Y’a des gens balaises quand même, ce gars par exemple a fabriqué une guitare en Smartphone…
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Concours photos
Les villes de Royat et Chamalière organisent un concours photos sur le thème de leur patrimoine « touristique ». Pour m’occuper j’ai décidé d’y participer. Ce sera la première fois que je m’inscris à un concours photos et que je photographie en ayant un sujet et un but précis en tête. On peut présenter 3 photos max et elles doivent représenter le patrimoine bâti et culturelle de ces villes. Par facilité, j’ai fais les photos en numérique plutôt qu’en argentique (au format raw par contre pour pouvoir les développer moi même). Voilà plusieurs portfolios que j’ai composé à partir de mes prises de vues.
Mon préféré :
Par contre il est très orienté sur le côté religieux (toutes les photos ont été prises à l’église de Royat). Mon second préféré, en couleur cette fois et qui colle plus au thème :
Le même mais traité dans des tons sépias :
Un autre en Noir et Blanc :
Et pour finir, un Portfolio un peu plus « poétique »:
j’ai fait tirer en A4 les portfolios 1 et 2, je sais pas encore avec lequel je m’inscrirais. Il faudrait aussi que je réfléchisse à un titre pour les photos…
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La Bourgogne en Noir et Blanc
Voilà mes photos de ce week-end en Bourgogne (négatifs scannés). Avant la galerie, je vais en commenter une ou deux :
il s’agit d’un écran de réalité augmentée à Cluny, il pivote sur place et permet de visualiser grandeur nature la vue que l’on aurait si le bâtiment était intact (il se base sur la luminosité ambiante pour donner une vision réaliste). C’est vraiment bien fait. En fait on voit ça :
Pour finir avec les commentaires, voilà un mouton sculpté visible dans l’exposition d’Art roman qui m’a assez amusé !
Et le reste :
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Petit séjour en Bourgogne
Ce week-end, on a profité d’un coffret smartbox pour aller faire un tour en Bourgogne. En fait, on avait eu l’occasion de passer à Cluny mais sans visiter et ça avait l’air super sympas. Ce coffret nous à donc permis d’aller dormir à Levernois (à 5 mn de Beaune). Steph a pu avoir son vendredi et moi aussi. Nous somme donc parti vendredi matin pour visiter la ville de Cluny puis nous avons rejoint notre super hôtel (un trois étoiles avec piscine et balcon, super classe).
Cluny c’est vraiment magnifique d’autant que la visite est gratuite pour les moins de 25 ans ressortissant de l’UE et qu’il y a en ce moment une exposition sur l’apogée de l’art Roman. Le seul point négatif c’est qu’en réalité le monastère a été complètement détruit, il ne reste qu’une très petite portion (qui donne quand même une bonne idée de la taille gigantesque que ça devait avoir…et puis il y le film en 3D pour se rendre compte !).Nous nous somme ensuite rendu ensuite à Beaune pour poursuivre notre week-end.
Notre hôtel était vraiment super bien surtout qu’il nous offrait en plus de la nuit et du petit déjeuné, la visite d’un Château avec dégustation. Samedi matin, nous avons donc pu nous rendre au château de Pommard pour visiter le domaine et faire une dégustation. Encore une fois, chance incroyable, la visite comprenait le domaine, les caves, la dégustation, leur musée de la vigne et surtout une expo temporaire de Picasso. Le domaine a été racheté récemment et depuis, le Pommard ne se vend que sur le domaine. Pour attirer plus de monde, ils exposent donc régulièrement des collections privées de grand artistes. Il y a par exemple dans la cours deux orignaux de Dali !
Le vendredi soir nous avons mangé à Beaune (galère pour trouver un resto sans avoir réservé !). Il pleuvait et nous avons vu un magnifique arc-en-ciel et on en a profité pour faire un repérage sur notre visite du lendemain..
Le samedi, le temps était parfait, on est donc aller à Pommard le matin puis, de retour à Beaune, on a pris un passe 3 musées (Les Hospices de Beaune, le musée du vin le musée des Beaux-Arts). Les Hospices sont vraiment impressionnants avec leurs toits colorés et le plafond peint.
Au musée des beaux Arts, j’ai découvert Hyppolyte Michaud, un artiste Beaunois que j’ai trouvé intéressant (son autoportrait est saisissant,
on dirait qu’il sort du tableau). Le musée du vin était pas mal mais un peu vieillot (par contre on a vu un reportage de 1943 trop bien sur la fabrication des tonneaux).On a aussi fait un tour dans la cathédrale :
L’extérieur est plus joli que l’intérieur (la scène, les éclairages et les sièges du festival de musique baroque gâché un peu). En tous les cas, la Bourgogne c’est vraiment sympas, ça vaut le détour.
Pour finir voilà quelques photos supplémentaires (une bonne partie des photos numérique ont été prisent par Steph, moi j’ai porté ma pellicule à developper et je vais chercher mes tirages demain…) :
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Pousse petit Bonsaï, pousse…Aarrgh non arrêtes !!! pas comme ça…
Où on se rend compte que la hauteur change le point de vue.
J’ai décidé de faire un point Bonsaï ce qui m’a amené à les déplacer pour les photographier. Le ficus Ginseng se porte bien, il fait des feuilles et il grandit tranquillement.
J’ai mis l’érable dans un pot à Bonsaï, il est content, il pousse gentiment.
Par contre, le Murraya… Je me rend compte que la vision que j’en ai de haut est totalement différente de celle que l’on a lorsqu’on se met en face. L’arrivée de l’été lui a fait du bien (surtout que je l’avais pas mal taillé donc il paraissait tout pelé…), maintenant il fait plein de nouvelles branches et feuilles dans tous les sens, c’est pas très esthétique. Je pense que je vais le laisser se remplumer et attendre l’an prochain pour le tailler à nouveau proprement.
J’ai aussi penser à leur mettre de l’engrais…une fois, il faudra que j’en remette un peu peut-être, ça leur avait bien plu.
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Les tours du silence – Zoroastrisme

La tour du silence à Bombay. En ce moment je lis le « Petit traité d’histoire des religions » de Frédéric LENOIR, ce livre est vraiment génial. Je sais enfin d’où vient « ainsi parlé Zarathoustra » (en fait c’est un poéme philosophique de Nietzsche). Le nom Zarathoustra signifie « celui à la lumière brillante » ; c’est le nom avestique de Zoroastre, prophète et fondateur du zoroastrisme, l’ancienne religion perse. Le zoroastrisme est une réforme du mazdéisme, réforme prophétisée par Zarathoustra, dont le nom a été transcrit Zoroastre par les Grecs (Ζωροάστρης, Zōroastrēs). Cette réforme, fondée au cours du Ier millénaire av. J.-C. dans l’actuel Kurdistan iranien (Iran occidental), est devenue la religion officielle des Perses sous la dynastie des Sassanides (224-651), jusqu’à ce que l’islam arrive, même si cette religion a réussi à se fondre dans le patrimoine culturel iranien. En effet, les iraniens indépendamment de leur religion, accordent beaucoup d’importance aux fêtes zoroastriennes.
Le zoroastrisme est la première religion monothéiste dont Ahura Mazdâ (pehlevi Ohrmazd) est le dieu, seul responsable de la mise en ordre du chaos initial, le créateur du ciel et de la Terre.

Temple du Feu de Yazd. Persécutés par les musulmans, ils ne pouvaient plus pratiquer leur culte. La plupart des Perses se convertirent à l’Islam mais le culte zoroastrien persista chez les Guèbres, au centre du plateau iranien, à Yazd et Kerman. Cependant, de nombreux Persans s’installèrent en Inde, tout particulièrement à Bombay (Mumbai). Ils contribuèrent à développer la

oiseau VAREGHNA représentant la "Xvarnah", la gloire royale, le culte d'Ahura Mazdâ est aniconique ville qui devint leur centre religieux. Ces Persans y furent appelés Pârsîs. Il existe d’autres petites communautés parsi aux États Unis et dans le monde anglo-saxon. Leur population décroît cependant régulièrement partout car les Pârsîs refusent les conversions et pratiquent un mariage obligatoire strictement endogamique.
L’élément qui m’a le plus intrigué, c’est l’histoire des tours du silence. Les zoroastriens n’enterrent pas leurs morts : le corps est impur, il ne faut pas souiller la terre nourricière. Les corps des défunts sont placés dans des , où ils seront déchiquetés par les oiseaux de proie. Le sol de la tour est couvert d’un dallage de pierre, afin de protéger la terre de toute souillure. Seuls les os (ou ce qu’il en reste) pourront être ensevelis dans le trou circulaire situé au milieu de la tour.

Dakhmeh à Yazd. La vie étant conçue comme un don d’Ahura Mazdā, la mort ne peut être considérée qu’avec horreur. On pense que la décomposition du corps est l’œuvre d’un démon. Des Parsis formant une sorte de caste, les Nasālāsar sont chargés d’emmener les morts dans des « Tours du Silence », appelées dakhmā par les Parsis. L’âme du mort reste trois jours dans la Tour. Le quatrième jour, elle la quitte, mais elle doit alors franchir un pont. À ce stade, se produit une manière de jugement : l’âme du juste franchit le pont et accède à la Maison des Chants, tandis que celle du méchant tombe dans les enfers. Cependant, toutes les âmes jouiront de l’instauration d’un paradis terrestre consécutive à la victoire d’Ahura Mazdā sur l’Esprit du Mal. Il s’agit d’une résurrection diffèrant de celle des chrétiens. L’enfer des zoroastriens est donc plutôt un purgatoire où l’on attend sa résurrection.
La pratique du décharnement des corps remonte à un lointain passé et se retrouve dans les hauts villages du Tibet. On trouve également en Inde des tours du silence utilisées actuellement, notamment à Bombay. En Iran leur utilisation a été interdite par Reza Pahlavi dans les années 1960. On peut cependant en voir des ruines à Yazd.
Pour aller plus loins :
- http://www.cliolamuse.com/spip.php?article366
- http://fr.wikipedia.org/wiki/Zoroastrisme
- http://jacques.prevost.free.fr/cahiers/cahier_23.htm
- http://maratray.chez-alice.fr/religions/zoroas.htm
- http://www.villemagne.net/site_fr/iran-une-tour-du-silence-lieu-sacre-zoroastrien-pres-de-yazd-photo.php
- http://www.routard.com/photos/iran/45230-tour_du_silence.htm
- http://www.teheran.ir/spip.php?article19
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La machine d’Anticythère

Le fragment principal de la machine : 20cm x 20cm environ Il s’agit du plus vieux mécanisme à engrenages connu, il n’eut aucun équivalent jusqu’aux premières horloges astronomiques du Moyen-Age.
Construit aux environs de -100 avant J.C., le dispositif est redécouvert au début du 20ème siècle par des pêcheurs dans une épave antique au large de l’île grecque d’Anticythère. Il faudra attendre plusieurs décennies pour que le fragment soit étudié avec attention et que l’on découvre sa fonction d’ordinateur mécanique. Aucune machine aussi complexe ne sera construite avant plusieurs centaines d’années.

Schéma du mécanisme La machine d’Anticythère (appelée parfois « mécanisme d’Anticythère ») est une calculatrice mécanique antique permettant de calculer des positions astronomiques. Elle a été découverte en 1900 dans une épave près des côtes de l’île grecque d’Anticythère1, entre Cythère et la Crète.
Le mécanisme est fondé sur les cycles de progression de l’arithmétique babylonienne.
Les fragments retrouvés sont conservés au Musée national archéologique d’Athènes.
C’est dans les années 50 que le physicien anglais Derek de Solla Price révéla, grâce à un procédé de désoxydation électrolytique, que son mécanisme complexe reposait également, outre la vingtaine de roues dentées déjà répertoriées, sur un ensemble d’axes, de tambours, d’aiguilles mobiles et de cadrans gravés d’inscriptions et de signes astronomiques.

Modèle reconstruit de la machine par Mogi Vicentini Fasciné par ce mécanisme, Mike Edmunds réunit en 2005 une équipe pluridisciplinaire associant des astronomes, des physiciens, des mathématiciens et des paléographes pour percer le mystère, grâce à un appareil conçu de toutes pièces à cette fin et capable de reconstituer et de produire des images tridimensionnelles avec une précision de 50 microns.
La reconstitution virtuelle du mécanisme d’Anticythère, grâce à un procédé de tomographie informatique, a révélé un ingénieux calendrier de 365 jours tenant compte des années bissextiles, capable de reproduire les cycles métonique (après 19 ans, les même dates de l’année correspondent avec les mêmes phases de la Lune) et callippique (qui établit une correspondance entre les calendriers du Soleil et de la Lune tous les quatre cycles métoniques), ainsi que de prédire les éclipses solaires et lunaires.
Mais plus impressionnante encore est sa capacité à reproduire les variations du mouvement de la Lune, dont la vitesse varie au fil de son orbite elliptique autour de la Terre; ce qui est resté un mystère pour les astronomes pendant des siècles.
Ces variations ayant été décrites par Hipparque, astronome et physicien grec de génie qui vécut au 2e siècle avant J.-C., Edmunds et Freeth suggèrent que le mécanisme d’Anticythère aurait été fabriqué par ses disciples. Ils soupçonnent également, mais sans pouvoir le prouver, que ce mécanisme reproduit aussi le cycle de quelques planètes.
L’histoire des sciences s’interrogera longtemps sur le fait que de telles avancées mathématiques et technologiques soient restées enfouies sous les eaux de la Méditerranée pendant des siècles. Si ce n’avait été le cas, la face du monde en aurait-elle été changée ?
Et pour finir, voilà une vidéo de la machine reconstituée et qui fonctionne.
Pour en savoir plus :
- Wikipédia – fr (la version anglaise est plus complète et à jour)
- http://www.antikythera-mechanism.gr (le site officiel des recherches sur le mécanisme)
- futura-sciences
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Jamendo…encore
Je me sens d’humeur musicale en ce moment donc j’ai fait un nouveau tour sur le top 100 des écoutes Jamendo et voilà le résultat :
Balrog Boogie un autre morceau de Diablo Swing Orchestra sur l’album The Butcher’s Ballroom
Ophelia’s song de musetta sur l’album éponyme
Un peu de pop/folk avec Heed the Call de The Postmen sur l’album The Postmen (ouah !)
Virtue lost par Celestial Aeon Project sur l’album Mind’s Eye
De l’indie pop avec Runaways d’Elle Lefant sur l’album Pulse
Not Around You de Trundicho sur l’album éponyme
Et pour finir, encore de la pop avec sad robot de pornophonique sur l’album 8-bit lagerfeuer.
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Musique
Ca fait un moment que j’avais rien rajouté donc voilà trois nouveaux morceaux dans des styles complétements différents :
Deep Sea Diver de Heifervescent sur l’album Pondlife Fiasco
Point of no return de Roger Subirana Mata sur l’album éponyme
Square 1 (ft. Derrius Dean) de Jemex sur l’album From There to Here -
Eon de l’étoile

source http://numeriphot.chez-alice.fr/eon.htm Voilà un personnage qui m’a intrigué. D’une part parce que je n’en avais jamais entendu parlé et l’autre part parce qu’il vient de Loudéac.
Hérétique, né au début du XIIe siècle, à Loudéac, en Bretagne et mort à Reims. Homme sans lettres, Éon de l’Étoile commença à prêcher dans son pays natal, d’où son mouvement gagna toute la Bretagne. Il apparaît vers 1140, sous le règne du duc Conan III le Gros (comme quoi !), dans la forêt de Brocéliande où est localisée la légende arthurienne. Il se disait Fils de Dieu, appelé à juger les vivants et les morts, le siècle entier; il fondait sa fonction de juge sur la consonance de son nom (Éon) avec le mot Eum contenu dans la formule liturgique Per Eum qui venturus est judicare (par celui qui doit venger les vivants et les morts). Il propageait une sorte de « communisme » primitif.
Aux petites gens de sa compagnie, il prodigue la richesse et procure une vie facile par le brigandage et le pillage des châteaux et des abbayes : il est question d’un trésor fabuleux. La bande ne s’attaque qu’aux riches et la redistribution des biens est la règle ; les membres sont hiérarchisés en anges et en apôtres et ont pour nom : science, sapience, jugement etc. Son principal message est l’annonce de la parousie.
Peu à peu, il créa une vraie religion, et cette « hérésie Éoniste » grandissait de plus en plus, dépassant finalement les frontières mêmes de Brocéliande, allant se répandre jusqu’à Saint-Malo, et faisant même des émules en Gascogne. Tout commençait donc à devenir très grave, et à inquiéter les autorités politiques et religieuses. Il est même étonnant que rien n’ait été tenté plus tôt pour juguler dans l’oeuf le mouvement Éoniste qui, peu à peu, prenait l’aspect d’une authentique révolte paysanne généralisée. Le pape de l’époque, Eugène III, vint à Reims, présider un concile. Il entendit bien y parler d’Éon, et demanda qu’on le prit, afin de le mettre en sa présence. L’archevêque de Reims contacta le duc de Bretagne, Conan III, qui chargea ses hommes de s’emparer du fauteur de troubles. Capturé, Éon fut conduit à Reims pour y être finalement jugé par un tribunal ecclésiastique.
Soumis à la question (torture) il professe sa mission messianique. Il est condamné à la prison à perpétuité et enfermé dans l’abbaye de Saint-Denis où il ne tarde pas à mourir en 1150.
Le reste de la bande est pourchassé, non sans difficultés, et sur le bûcher aucun ne renie le maître.
Eon prenait aux riches, vivait dans une forêt et a vecut au 12 eme siècle (soit bien après l’epoque arthurienne) mais les littéraires anglais ont fait quand meme le parallèle avec la naissance d’un autre personnage haut en couleur qui est apparru à la meme epoque en Angleterre dans les récits d’un prêtre : Robin des bois… Certains pense que Eon a donné naissance au mythe et que Robin de Loxley n’est que Brodage. Bref la coincidence est troublante!
Pour en savoir plus :
















