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  • La route de Napoléon

    J’ai l’impression que je n’ai pas suffisamment suivi en cours d’histoire parce que chaque fois que j’entend parler de Napoléon, je suis étonné et je me dit « tiens, c’est intéressant, dommage qu’on ait pas vu ça en cours ! ». Toujours est-il que j’ai (re)-découvert l’empire de Napoléon grâce à 2000 ans d’histoire de Patrice Gelinet sur France Inter (émission super intéressante) :

    2000 ans d’histoire

    J’ai également appris l’existence d’une « route Napoléon » grâce au livre d’Elisabeth Dumont-Le Cornec : « Les routes Mythiques » chez Belin (dont je conseil fortement la lecture parce qu’il est tout à fait passionnant).

    Ce qu’on appel la route Napoléon correspond à la route nationale 85, ou RN 85, est une route nationale française reliant Bourgoin-Jallieu à Golfe-Juan. Entre Grenoble et Golfe-Juan, elle est plus connue sous le nom de route Napoléon car elle suit le trajet qu’emprunta Napoléon Ier à son retour de l’Île d’Elbe, au début des Cent-Jours.

    Pour en savoir plus :

  • Notre-Dame Du Port

    NDP3

    A l’occasion du festival festi’Arts organisé par le Diocèse de Clermont-Ferrand, les Ateliers Photos exposent place de la victoire. On nous  donc demandé de faire quelques photos de la basilique Notre-Dame du Port ou de la cathédrale. J’avais déjà des photos de la cathédrale et aucune de NDP je me suis donc dit que c’était l’occasion (d’autant plus qu’en disant qu’on venait pour festi’Arts la part des Ateliers Photos, on avait le droit d’utiliser un pied photo et ça c’est la classe !). Je me suis dit que ce serait une bonne occasion d’exposer quelques photos et de faire des grands tirages. J’y suis resté jusqu’à une heure du matin hier pour faire trois tirages en 30×40, c’est super impressionnant, dans la boite y’a 10 feuilles de papier, elles fond un bon mm d’épaisseur et on a trop peur de se louper (et comme d’habitude j’ai merdé sur les marges de deux photos sur trois mais bon une fois encadré ça devrait aller). Au final je suis bien content du résultat, il faut juste que j’aille les encadrer ce soir.

    Tous ça pour dire, que j’ai acheté une pellicule en 120 400 iso et qu’armé de mon pied photo et de mon déclencheur souple gracieusement offert par le vendeur de mon Semflex, je suis allé faire des photos de la basilique Notre-Dame du port :

  • Télégraphe Chappe

    Dans ma lancé d’écriture d’articles plus ou moins intéressants et utiles, j’ai décidé de faire une sorte d’inventaire des choses que j’ai appris et qui m’ont étonné. On commence par le télégraphe Chappe.

    J’ai découvert grâce au livre CODES la grande aventure de Pierre Loquin (qui, cela dit en passant, est livre intéressant mais pas très rigoureux dans le propos) l’existence pendant des dizaines d’années en France, en Europe et même aux Etat-Unis d’un réseau de télégraphes optiques dont l’origine est française puisque l’idée vient des frères Chappe.

    Le télégraphe Chappe (ou télégraphe optique) est un moyen de communication optique par sémaphore, sur des distances de plusieurs centaines de kilomètres, mis au point par Claude Chappe en 1794. Les sémaphores sont en général placés sur des tours dites tours Chappe.

    La première ligne de sémaphores Chappe fut établie entre Paris et Lille en 1792. Elle fut utilisée pour transmettre des dépêches pour une guerre entre la France et l’Autriche. En 1794, elle transmit à la convention la nouvelle de la prise de la ville de Condé-sur-l’Escaut aux Autrichiens moins d’une heure après qu’elle arriva. D’autres lignes furent construites, parmi lesquelles une ligne de Paris à Toulon.

    Le premier symbole d’un message pour Lille traversait 193 km à travers 15 stations en seulement 9 minutes. La vitesse de la ligne variait avec le temps, mais la ligne pour Lille transférait habituellement 36 symboles, un message complet, en environ 32 minutes.

    Ce réseau est à l’origine de la première apparition documentée d’un « virus réseau » puisqu’en 1834, une faille du réseau de télégraphe a été utilisée par les frères Blanc pour connaitre les fluctuations des cours à Paris.

    Ils ont 28 ans et s’établissent en 1834 à Bordeaux à la tête d’une société de placement qui mise sur la hausse ou la baisse des valeurs de la Bourse de Bordeaux. Comme ils spéculaient sur les fluctuations des rentes de l’État, il leur était nécessaire de connaître avant les autres si les cours étaient en hausse ou en baisse à Paris afin d’acheter ou de vendre avant que le marché local ne s’aligne sur celui de Paris. À l’époque, les Rothschild utilisaient déjà des pigeons voyageurs pour transmettre les nouvelles essentielles entre leurs bureaux.

    Les deux frères utilisent le télégraphe Chappe avec la complicité des fonctionnaires en charge de son fonctionnement. Un fonctionnaire complice introduisait dans un quelconque message officiel, une « coquille » qui en fait signifiait « marché en baisse » ou « marché en hausse ». Un autre complice à Bordeaux se chargeait de les prévenir de l’anomalie constatée une fois le message réceptionné, ce qui leur permettait d’avoir toujours une demi-heure d’avance sur tous les autres agents de change.

    Leur stratagème est découvert après deux ans de fonctionnement. Lors du procès, ils reconnaissent que si le système est techniquement frauduleux, ils n’ont finalement causé de tort à aucun investisseur privé et que tous les financiers utilisent des moyens du même ordre. Finalement, ils sont juste condamnés à une amende pour corruption de fonctionnaires et au paiement des frais du procès. Quittant définitivement Bordeaux, ils s’installent à Paris avec les poches déjà bien pleines.

    Voilà l’état du réseau à différentes époques (image provenant de http://telegraphe-chappe.com)

    Des réseaux de télégraphes aériens se sont développés un peu partout en Europe puis aux Etats-Unis (où il fut surtout utilisé pour le commerce).

    Pour l’anecdote,  les sémaphores eurent tant de succès que Samuel Morse n’arriva pas à vendre le télégraphe au gouvernement français. Toutefois, la France finit par les remplacer par des télégraphes électriques dès 1846 car les télégraphes électriques sont à la fois plus confidentiels et moins sujets à des perturbations dues au mauvais temps (même si à l’époque, de nombreux contemporains avaient alors prédit l’échec des télégraphes électriques car « ils sont si faciles à couper »).

    Et une anecdote encore plus marrante, aux Etat-Unis, le dernier télégramme a été envoyé en 2006, la compagnie Western Union (fondée par Samuel Morse) ayant indiqué à ses clients par mail que le service cesserait le 27 janvier 2006. En France par contre, les irréductibles gaulois continuent de proposer l’envoi de télégrammes pour la modique somme de 8,25 euros si ça vous interesse, c’est France Télécom qui s’en occupe ici.

  • ‘Pataphysique

    J’ai évoqué la ‘Pataphysique dans mon précédent billet, j’ai donc décidé de faire un point plus précis. J’ai découvert cette « science » dans une émission de la tête au carré sur France Inter durant laquelle plusieurs scientifiques et ‘Pataphysiciens  sont venus éclairer le sujet :

    ‘Pataphysique – la tête au carré

    J’ai été séduit par le concept général !

    La ‘Pataphysique est décrite par son inventeur Alfred Jarry comme :

    la science des solutions imaginaires, qui accorde symboliquement aux linéaments les proprietés des objets décrits par leur virtualité.

    Les bases de cette philosophie ou pseudo-philosophie se trouvent décrite dans les Gestes et opinions du docteur Faustroll, pataphysicien d’Alfred Jarry publié en 1980.

    Selon le Dr Faustroll :

    La pataphysique, dont l’étymologie doit s’écrire ‘epi (meta ta fusika) et l’orthographe réelle ‘pataphysique, précédé d’une apostrophe, afin d’éviter un facile calembour, est la science de ce qui se surajoute à la métaphysique, soit en elle-même, soit hors d’elle-même, s’étendant aussi loin au delà de celle-ci que celle-ci au delà de la physique.

    Il existe un collège de ‘Pataphysique fondé en 1948 et fréquenté par de très nombreux intellectuels, les ‘Pataphysiciens ont également leur propre calendrier.

    Pour en finir avec la définition, laissons encore une fois la parole au Dr Faustroll :

    La science actuelle se fonde sur le principe de l’induction: la plupart des hommes ont vu le plus souvent tel phénomène précéder ou suivre tel autre, et en concluent qu’il en sera toujours ainsi. D’abord ceci n’est exact que le plus souvent, dépend d’un point de vue, et est codifié selon la commodité, et encore! Au lieu d’énoncer la loi de la chute des corps vers un centre, que ne préfère-t-on celle de l’ascension du vide vers une périphérie, le vide étant pris pour unité de non-densité, hypothèse beaucoup moins arbitraire que le choix de l’unité concrète de densité positive eau?

    Car ce corps même est un postulat et un point de vue des sens de la foule, et pour que sinon sa nature au moins ses qualités ne varient pas trop, il est nécessaire de postuler que la taille des hommes restera toujours sensiblement constante et mutellement égale. Le consentement universel est déjà un préjugé bien miraculeux et incompréhensible. Pourquoi chacun affirme-t-il que la forme d’une montre est ronde, ce qui est manifestement faux, puisqu’on lui voit de profil une figure rectangulaire étroite, elliptique de trois quarts, et pourquoi diable n’a-t-on noté sa forme qu’au moment où l’on regarde l’heure? Peut-être sous le prétexte de l’utile. Mais le même enfant, qui dessine la montre ronde, dessine aussi la maison carrée, selon la façade apparaissent selon des trapèzes très obliques.

    Il faut donc bien nécessairement admettre que la foule (en comptant les petits enfants et les femmes) est trop grossière pour comprendre les figures elliptiques, et que ses membre s’accordent dans le consentement dit universel parce qu’ils ne perçoivent que les courbes à un seul foyer, étant plus facile de coïncider et un point qu’en deux. Ils communiquent et s’équilibrent par le bord de leurs ventres, tangentiellement. Or, même la foule a appris que l’univers vrai était fait d’ellipses, et les bourgeois mêmes conservent leur vin dans des tonneaux et non des cylindres.

    Pour aller plus loin :

  • The nature of time

    Bien que je ne sois pas particulièrement intéressé par la physique en général, le dossier « le temps n’existe pas » du numéro de juin de la Recherche m’a interpellé. Rédigé par un enseignant en philosophie des sciences, je l’ai trouvé trés clair et agréable à lire.

    L’idée générale de l’article est que le temps au sens Newtonien pourrait être abandonné par la physique moderne. Pour Newton, le temps et l’espace sont substantiels, l’espace détermine la localisation absolue des objets physiques en son sein et le temps absolu n’est pas modifié par les événements et constitue le cadre du devenir des entités physiques. De plus, ils sont indépendant l’un de l’autre, se déplacer dans l’espace n’implique pas de se déplacer plus ou moins vite dans le temps.

    Or, en 1905, Einstein montre que le concept de simultanéité est relatif puis, en 1916 que l’espace-temps dépend du contenu matériel de l’Univers. D’après ces nouvelles théories, des événements simultanés pour un observateur peuvent ne pas l’être pour un autre : si on allume deux lampes, en A et B et qu’un train part de O situé entre les deux lampes en se déplaçant à vitesse constante vers B

    A———O–>———B

    Un passager du train verra la lampe B s’allumer en premier tandis qu’un observateur immobile en O verra les deux lampes s’allumer en même temps. Les deux auront raison car chacun a son propre système de référence qui a son temps propre.

    Pour continuer, en 1965, les physicien Bryce DeWitt et John Wheeler présentent la première équation d’évolution ne prenant pas en compte le temps. Jusqu’à présent, les physiciens associés dans leurs recherches la notion d’évolution de certains paramètres à la variable « temps ».

    Cela soulève l’idée que soit le changement et le temps sont une seule et même chose et dans ce cas une l’équation précité qui décris une évolution sans le temps est problématique soit, le temps est autre chose que le changement et par conséquent l’absence de temps n’implique pas l’impossibilité de changement.

    Si le temps est de nature substantielle, alors il existe par lui même indépendamment des événements. S’il est de nature relationnelle, cela signifie que l’on mesure toujours l’évolution ou la durée d’un phénomène relativement à l’évolution ou à la durée d’un autre phénomène. Dans ce second cas, il est tout à fait envisageable de parler de variation ou de mouvement sans utiliser pour les décrire une variable indépendante t mais plutôt utiliser l’évolution relative de variables dynamiques.

    Voilà un résumé rapide de l’article et je l’ai trouvé vraiment très intéressant. Pour aller plus loin, l’auteur conseil de jeter un oeil sur le site du FQXi (le Foundational Question Institute) et en particulier sur les résultats du concours de 2008 « The Nature of Time ». Le site vaut vraiment le coup, cet institut organise chaque année un concours international sur un thème donné tournant autour d’une grande question relevant de la physique ou de la cosmologie. D’éminents scientifiques y participent et les essais rédigés sont en accès libre. C’est en anglais mais comme il s’agit d’essais et pas de publications scientifiques, ça reste largement compréhensible.

    Source : La recherche N°442 juin 2010

    Histoire de parler de choses moins sérieuses, en fouinant un peu autour du sujet je me suis renseigné sur le rasoir d’Occam ce qui m’a amené (le lien est pas forcement évident mais c’est Wikipedia qui le fait…) à la Licorne rose invisible. Je suis passé par l’étape intermédiaire qui est la Théière de Russell.

    Attention :

    les passages suivant sont largement pompés sur Wikipédia

    @(^_^)@

    Il s’agit en fait de l’éternel débat sur l’existence de dieu. Russel à écrit en 1952 dans Is There A God  ? l’histoire suivante :

    « Si je suggérais qu’entre la Terre et Mars se trouve une théière de porcelaine en orbite elliptique autour du Soleil, personne ne serait capable de prouver le contraire pour peu que j’aie pris la précaution de préciser que la théière est trop petite pour être détectée par nos plus puissants télescopes. Mais si j’affirmais que, comme ma proposition ne peut être réfutée, il n’est pas tolérable pour la raison humaine d’en douter, on me considérerait aussitôt comme un illuminé. Cependant, si l’existence de cette théière était décrite dans d’anciens livres, enseignée comme une vérité sacrée tous les dimanches et inculquée aux enfants à l’école, alors toute hésitation à croire en son existence deviendrait un signe d’excentricité et vaudrait au sceptique les soins d’un psychiatre à une époque éclairée ou de l’Inquisition en des temps plus anciens. »

    Cette démonstration à inspiré des forumers de Usenet l’idée de la Licorne Rose. Repris par des étudiants de l’Iowa, cette nouvelle religion a été rendue populaire par le Manifeste de Steve Ely (qui a provoqué également une foule d’articles et de sites internet développant la doctrine). Il s’agit d’une parodie de religion reprenant les grand principes du monothéisme :

    « Les Licornes roses invisibles sont des êtres d’un grand pouvoir spirituel. C’est ainsi qu’elles sont capables d’être à la fois roses et invisibles. Comme dans toutes les religions, la croyance dans la Licorne rose invisible est fondée à la fois sur la logique et sur la foi. Nous croyons sur la seule base de notre foi qu’elles sont roses, mais nous savons de façon logique qu’elles sont invisibles, justement parce que nous sommes incapables de les voir. » – Steve Eley

    Cette nouvelle religion repose sur un certain nombre de dogmes et dispose d’une icône :

    • La Licorne est à la fois invisible et rose, ce qui est un mystère seulement compréhensible par les vrais fidèles.
    • La religion de la Licorne rose invisible est fondée sur la raison (on constate qu’on ne la voit jamais) et sur la foi (on croit à sa roseur).
    • La Licorne rose invisible a un faible pour la pizza à l’ananas et au jambon, ce que contestent certains fidèles végétariens, qui pensent qu’il ne peut s’agir que de pizzas ananas-champignons. Quoi qu’il en soit, l’ananas semble faire consensus, de même que le fait qu’elle déteste toute pizza contenant des poivrons.
    • On parle de « Sa Roseur » (Her Pinkness), et on ajoute souvent « La Paix Soit Avec Elle » (Peace Be Unto Her), « Bénis Soient Ses Sabots Sacrés » (Blessed Be Her Holy Hooves) — « Puissent-Ils ne Jamais Être Ferrés » (May They Never Be Shod), en entier ou sous forme d’abréviation.
    • Bien qu’invisible, la Licorne se manifeste physiquement à travers la disparition de chaussettes, qu’elle a l’habitude de « subtiliser ». La disparition d’une chaussette dans le panier à linge peut être considérée comme un « signe » de faveur de la Licorne rose invisible, ou bien de défaveur, ceci dépendant de la personne qui a perdu une chaussette, ou bien du type de chaussette ayant été « subtilisée ». À une personne qui cherche à mieux comprendre ce qui a bien pu advenir à la chaussette disparue, les sceptiques pourront conseiller de regarder sous le tambour de la machine à laver.
    • Un autre signe de Sa présence est l’apparition d’une teinte rose dans la lessive (là où les mécréants ne voient rien d’autre que du linge qui déteint).
    • De la même façon qu’il existe un diable dans certaines religions, la Licorne rose invisible a un Adversaire, l’Huître Violette (Purple Oyster, plus souvent Purple Oyster of Doom, l’Huître Violette de la Damnation). Il est dit que l’Huître Violette fut jadis un serviteur de la Licorne rose invisible, mais qu’elle fut chassée de Ses Pâturages et renvoyée vers le Mal Absolu, pour avoir essayé de persuader des fidèles du bien fondé de l’hérésie selon laquelle la Licorne préfèrerait la pizza champignons-poivrons à la pizza jambon-ananas. Il est également dit que le Jour du Jugement dernier, appelé le « Jour de l’Avoine et du Foin » (the Day of Oats and Hay), l’Huître Violette sera pardonnée et retournera au service de la Licorne.
    • Dans le Manifeste de Steve Eley, il est dit que les licornes roses invisibles punissent les sceptiques en les piquant de leur corne. La douleur ressentie lors de cette punition étant la plupart du temps mise (à tort) sur le compte des moustiques, qui pourtant ne piquent pas [sic] les gens : ils ne piquent que les licornes, de la même manière que les taons ne piquent que les chevaux.
    • Un dernier débat consiste à tenter de définir si la Licorne Rose peut devenir visible pour ceux qui croient en elle, ou bien si elle est à jamais complètement invisible (débat totalement hérétique selon les fidèles les plus orthodoxes).

    Le concept m’a fait rigoler ! Vous pouvez trouver les textes fondateurs ici et ici.

    Dans la même veine mais plus contestataire, on trouve le Pastafarisme. En réaction à la décision du Comité d’Education du Kansas d’enseigner le « dessein intelligent » au même titre que la théorie de l’évolution, Bobby Henderson, diplômé en physique de l’Université d’État de l’Oregon a créé le Le pastafarisme (Flying Spaghetti Monsterism ou pastafarianism en anglaismot valise faisant référence aux pâtes et au mouvement rastafari). Il a demandé que les théories pastafariennes se voient attribuer un temps d’enseignement égal aux autres.

    Le pastafarisme repose sur les dogmes suivant :

    • Un être invisible et omniscient appelé le Monstre en spaghettis volant a créé l’univers en incluant une montagne, un arbre et un « midget » (nain en anglais), et est défini par le pastafarisme comme un petit humain (dont les proportions sont considérées médicalement normales) et ce en un seul jour, ce que les pastafariens considèrent comme un avantage par rapport au christianisme.
    • Tous les signes suggérant la validité de la théorie de l’évolution de Darwin ont été placés par le Monstre en spaghettis volant afin de nous induire en erreur et pour tester la foi des pastafariens.
    • Le réchauffement climatique est une conséquence directe du déclin de la population de pirates comme le prouve un graphique montrant la corrélation négative entre la population de pirates et la température moyenne sur Terre7. C’est pour cette raison que le costume officiel du pastafarien est l’habit de pirate.
    • Les prières adressées à Sa Nouilleté se terminent généralement par Ramen (parodie de Amen, sachant que les rāmen sont des nouillesjaponaises) et le souhait à un autre pastafarien peut être adressé comme suit : « Puisse Son appendice nouillesque vous toucher » (May you be touched by His Noodely Appendage) ou « Que la Pâte soit avec vous » (May the Pasta be with you)
    • Lorsque quelqu’un éternue, le pastafarien répond par « Pesto » qui a le même sens que l’expression chrétienne « Bless you » (« Dieu vous bénisse »).
    • Le paradis promis à la fin de leurs jours contient pour les pastafariens un volcan de bière ainsi qu’une usine de strip-teasers/euses selon les goûts de chacun.
    • Bobby Henderson est le prophète incontesté du pastafarisme.
    • Le vendredi est une journée sacrée où il est de mise de manger des pâtes, et c’est aussi un jour de congé. Les pastafariens luttent pour la reconnaissance du droit à pratiquer leur religion.

    Vous pourrez trouver plus de renseignement sur le site de la Church of the Flying Spaghetti Monster ou encore sont pendant Suisse Normand.

    Ils sont fous ces Américains ! (d’un autre côté on a bien créé la pataphysique…)

  • Firefox 3 et la gestion des couleurs

    Depuis la version 3, Firefox permet la gestion des couleurs. Voilà une petite astuce si comme moi vous constatez que le rendu sur internet est pas top et que vous avez pas le courage de faire un profil pour tout vos écrans.

    Il suffit d’ouvrir un nouvel onglet et d’ouvrir about:config. Ensuite, vous recherchez gfx.color_management.mode dans la barre de recherche et vous remplacez la valeur (1 par défaut chez moi) par 0 pour la désactiver. Vous pouvez la ré-activer le cas échéant et ajouter un profil si vous en avez besoin.

  • Bouclier de Brennus

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    J’ai récupéré la pellicule faite le jour du retour du bouclier de Brennus à Clermont-Ferrand. Forcement en Noir et Blanc, on voit pas que la place est Jaune et Bleue mais bon, on l’imagine. Les dernières photos ont été prises au jardin botanique, il est pas super bien entretenu mais c’est sympa, y’a une quantité impressionnante d’espèces.

  • Grand changement

    Enfin grand, tout est relatif. Fatigué de toujours rencontrer des restrictions dans l’utilisation de mon blog chez Free, j’ai décidé de changer et de prendre un hébergeur payant. j’ai Choisi OVH avec le compte perso de base (25 Go, sql, etc.) qui est bien suffisant. J’ai donc pu installer tranquillement PixelPost pour ajouter un photoblog, je vais réfléchir à un système de galeries photo plus esthétique que NextGen. J’ai aussi rapatrié toutes les photos sur le Blog. Maintenant, je ne dépend que de moi même (et un peu beaucoup aussi des serveurs d’OVH mais bon pas le choix).

    Pour résumer :

    • Blog avec WordPress;
    • Photoblog avec PixelPost;
    • Galeries photos avec Zenphoto (utilisant un répertoire commun avec NextGenGallery pour les photos sur WordPress);
  • Snif – c’est fermé

    j’ai porté un film a développé hier (pour pas qu’il traine trop puisqu’il a déjà deux semaines et que j’ai pas eu le temps de le développer aux ateliers mercredi). On m’a dit « revenez vendredi à sept heure », je me suis demandé s’ils ouvraient tôt ou s’ils fermaient tard. Ce matin à neuf heure, la boutique était fermé (ouverture à 9h30), je me suis donc dit que je repasserais ce soir « à partir de sept heure »….arrivé à 19 h, la boutique ferme à 19h30 !!!

    Moi qui pensais passer ma soirée à scanner mes négatifs en attendant Steph, c’est raté.

    Par conséquent, j’ai bidouillé un peu le blog. D’abord, ajout du bon lien pour les albums photos (en haut à droite), ensuite, modif de la page d’accueil générale et des cadres du menu du blog (plus d’images sur fond blanc – ou presque plus). Enfin, bidouillage et mise en place d’un script en javascript qui créé de manière automatique des galeries photos depuis Picasa, je pourrais faire quelque chose de plus joli mais j’ai envie d’un truc le moins prise de tête possible, là y’a pas de flash ou d’effets qui claquent mais au moins ça marche et c’est pratique !

  • How to – 6×6 avec l'Epson V300

    Voilà une astuce pour scanner les négatifs en 6×6 avec un scanner à plat ayant un adaptateur destiné au 24×36. L’astuce fonctionne très bien sous Linux et le principe doit pouvoir être adapté à Windows.

    L’idée c’est de faire un adaptateur pour que le dos à transparent fonctionne correctement, de scanner en deux fois les négas puis de les assembler.

    Pour l’adaptateur, j’ai tout bêtement scanner celui du scanner en position diapo :

    Ensuite je l’ai imprimé grandeur réelle et  j’ai découpé la fenêtre diapo et le petit cadre supérieur. En le calant dans le scanner directement sur la vitre (côté noir en bas), ça permet au scanner de se repérer et de pas patiner dans le vide.

    On place ensuite le film en alignant le bord de l’image avec le bord du petit cadre du haut. En utilisant Xsane, on scanne la première partie de l’image (on retient les paramètres d’optimisation pour pouvoir reporter les mêmes sur la deuxième partie). Une fois scanné (comment un néga 24×36), on fait l’autre côté en décalant le néga et on passe à l’assemblage. On a donc deux images qui se superposent au centre.

    J’utilise Hugin avec Autopano activé pour faire l’assemblage, on charge les deux images (j’utilise les paramètres suivant : objectif rectilinéaire, focale à 70 mm), on le laisse chercher les correspondances, on centre, on optimise et on recadre. Hop y’a plus qu’à enregistrer en jpg le panorama créé et éventuellement à traiter l’image comme d’habitude (contraste, netteté, etc).

    C’est rapide, ça marche pas mal et c’est beaucoup plus économique que d’acheter un scanner à 500 euros !

    Voilà le résultat sur quelque photos (netteté renforcé et contraste automatique):

    C’est pas la panacée universelle mais c’est pas mal surtout pour les films couleur qu’on peut pas tirer aux ateliers.

  • Premier test du Semflex

    Bon, j’ai été chercher mes premières photos faites avec le Semflex. Verdict, l’exposition étant au pifométre, c’est plutôt pas trop mal. Je pense que pour la prochaine pellicule, j’emporterai mon srt comme cellule. Voilà un test de scan du néga (scanné en trois partie assemblée avec Hugin :

    Et voilà les scans des tirages. J’ai légèrement renforcé la netteté avec Picasa car ils étaient généralement un peu mou. Il me semble que ça vient surtout de ma map parce que la photo de la cathédrale avait un piqué pas mal. Je met les 12 photos pour donner une idée même si elles sont loin d’être toutes réussies (y’en a que deux ou trois qui me plaisent dans le lot…).

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  • Semflex Sem Standard objectif Som Berthiot 4,5

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    Mon Semflex est arrivé hier matin ! En plus j’avais avec un vieux pied photo et surtout, un déclencheur souple qui s’adapte aussi sur mon srt. Il s’agit d’un Semflex standard tout ce qu’il y a de plus classique (objectif Som Berthiot ouvrant à 4,5).

    Il est en bon état (sauf le cuir du viseur qui se décolle un peu mais ça devrait pas être trop de boulot de remettre ça en place), toutes les vitesses déclenchent et semble correctes.

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    J’ai donc commencé par un nettoyage en règle : l’extérieur (cuirs), démontage des objectifs et du dépoli pour enlever la poussière accumulée dans le viseur (ça c’était la partie super galère surtout avec les ressorts du viseur !!!). La housse en cuir de l’appareil est nickel.

    L’utilisation est très simple, on choisie la vitesse sur l’objectif ainsi que l’ouverture. Pour la mise au point, on ouvre le viseur, on regarde sur le dépoli

    DSCF0053

    et on régle avec la molette sur le côté de l’appareil. Par contre, il n’y a pas ou plus de loupe de mise au point sur mon viseur – snif – ça complique les choses en plein jour.

    Je n’ai pas resisté à la tentation de le tester. J’ai donc était cherché une pellicule 120 (Ilford Delta 100) et ce midi à la pause déjeuné, une petite salade de tomate et hop en route pour quelques prises de vues (d’un autre côté, 12 pauses ça va vite). j’ai porté le rouleau au labo et ils m’ont dit de repasser le soir même.

    L’utilisation en conditions réelles et moins simple qu’il n’y parait. Il faut déjà charger la pellicule, c’est un rouleau de papier, on le met au bas de l’appareil à la place de l’ancien rouleau qui va servir à recevoir le nouveau film. On passe le bout du papier dans le nouveau rouleau et on enroule jusqu’à voir apparaitre une flèche. On ferme l’appareil et on avance le film en regardant par la petite fenêtre rouge jusqu’au numéro 1. Ensuite, il faut bien penser à chaque prise de vue à avancer le film, il n’y a pas d’automatisme !

    Il n’y a pas de cellule donc, il faut réfléchir aux réglages à utiliser. J’ai pris une pellicule de 100 Asa parce que mes vitesses allant jusqu’à 1/250 ème, je craignais la sur-exposition. J’ai utilisé la règle du f/16, on verra bien ce que ça donnera.

    Autre subtilité, la vue dans le viseur étant renvoyé par un miroir, elle est inversé. Pour le cadrage, c’est coton de partir dans le bon sens, il va me falloir un peu de pratique.

    Une foi la pellicule en place et le cadrage réalisé, on tente malgré l’éblouissement de faire la mise au point et de déclencher. Là, on se rend compte qu’on a oublier de remonter la petite manette qui charge le déclenchement. On arme, on re-cadre tant bien que mal, on déclenche, on espère !

    Au final, c’est tellement différent de ce que l’on fait d’habitude, zéro automatisme, pas de cellule, il faut penser à tout et prendre bien le temps composer, analyser la lumière, les réglages, etc. Je pense que c’est un super moyen de progresser. Par contre forcément, ma première pellicule risque fort d’être loupée. J’ai pas vraiment pris mon temps, j’ai plus qu’à espérer qu’il y aura quelques photos valables pour me rendre compte des capacités de l’appareil.

    Voilà quelques images de la bête :