Catégorie : Actualité

  • Rahmsès II

    Rahmsès II

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Ramesses_II_in_the_Turin_Museum24.jpg
    Statue of a young Ramesses II in the Egyptian Museum of Turin

    C’est marrant quand même comme certaines histoires sont assez fantastiques. hier j’ai entendu à la radio une émission sur Ramsès II et plus particulièrement sur ce qui lui est arrivé après sa mort :

    [audio:https://www.rienadire.fr/wordpress/wp-content/uploads/2011/05/11739-04.05.2011-ITEMA_20283618-0.mp3]

    Ce que je trouve fascinant dans cette histoire, en dehors du fait qu’il s’agisse d’un pharaon qui régna durant 67 ans et qui était roux, c’est que la momie a également eu sa propre vie !

    Lorsque la tombe de Ramsès II a été retrouvé son corps n’y était plus. Quelques 200 ans après sa mort le clergé, inquiet des violations des sépultures royales, décida de cacher les momies des plus grands pharaons.

    Cette cachette à finalement été découverte en 1881 par Gaston MASPEREO.

    Débandelleté en 1886, la momie est ensuite conservée en Égypte. On constate dès 1907 une contamination de la dépouille par des micro-organismes. En 1975, inquiet de l’état de la momie, les égyptologues informent le gouvernement égyptien de la nécessité de faire quelque chose. Cependant, le musée du Caire ne dispose pas d’infrastructures suffisantes et le conservateur du musée ainsi que le président égyptien sont retissant à l’idée de laisser la momie quitter l’Égypte. Le problème est finalement réglé grâce à la France qui propose que la momie de Ramsès II soit accueilli comme un chef d’état ! Ramsès II est donc arrivé le 26 janvier 1976 au Bourget, il a même visité la place de la concorde pour voir l’obélisque et la momie a ainsi pu être sauvée.

    L’affaire resurgit en 2006 quand le fils d’un membre de l’équipe scientifique ayant étudié les échantillons de la momie cherche à vendre une mèche de cheveux de Ramsès II sur internet (toute l’explication ici). Cette histoire a créé un incident diplomatique !

    La dernière question qui se pose actuellement est de savoir à partir de quand un corps humain devient un objet et donc, la légitimité de l’exposition des momies dans les musées.

    Voilà voilà, je trouve que c’est fou de voir le « pouvoir » dont dispose encore les momies de nos jours.

    Quelques liens:

  • Le musée Grévin

    d7k_1973

    Je viens de me rappeler que j’avais fait quelques photos au musée Grévin pour les 50 ans de mon père. Comme il s’agit plus de photos souvenir que de photos « artistiques », je les livre brut de pomme. C’est la première fois que je visitais le musée Grévin, certaines statues sont criantes de vérité et d’autres nettement moins ! Dans tous les cas, c’est marrant à voir mais l’ambiance lumineuse (très sombre) complique pas mal pour la photo. Je n’avais emmené que mon 50 mm comme il est très lumineux, j’ai tout fait sans flash à pleine ouverture. Ça permet aussi de masquer la foule (il y a beaucoup de gens et c’est très dur de ne pas les faire figurer sur les photos).

  • Maariooo !!

    Maariooo !!

    Les gens sont fous (ou balaises, je sais pas encore). Comme ça fait un bon moment que je n’ai pas posté, voilà un petit billet sorti de nulle part. Quelques vidéos de gens un peu fan de Mario. Je trouve que le court métrage est juste excellent. Le gars qui fait un jeux vidéos en stop motion est juste dingue, les free-runners sont trop balaise et le pianiste est pas mal non plus !


    Le stop-motion :

    Les free-runners :

    et un pianiste :

  • Le culte du cargo

    Le culte du cargo


    Voilà une histoire dont je n’avais jamais entendu parlé mais que je trouve édifiante : « le culte du cargo ».

    Il s’agit d’un culte messianique adopté simultanément et avec ferveur dans la quasi totalité de la Mélanésie à partir du début de la colonisation et jusqu’aux années 70. Les indigènes partant du constat que les colons blancs ne travaillaient pas et qu’il leur suffisait de parler dans des boites (des radios…) pour faire venir tout ce qu’ils voulaient aussi bien en nourriture qu’en matériel divers via des « cargos » (appellation générique pour les bateaux ou les avions). Ils décidèrent de court-circuiter les colons et d’invoquer eux même des cargos afin de reprendre le contrôle et d’avoir toutes ces choses (qui pour eux étaient forcément fabriquées par des entités divines, les boites de conserves et les groupes électrogènes ne courraient pas les rues avant l’arrivé des colons). Ils construisirent donc des radios en bambou, des pistes atterrissage et des tours de contrôle en bambou pour faire venir les « cargos ».

    Je trouve ce phénomène tout à fait fascinant. Voilà une vidéos qui en parle et quelques sites qui donnent plus d’infos :

     

  • Sénégal – Blurb

    Ça y est, mon livre photo Blurb du Sénégal est fini. Contrairement à celui de l’Inde j’ai choisi de mettre quasiment que des photos (et une par page…).

  • Darktable git 0.8 et style Sénégal

    Darktable git 0.8 et style Sénégal

    Ça fait un moment que je n’ai pas fait un billet sur Darktable (d’autant  plus que la version 0.8 est sortie). Cette version apporte des améliorations sur la rapidité, sur l’interface, plus d’options et de nouveaux outils (ci-dessus, récupération des hautes lumières, tone mapping). On trouve maintenant des options générales :

    Le panneau d’outils de développement s’est encore amélioré avec plus d’outils, des favoris, etc. L’outil soften par exemple (pareil pour l’outil égaliseur qui s’est carrément amélioré avec pleins de nouveaux presets) :

    Ou encore l’outil vignetage qui s’est grandement amélioré (c’est super bien pensé leur truc !):

    Il y a même un outil hdr (que j’ai pas encore testé) uniquement dispo pour les raw :

    J’en profite pour faire une sorte de tuto sur le style « Sénégal » (en gros augmenter le contraste local, la netteté, la clarté, vigneter et faire un virage de couleur dans les tons ocre). On commence avec l’image initiale :

    On récupére les hautes lumières :

    On renforce la netteté et on applique une courbe de contraste moyen :

    On applique le preset « clarté(subtil) » avec l’égaliseur :

    On applique le vignetage et un virage ocre :

    Le tour est joué, voilà le résultat :

  • John west

    J’avais envi de revoir cette pub qui m’avait marqué (et me fait régulièrement penser « oh look, an eagle ! »

    Il s’avère qu’il y a une suite visible ici : culture pub (c’est le seul endroit ou je l’ai trouvé et je n’ai pas pu désactiver l’auto-play dans le code pour l’inclure…).

    Et un « remake » :

    Enfin, une autre pub de John west mais pour le thon :

  • La journée de l’eau et BFS

    La journée de l’eau et BFS

    Avant hier c’était la journée de l’eau, c’est vrai que la question de la ressource en eau potable s’est étonnement éclipsée face au pétrole et au CO². Voilà un clip pour nous le rappeler :

    Solidarités International et BDDP Unlimited veulent faire couler de l’encre from BDDP Unlimited on Vimeo.

    Le site de la pétition : http://votregouttedeau.org/

    Tant qu’on y est (et qu’on parle de pétrole), une autre nouvelle qui m’a interpelée : on commence à entendre parler du « pétrole bleu » déposé par la société BFS (Bio Fuel System). Il s’agit d’un procédé de création de pétrole à base de micro-algues.

    Ce qui est amusant c’est que le business modèle repose sur un éclatement de la production dans le sens ou, classiquement, un business plan se concentre sur le produit et cherche à le rendre rentable. Dans ce cas, le but est de créer de la biomasse puis de la convertir en pétrole. Dans la chaine de production on utilise en entrant le CO² d’usines par exemple, et on récupère des micro-algues que l’on transforme. Lors de la transformation on obtient le pétrole mais aussi d’autre composants comme des omégas 3.

    Le but c’est de rendre rentable le projet en vendant aussi bien le produit (« le pétrole bleu ») que les « déchets » ou pourquoi pas les crédits CO². L’idée est intéressante dans le sens ou c’est une autre conception du marché. Par contre je ne suis pas convaincu que la solution à « on à plus assez de pétrole » soit d’en créer à partir d’algue. Ça ne règle pas les problèmes de sur-consommation et on est pas prés de responsabiliser les gens et de réduire les émissions de gaz à effet de serre…. (ce qui est rassurant c’est que les rendements sont largement insuffisant pour le moment).

    Voilà le film de présentation de la société BFS :

     

    et le schéma de production :

    Pour plus d’informations :

    PS : c’est marrant parce que pour le business plan que j’ai fait avec des amis en 2ème année d’école d’ingénieur on avait eu l’idée de prendre la production de bio-carburant à partir de mirco-algues comme produit.

  • Variations

    Variations

    Hop, un petit post sur la variation. On commence par la variation de traitement numérique. C’est juste qu’en traitant cette image, j’ai fait plusieurs interprétation sans vraiment savoir laquelle retenir… Je crois que je préfère celle là mais sans certitude.

    Voilà les autres essais :

    J’aime bien celle là aussi, c’est un traitement que j’utilise régulièrement.

    En voilà encore deux autres :

    Et une autre variation (à la prise de vue cette fois ci) parce que je trouve qu’elle illustre parfaitement la problématique du choix de l’exposition dans l’interprétation photographique. Voilà trois photos prisent à Gergovie au même moment et à la même sensibilité  (ISO 400) mais à : 1/250 f 6,3

    à 1/25 f 6,3

    et enfin, la dernière prise de vue, celle qui correspond à mon choix d’exposition : 1/80 f 6,3

    La première correspond aux réglages préconisés par le posemètre de l’appareil, le second donne une interprétation totalement différente de la photo. Cela prouve l’intérêt du mode manuel plutôt que tout automatique. Ça peut éviter du temps de retouche sur ordinateur !

  • Le Sénégal après traitement et The Commonfield

    Le Sénégal après traitement et The Commonfield

    d7k_1537-85

    Je commence par The Commonfield de Emerald Park [audio:http://www.rienadire.fr/player/mp3/The Commonfield.mp3] trouvé sur Jamendo comme d’habitude (tout l’album est bien)

    Je poursuis par le Sénégal. J’ai fait une sélection (pas vraiment drastique puisqu’il reste quasiment 130 photos) sur mes photos du Sénégal.

    J’ai ensuite pris le temps de les traiter en suivant les règles suivantes : augmentation du contraste local, diminution du contraste global, léger virage jaune, augmentation de la plage dynamique pour donner un effet HDR et récupération des hautes lumières. J’aime bien le résultat même si ça peut sembler assez poussé.

    En plus comme la qualité du livre couverture dure et papier mat de Blurb était vraiment excellente, je viens de finir un portfolio avec ces photos. Contrairement à mon album sur l’Inde ou je voulais surtout garder un souvenir du blog et du séjour là j’ai privilégié les photos. Donc, quasiment une photo par page, il me tarde de le commander.

  • Paths through Utopia

    Paths through Utopia

    J’ai commencé il y a quelque temps un livre-film intitulé « Les sentiers de L’UTOPIE » d’Isabelle Fremeaux et John Jordan aux éditions La Découverte. Pour ne pas faire compliqué, je cite la quatrième de couverture :

    À la fois récit de voyage et documentaire fictionnel, ce livre-film propose un périple réel et imaginaire, une exploration lancée à la découverte de formes de vie postcapitalistes.

    Pendant près d’un an, Isabelle Fremeaux et John Jordan sont partis sur les routes européennes, à la rencontre de celles et ceux qui ont choisi, ici et maintenant, de vivre autrement. Ils ont partagé d’autres manières d’aimer et de manger, de produire et d’échanger, de décider des choses ensemble et de se rebeller.
    Depuis un « Camp Climat » installé illégalement aux abords de l’aéroport d’Heathrow jusqu’à un hameau squatté par des punks cévenols, en passant par une école anarchiste gérée par ses propres élèves, une communauté agricole anglaise à très faible impact écologique, des usines occupées en Serbie, un collectif pratiquant l’amour libre dans une ancienne base de la Stasi ou une femre ayant aboli la propriété privée, ils ont découvert des Utopies bien vivantes dans ces interstices invisibles du système.

    De cette expérience a émergé Les Sentiers de l’Utopie. Le texte est un récit captivant, qui raconte la vie de chaque communauté, ses pratiques et son histoire. Le film, un docu-fiction tourné pendant le voyage, se présente comme un road-movie poétique situé dans l’avenir. Les personnages et les lieux circulent du livre au film et, pas à pas, laissent deviner, dans la brèche du présent, les scintillements d’un autre avenir possible.

    Le livre est vraiment un bel objet en lui même, il est illustré, contient des photos et les textes sont bien rédigés.

    Un film accompagne le livre, il vient compléter la lecture ou l’introduire (dans mon cas l’introduire puisque j’ai regardé le film avant de débuter le livre). Voilà le trailer du film :

    Paths Through Utopias (trailer / french) from electronicsunset on Vimeo.

    Il y a également des sites internet qui accompagne le tout : l’ancien en anglais et le nouveau en français.

    J’en suis à peine à la moitié mais je dois dire que je suis impressionné par les différentes initiatives visitées. J’ai appris beaucoup de chose sur la permaculture, la guerre civile espagnol, etc. L’école anarchique en Espagne est juste fascinante ! En tout cas, je conseil la lecture de ce livre qui est passionnant.

  • Hank Drum, le retour !

    J’ai parlé il y a quelque temps des Hangs et de leur alternative bon marché: les Hanks drum. Comme j’avais bien envie d’en avoir un mais pas forcément de dépenser 300 euros pour l’acheter (ou plus en matériel pour le fabriquer…), j’ai décidé de tenter quelque chose. J’ai donc recherché un moyen économique d’en bricoler un et voilà le résultat. Le son est sympa et la vidéo prise avec mon appareil photo ne lui rend pas vraiment hommage (en plus comme je suis particulièrement peu doué en rythme on doit pouvoir faire bien mieux avec ce type d’instrument).

    L’instrument est construit à partir de deux culs de poule trouvés au rayon saladier à Géant Casino pour 3,8 euros. J’ai découpé à l’aide d’une scie à métaux des lamelles de tailles différentes sur le haut (c’est la partie dangereuse de la fabrication).

    Je me suis concentré sur une demi-sphère pour les notes parce qu’en faisant tout le tour c’est plus dur de jouer. Par contre ça peut permettre d’avoir plus de notes. Plus la lamelle est courte et fine plus le son est aiguë. Pour l’accordage, c’est au pifomètre. Je taille une lamelle, je tape dessus pour voir le son et je re-taille jusqu’à avoir un truc cool.

    Pour la caisse de résonance, j’ai pris le second cul de poule que j’ai percé. J’ai ensuite assemblé les deux parties à l’aide de colle néoprène (j’ai essayé avec de la glue mais c’est trop sec et le son devient plus métallique).

    Voilà une petite vidéo du résultat. Comme je l’ai dis le son est quand même un peu plus ample en vrai (et je ne sais pas jouer de percussions) :

    J’en profite pour dire que l’outil gratuit : videoToFlashConverter est vraiment nickel pour transformer simplement les vidéos .mov de l’appareil photo en .flv.