aimer la teinte un peu surannée que ça donne mais c’est marrant, facile et pas chère.

    La recette est très simple : on mélange à température ambiante 80 g de cristaux de soude (lessive saint-marc en supermarché), puis, 40 g de café soluble (en supermarché également) et enfin 4 g d’acide ascorbique (en poudre en pharmacie). En gros on prend genre 200 ou 300 ml d’eau, on mélange les ingrédients précédents dans cet ordre et on complète à 1 L. Le résultat est un révélateur bon marché et de bonne qualité en plus !

    Voilà deux scans bruts de photos pour illustrer (j’ai pas fait vraiment d »effort pour les tirages, c’était juste histoire de tester) :

    Sinon, hier il y avait une brocante et on a acheté pour 10 euros un polaroid 1000 avec son flash et sa sacoche. Il a l’air en bon état et j’ai bon espoir qu’il fonctionne.

    J’ai regardé du côté de The Impossible project et je vais commander une pellicule de SX-70 pour voir. Si ça marche j’aimerais bien tenter le peeling pour récupérer le négatif et tenter ça :

    Je suis aussi tombé sur ça que je garde en tête : http://digilomography.blogspot.fr/.

     

    A suivre donc !

  • Darktable

    Darktable

     

     

    d7k_3086

    Wouhou, la V1 de Darktable est sortie ! Ce logiciel cartonne vraiment. Il reste assez instable sur certain plugins mais si on les identifies il n’y a pas trop de problèmes (je pense notamment à l’égaliseur). En tout cas, pour fêter ça j’ai ressorti les dernières photos que j’ai fait (en testant mon tout nouveau vélo \o/) autour du bassin d’orage à côté de chez moi. J’ai fait cette série en gardant en tête mon expo Flickr . Voilà le résultat après un passage sur Darktable :

  • Randonnée

    devel-3001

    Ce week-end on était dans le massif du Sancy au Mont Dore. On fait du ski de fond et une rando en raquettes. Il faisait beau ce qui était assez sympa pour les photos mais nettement moins pour la neige !

    En tous cas, voilà quelques photos de ce week-end :

     

  • BigBlueButton – installer et configurer un serveur de test virtuel

    BigBlueButton – installer et configurer un serveur de test virtuel

    Qu’est-ce que BigBlueButton ? Il s’agit d’un logiciel de webconférence Open source. Il permet de réaliser des formations et des présentations à distance. Destiné aux entreprises et au monde de l’éducation, la dernière version (encore en bêta) permet également d’enregistrer la vidéo de la session afin de constituer une banque de cours par exemple. BigBlueButton permet également la visioconférence, le chat (nominatif ou général), la VOIP, le partage de bureau, la présentation de fichiers (.ppt, .doc, .pdf, etc.), etc. Tout ce qu’il faut quoi ! Il peut aussi être intégré dans un site WordPress par exemple.

    Une petite vidéo de la bête (côté « étudiant ») :

    Je trouve qu’il s’agit d’une initiative extrêmement intéressante. Le souci (en quelque sorte…) c’est que pour l’utiliser ou le tester il faut l’installer sur un serveur. Il ne s’agit pas d’une application que chaque participant installerait sur son pc, BigBlueButton doit être installé sur un serveur accessible aux utilisateurs. Voilà donc la marche à suivre pour installer la dernière bêta de BBB sur une machine virtuelle sur votre poste et la manière de configurer votre réseau pour l’utiliser avec vos amis (si vous en trouvez qui ont envie de jouer avec vous à faire des webconférences bien sur !).

    1 – Installation du serveur virtuel :

    On va faire simple, on peut trouver sur le site de BBB un lien contenant une machine virtuelle prête à l’emploi avec la version 0.7 de BBB : http://sourceforge.net/projects/bigbluebutton/files/  (il faut prendre la 0.71a). Le plus simple c’est donc de télécharger ce fichier, de le dé-zipper dans un dossier puis d’ouvrir la machine virtuel avec vmplayer.

    Dans le cas ou vous souhaitez rester dans le monde de l’Open source, il suffit d’utiliser virtualBox. Vous créez une nouvelle machine de type linux avec Ubuntu comme distribution et à l’étape de dimensionnement du disque vous n’en créez pas un nouveau, vous allez rechercher le disque dans le dossier dé-zippé. Pour permettre un accès externe à votre machine virtuelle il faut également configurer la carte réseau de votre machine en mode pont.

    Il faut obligatoirement être connecté à internet avant de lancer le serveur pour que l’installe se déroule bien.

    Précision : BBB s’installe sur un serveur LTS Ubuntu 10.04. C’est qu’ils conseillent et je n’ai pas cherché plus loin. Dans le cas ou vous souhaitez tester la bêta directement il peut être plus simple d’installer votre machine virtuel avec la version serveur (ou pas) d’Ubuntu 10.04 puis d’installer BBB ensuite. En effet, la contrainte de l’utilisation de leur machine virtuelle si vous voulez passer à la bêta c’est qu’elle est en qwerty. Donc soit vous installez la localisation soit vous faite tout en qwerty.

    2 – Mise à jour :

    Vous pouvez d’ores et déjà tester votre BBB (mais tout seul….).

    Connectez vous avec l’identifiant : firstuser et le mot de passe : default (à la première connexion il va vous demander par sécurité de re-saisir le mot de passe puis de configurer votre propre mot de passe). Il vous affiche alors l’IP de votre serveur et il ne vous reste plus qu’à ouvrir votre navigateur internet et à vous rendre à l’adresse indiquée.

    Pour réaliser la mise à jour, on commence par faire :

    sudo apt-get update
    sudo apt-get dist-upgrade

    Il faut ensuite installer ruby.

    On commence par installer les paquets qui manquent :

    sudo apt-get install zlib1g-dev libssl-dev libreadline5-dev libyaml-dev build-essential bison checkinstall libffi5 gcc checkinstall libreadline5 libyaml-0-2

    Si vous êtes en qwerty et en mode texte, pour simplifier la tâche j’ai fais une archive avec les différents scripts et commandes. Donc, vous faite :

    cd /tmp
    wget https://www.rienadire.fr/wordpress/wp-content/uploads/2012/02/bbb.zip
    unzip bbb.zip
    chmod -R +x ./

    puis :
    sudo ./install1.sh
    Il faut ensuite utiliser le script suivant :

    #!/bin/bash
    cd /tmp
    wget http://ftp.ruby-lang.org/pub/ruby/1.9/ruby-1.9.2-p290.tar.gz
    tar xvzf ruby-1.9.2-p290.tar.gz
    cd ruby-1.9.2-p290
    ./configure --prefix=/usr\
                --program-suffix=1.9.2\
                --with-ruby-version=1.9.2\
                --disable-install-doc
    make
    sudo checkinstall -D -y\
                      --fstrans=no\
                      --nodoc\
                      --pkgname='ruby1.9.2'\
                      --pkgversion='1.9.2-p290'\
                      --provides='ruby'\
                      --requires='libc6,libffi5,libgdbm3,libncurses5,libreadline5,openssl,libyaml-0-2,zlib1g'\
                      --maintainer=brendan.ribera@gmail.com
    sudo update-alternatives --install /usr/bin/ruby ruby /usr/bin/ruby1.9.2 500\
                            --slave   /usr/bin/ri   ri   /usr/bin/ri1.9.2\
                            --slave   /usr/bin/irb  irb  /usr/bin/irb1.9.2\
                            --slave   /usr/bin/gem  gem  /usr/bin/gem1.9.2\
                            --slave   /usr/bin/erb  erb  /usr/bin/erb1.9.2\
                            --slave   /usr/bin/rdoc rdoc /usr/bin/rdoc1.9.2

    Vous pouvez utiliser le fichier install-ruby.sh dans l’archive. Donc, si vous avez suivi la manip précédente :

    sudo ./install-ruby.sh

    On vérifie que tous s’est bien passé avec « ruby -v » et « gem -v » (qui doivent retourner respectivement « ruby 1.9.2p290 (2011-07-09 revision 32553) » et « 1.3.7 ») et que gem fonctionne :

    gem install hello

    (qui doit s’exécuter correctement).

    On supprime Freeswitch avec :

    sudo apt-get purge freeswitch freeswitch-sounds-en-us-callie-16000 freeswitch-sounds-en-us-callie-8000 freeswitch-sounds-music-16000

    ou (si vous avez suivi la manip du début) :

    ./install2.sh

    On ajoute le dépôt pour la mise à jour :

    echo "deb http://ubuntu.bigbluebutton.org/lucid_dev_08/ bigbluebutton-lucid main" | sudo tee /etc/apt/sources.list.d/bigbluebutton.list

    Ou ./install3.sh

    On met à jour (il faut répondre Y à la question en fin de MAJ) :

    sudo apt-get update
    sudo apt-get dist-upgrade

    On installe Freeswitch et les API :

    sudo apt-get install bbb-freeswitch-config
    sudo apt-get install bbb-demo

    et pour finir on nettoie et on relance proprement :

    sudo apt-get purge activemq
    sudo apt-get autoremove
    sudo bbb-conf --clean
    sudo bbb-conf --check

    Normalement tout fonctionne. Pour la version en anglais : http://code.google.com/p/bigbluebutton/wiki/08InstallationUbuntu.

    Il reste maintenant à configurer le serveur et votre modem pour permettre un accès externe.

    3 – Configurer l’accès réseau :

    Il n’y a rien de très sorcier. Il faut que vous puissiez configurer votre routeur pour permettre l’accès extérieur et que vous disposiez d’une IP fixe ou d’un dns dynamique.

    Pour les dns dynamique le plus simple et de passez par no-ip ou dyndns. Leur service gratuit est suffisant pour tester.

    Commencer par ouvrir les ports (TCP) suivant de votre routeur : 80 (HTTP), 9123 (partage de bureau) et 9123 (RTMP). La configuration est donc la suivante : port d’entrée et de sortie = le port à ouvrir et IP = IP de votre serveur virtuel.

    Ensuite, si vous utilisez un dns dynamique, il faut le configurer dans votre serveur. On va donc modifier le fichier host et la configuration réseau :

    sudo bbb-conf --setip votreserveurdns.org

    et on ajoute l’info au fichier host. Perso j’utilise nano en ligne de commande car je n’aime pas vim, il n’est pas installé par défaut donc :

    sudo apt-get install nano
    sudo nano /etc/hosts

    et vous ajoutez au fichier : ip.votre.serveur.bbb votreserveurdns.org

    Vous pouvez faire un petit redémarrage du serveur au cas où et c’est bon, vous pouvez enfin tester la dernière version de BigBlueButton et faire des supers webconférences !

    Pour plus d’info et de support : http://code.google.com/p/bigbluebutton/wiki/FAQ

     

  • Libérez vos recherches !

    Libérez vos recherches !

    Lorsque l’on pense à internet on y associe instinctivement l’idée de liberté d’expression ou d’information (en tout cas on le souhaite très fort). Notre génération est dans sa grande majorité consciente des apports d’internet ainsi que de ses dangers et de ses possibilités. De nombreux débats ont été soulevés récemment sur SOPA, ACTA et les différentes lois nationales et internationales « liberticides » ou visant tout du moins à permettre à plus ou moins brève échéance un contrôle accru par nos dirigeants des échanges sur internet. Ces débats on fait prendre conscience (je l’espère) à de nombreux internautes que la question de la liberté sur internet n’était pas si acquise que ça…

    Adepte du logiciel libre depuis plusieurs années maintenant  je suis plus que convaincu par ce modèle de développement aussi bien du point de vue technique que du point de vue de la philosophie sous-jacente de partage, d’échange et d’entraide. J’en profite d’ailleurs pour évoquer une action que viennent de lancer conjointement trois acteurs majeurs du libre en France : https://packliberte.org/.

    Toujours est-il que la question de la liberté d’expression et d’action est assez fortement relayée mais la liberté d’information ? Un débat lancé sur NewsRing hier (et très peu suivi…) m’a relancé sur une information que j’avais déjà diffusée il y a quelques temps mais sans faire de billet sur le sujet : les moteurs de recherches libres. Lorsque nous naviguons sur internet les informations que nous sommes en mesure de consulter sont bien évidemment celles qui ne sont pas bloquées par les FAI (ou tout autre instance) mais surtout, celles que l’on est en mesure de trouver au travers de notre moteur de recherche favori !

    Le débat en question était : « les moteurs de recherches vont-ils restreindre notre perception du monde ? ». En effet, en Europe, 90% des recherches passent par Google. Nos recherches mais également celles des gens qui nous informent ! Sans bien sur imaginer un complot de Google pour dominer le monde (hein ? Qui a dit ça ?), il semble légitime de se poser la question du référencement et du tri de l’information. Les moteurs de recherches sont devenus des outils tellement naturel que l’on ne se pose même plus la question. Qui a entendu parlé de Blackle ? Une version customisée de Google affichant un fond noir plutôt que blanc permettant ainsi d’économiser beaucoup d’énergie au vue du temps passé sur Google ?

    Il s’agit pourtant d’une idée simple, peu contraignante dans son usage quotidien mais qui est passée relativement inaperçue car il ne nous viendrait pas à l’idée de faire une recherche sur « les moteurs de recherches » et surtout de changer nos habitudes.

    L’idée derrière tous ça c’est que finalement, notre crainte – justifiée au non – de la censure gouvernementale est peu de chose face à la menace insidieuse de la manipulation ou de la censure que serait en mesure d’exercer sur nous les moteurs de recherches. Cette censure pourrait de plus être appliquée de manière totalement transparente pour l’utilisateur qui ne verrait tout simplement pas le résultat en question. C’est bien ce qu’il se passe en Chine par exemple.

    Le quasi-monopole exercé actuellement par les grands acteurs de ce marché amène à penser qu’il n’y a finalement pas d’autres alternatives que de compter sur la bonne volontés de ces entreprises…

    Evidemment ce n’est pas le cas, le monde du libre est également de ce combat ! Le problème est toujours le même, relayer l’information.

    Il existe un nombre (restreint) de moteurs de recherches nouvelle générations, des moteurs de recherches libres, anonymes et utilisant des concepts légèrement différents de ce qu’on connait. Plusieurs stratégie sont appliquées allant du méta-moteur de recherche qui réalise ses demandes sur un grand nombre de moteurs de recherches au moteur de recherche en peer-to-peer comme Yacy.

    Evidemment je suis plus séduit par l’idée de Yacy car il me semble présenter l’alternative la plus viable à long terme pour ce qui est des garanties de transparence. L’idée est tout simplement d’avoir un moteur de recherche peer-to-peer. Sa puissance s’accroit donc avec le nombre d’utilisateurs, il est entièrement décentralisé (tous les « peers » sont égaux et il n’y a pas un organisme administratif central) et il n’est pas censurable et ne stocke pas le comportement des utilisateurs.

    FSCONS: YaCy Demo from Michael Christen on Vimeo.

    Fonctionnant sous toutes les plateformes et facile à installer, il ne reste plus qu’a ce que tous le monde s’y mette @(^_^)@

    Il existe bien sur d’autres initiative comme seek, nutch, etc…

    Pour aller plus loin :

     

  • Gnome-Shell le retour

    Gnome-Shell le retour

    J’ai changé de PC et cela m’a amené à ré-installer Ubuntu 11.10 sur un PC Windows 7 tout propre. L’installation n’a pas posé de problème en elle-même mais j’ai cependant constaté que Unity se lançait par défaut en 2D. L’accélération graphique n’était pas disponible…

    Mon Pc a comme carte graphique une Nvidia GeForce GT 520M. Le pilote supplémentaire étant bien installé, j’ai commencé à chercher la raison de la désactivation de la 3D. Le retour de la commande suivante :

    /usr/lib/nux/unity_support_test -p

    M’indiquait une erreur de segmentation et un soucis avec OpenGL. En plus, ma batterie semblait se vider passablement vite ! Après quelques recherches, je suis tombé sur bumbleblee et optimus. Il s’avère que les pc récents contiennent souvent deux cartes graphiques, une Nvidia et une Intel. les pilotes Windows sont en mesure de gérer cette configuration mais elle a tendance à poser problème sous Ubuntu. Les cartes sont mal gérées et consomment toutes les deux de la batterie (même celle qui n’est pas utilisée). Pour résoudre ce problème, il faut suivre les indications disponibles ici : http://forum.ubuntu-fr.org/viewtopic.php?id=565321. En voilà un résumé :

    On ajoute les ppa pour Bumbleblee et les derniers pilotes stables de Nvidia :

    sudo apt-add-repository ppa:bumblebee/stable sudo add-apt-repository ppa:ubuntu-x-swat/x-updates

    On met à jour et on installe bumbleblee :

    sudo apt-get update sudo apt-get install bumblebee

    On lance le tout (NOMDUTILISATEUR doit être remplacé par votre login):

    sudo usermod -a -G bumblebee NOMDUTILISATEUR 

    Après ça tout est rentré dans l’ordre chez moi.

    Sinon, je suis repassé à Gnome-Shell :

    Le fond d’écran est dispo ici : http://wallpaperswide.com/drops_5-wallpapers.html

    Le thème Gnome-Shell s’appelle Nord et il est dispo ici : http://0rax0.deviantart.com/art/GNOME-Shell-Nord-214295138

    La police Aurulent ici : http://www.dafont.com/fr/aurulent-sans.font

    Le thème étant transparent, il faut désactiver la barre de menu de Unity :

    sudo apt-get autoremove appmenu-gtk appmenu-gtk3 appmenu-qt

    Le thème gtk Zukitwo : http://lassekongo83.deviantart.com/art/Zukitwo-203936861

    Les icônes Faience : http://tiheum.deviantart.com/art/Faience-icon-theme-255099649

    Sinon, je suis tombé sur un nouveau derawtiseur dont je n’avais jamais entendu parlé : Photivo. Il a l’air vraiment pas mal. Un test dès que possible.

    En attendant, pour l’installer :

    sudo add-apt-repository ppa:dhor/myway
    sudo apt-get update
    sudo apt-get install photivo

    Et pour plus d’infos : http://photivo.org/photivo/start

  • Canon IXUS 220HS

    img_0239

    Hé bé, ça fait un bon moment que je n’ai rien posté à propos de photographie ! Je commence à avoir un tas de photos qui s’accumulent sur mes cartes SD.

    Comme je l’avais dit, je recherchai un appareil photo compact en complément de mon reflex (le D7000 est un peu gros pour l’avoir tout le temps avec soit…). J’ai choisi le Canon IXUS 220HS qui présente l’avantage d’être vraiment compact (il tient dans la paume de la main) et d’avoir, d’après les différentes critiques, une bonne tenue des hauts ISO. En plus, pour ne rien gâcher, on le trouve à moins de 150 euros.

    Ça fait peux de temps que je l’ai et je n’avais pas vraiment fait l’effort de le tester autrement qu’en bloc-note pur et dur. A l’usage, il s’avère tenir ses promesses. Les photos à 1600 ISO sont exploitables, il est très petit, il n’y a pas besoin de le recharger trop souvent et il fait dans l’ensemble de bonnes photos. Il propose tout une panoplie de filtres amusants et facilement utilisables. C’est donc pour moi le parfait compagnon à garder dans sa poche au quotidien.

    Voilà quelques photos prisent durant noël et brutes de capteur (aucune retouche si ce n’est une réduction pour la mise en ligne) :

  • Fabriquer sa guitare – on récapitule

    Fabriquer sa guitare – on récapitule

    Histoire de synthétiser un peu, j’ai décidé de faire un post « bonus ». J’ai traduit le manuel de SAGA que je trouve vraiment bien fait. Je pense que je n’ai pas le droit puisqu’il doit être soumis à un copyright mais bon, on verra bien… J’ai également scanné les schémas qui me semblaient intéressants :

    Dans le fichier pdf, j’ai aussi copier-coller des articles trouvés sur internet qui m’ont servi. J’ai indiqué les sources et ils peuvent être trouvé ici :

    L’idée c’était pour moi d’avoir un fichier général, une sorte de road-book. La traduction du manuel de Saga est faite un peu à la ouenegain. Il y avait beaucoup de vocabulaire technique et j’ai traduit un peu comme je le sentais…

    En espérant que ça puisse servir !

    Fabriquer sa guitare

    Pour finir, les liens sur les différents articles du blog qui traite du projet de fabrication de la guitare :

    J’ai encore sous le coude mon article sur les derawtiseurs libres et le test du Ixus 220 HS histoire de me re-pencher un peu sur la photo. Comme je n’ai pas ou quasiment pas allumer mon ordi des vacances, rien n’est près donc à venir…

     

  • Fabriquer sa guitare – Part 5

    Fabriquer sa guitare – Part 5

    Ça y est, c’est fini !

    Et on est pas déçus du résultat. Quelques ajustements ont dû être fait sur le programme initial.

    Je confirme que les connecteurs inspirent confiance, on a finalement souder les connecteurs avant de placer les goulottes thermo-retractables.

    Astuce : bien penser à tester la guitare avant de fixer les potentiomètres et le sélecteur de micro. Ça évite d’avoir à tout redémonter si ça ne fonctionne pas et surtout ça permet de bien placer les potentiomètres dans l’ordre…

    En fait, lors du premier branchement de la guitare, aucun son n’est sorti. Je n’avais pas pensé à protéger les contacts des potentiomètres…comme ils sont directement sur la cage de faraday ça fait une masse et ça court-circuite tout. J’ai simplement placé du scotch d’électricien sous les contacts et tout est rentré dans l’ordre. Pour tester le sélecteur de micro et le mettre dans le bon sens, il suffit de brancher la guitare puis de mettre le sélecteur vers le haut et d’appliquer la tête du tournevis sur le micro du manche pour voir si ça fait du bruit. Si ça fait ploc-ploc et que le sélecteur est vers le haut sur le corps de la guitare c’est bon !

    Pour finir, précision sur le manque de motivation pour le ponçage et le polishage de la guitare. Sur le manche de la guitare, le fait de ne pas poncer rend la surface assez peu agréable pour jouer. On a donc finalement décidé de passer du polish sur le manche et le dos de la guitare. Ça fonctionne très bien : on passe du 400 puis du 600 ou juste du 600 (ou plus fin en fonction de la qualité de la peinture) puis on polish jusqu’à ce que ça brille. Ça demande pas mal de temps (surtout avec du polish pour vitre qui est super fin !)  et ça fait super peur parce qu’on ne veut surtout pas faire sauter la peinture et le verni et que juste après avoir poncé c’est pleins de rayures et tout terne. Au final en prenant son temps on arrive à avoir une super surface qui brille et qui glisse bien (il reste des micro-rayures, il faudrait lustrer mais on verra plus tard) :

    Il faut également régler la guitare : l’action de la guitare est un peu haute et le tune-o-matic fait des frizes bizarres. D’après le mode d’emploi le sillet de tête est sensé être parfaitement réglé. Il me semble vraiment haut mais comme on ne peut pas le détacher il faut limer les sillets pour l’adapter. Ça prend du temps mais c’est pas très difficile. Pareil pour le tune-o-matic, si les cordes frizes à vide et qu’elles ne semblent toucher nulle part, il suffit de régler le tune-o-matic et les choses rentrent dans l’ordre. Je n’ai pas touché au truss-road, trop peur de faire une bêtise.

    Pour conclure, c’est vraiment une bonne expérience de monter sa guitare, le kit sonne bien et ce n’est pas très compliqué. On se fait quelques frayeurs et on crains de faire des bêtises mais bon rien n’est irréparable, il suffit de prendre son temps !

  • Configurer Unity

    Configurer Unity

    Je me plaignais il y a quelques temps du fait que Unity soit devenu l’interface par défaut d’Ubuntu. J’ai donc passé pas mal de temps à mettre gnome-shell en place et à chercher toute sorte de bidouilles pour avoir une bonne intégration de mon bureau. N’y parvenant pas parfaitement, je me suis décidé à changer de tactique et donc, à donner sa chance à Unity. J’ai fini par obtenir une configuration de bureau que je trouve pas mal et comme je vais bientôt changer de PC, je me fais une note récapitulative et j’en profite pour vous la faire partager.

    On commence par installer Ubuntu tweak qui va permettre de régler plus finement le bureau aussi bien sur les paramètres de Unity que sur le thème du bureau.

    Personnellement je trouve assez contraignant de devoir aller chercher ma barre Unity avec une touche ou en passant la souri. Je préfère la laisser affiché en permanence. Cette option est disponible dans Ubuntu tweak. Voilà à quoi ressemble mon bureau et mes fenêtres :

    J’utilise le thème Gtk et le thème de fenêtre Zukitwo avec les icônes Faenza. J’ai également ajouté un certain nombre de programmse qui tournent en tâche de fond : le terminal Guake bien sur ainsi que des Screenlets (EventCal connecté à mon agenda Google Calendar et Freemétoweather). J’ai installé le calendrier d’évolution en le connectant à mon agenda en ligne ce qui mer permet d’avoir mes rendez-vous et d’en ajouter directement dans le calendrier du bureau.

    J’ai également ajouté le plugin Jamendo à Banshee et configuré Gwibber avec mon compte Twitter :

    Pour finir j’ai adapté un script conky (trouvé sur Tux-planet il me semble) pour y ajouter les mails et le morceau en cour sur Banshee. Voilà le script au cas où :

    use_xft yes
    xftfont 123:size=8
    xftalpha 0.1
    total_run_times 0
    own_window yes
    own_window_type override
    own_window_transparent yes
    own_window_hints undecorated,below,sticky,skip_taskbar,skip_pager
    double_buffer yes
    minimum_size 250 5
    maximum_width 700
    draw_shades no
    draw_outline no
    draw_borders no
    draw_graph_borders no
    default_color white
    default_shade_color red
    default_outline_color green
    no_buffers yes
    uppercase yes
    cpu_avg_samples 2
    net_avg_samples 1
    override_utf8_locale yes
    use_spacer left

    # Frequence de mise a jour (secondes)
    update_interval 1

    # Position en bas a droite
    alignment bottom_left

    # Decalage par rapport aux bordures
    gap_x 100
    gap_y 40

    TEXT
    ${color EAEAEA}${font GE Inspira:pixelsize=55}${alignr}${time %H:%M}${font GE Inspira:pixelsize=18}
    ${voffset 10}${alignr}${color EAEAEA}${time %A} ${color D12122}${time %d} ${color EAEAEA}${time %B}
    ${font Ubuntu:pixelsize=10}${alignr}${color D12122}HD  $color${fs_used /} / ${fs_size /}    ${color D12122}RAM  $color$mem / $memmax     ${color D12122}CPU  $color${cpu cpu0}%  ${color D12122}MAIL  $color${pop3_unseen nom_serveur login mdp -i 60}
    ${if_running banshee}
    ${color D12122}Artist : $color${exec banshee –query-artist | cut -d « : » -f 2} ${color D12122}Album :$color${exec banshee –query-album | cut -d « : » -f 2} ${color D12122}Title :$color${exec banshee –query-title | cut -d « : » -f 2}
    $endif

    Voilà, voilà, rien de bien compliqué mais je trouve que ça rend tout de suite le bureau d’Ubuntu plus praticable !
    Je referais prochainement une note sur les derawtiseur libre car il y a eu beaucoup d’évolution et il est temps que je fasse une mise à jour …

  • Fabriquer sa guitare – Part 4

    Fabriquer sa guitare – Part 4

    Roulement de tambours…ça commence à prendre forme mais il reste encore du travail ! J’ai commencé à monter les potentiomètres, les micros et le sélecteur de micro. Les câbles sont en places mais pour le moment je n’ai rien soudé. Au départ, j’avais envisagé de faire sauter les connecteurs et de souder les fils pour un meilleur résultat. Finalement, les connecteurs m’ont l’air pas mal et des gaines thermos-rétractables sont fournies. Je crois que je vais utiliser les connecteurs et les souder pour plus de sécurité.

    Je ne sais pas du tout si j’ai mis le sélecteur de micro dans le bon sens…je verrais bien le résultat en branchant la guitare !

    Ça commence à avoir quand même un peu plus d’allure. J’ai monter les mécaniques sur la tête mais sans fixer le manche (c’est plus simple pour travailler sur le corps).

    Dès que le câblage sera fini et que toute la quincaillerie sera en place, il restera encore le réglage de la guitare (action des cordes, hauteur des micros, etc.). Le truss road est déjà réglé normalement, c’est déjà ça !

    Voilà les photos intermédiaires :