Étiquette : Argentique

  • Mon labo photo

    Mon labo photo

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    Comme je l’ai dis, je me suis acheté du matériel de tirage puisque je peux maintenant l’installer dans la salle de bain.

    Du coup, j’ai mon propre labo photo à la maison (mais je dois le démonter à chaque fois) :

    Je n’ai qu’un objectif de 50 mm mais l’agrandisseur a un passe vue pour le 6×6 du coup j’ai essayé et la colonne est suffisement grande pour que je puisse tirer du 6×6 (en 13×18 min et A4 max) ce qui est parfait.

    Par contre contrairement aux ateliers photo argentique, ou le nombre de participants permet d’acheter de gros bidons de produit liquide et de ne pas trop gâcher, je n’ai pas le même volume de tirage. J’ai donc opté pour des produits en poudre et je prépare litre par litre. C’est vachement moins facile puisqu’il faut peser le produit A, le mélanger à telle température dans tel volume d’eau puis ajouter le produit B, etc. Comme il y a le fixateur, le révélateur papier, le révélateur film, le bain d’arrêt… c’est assez chaud.

    Le plus dur reste le révélateur film. Le développement du film reste définitivement l’étape que j’aime le moins. Pour tester j’ai pris vite fait quelques photos et je me suis lancé. Evidemment il fait un température de folie  et j’ai galéré pour peser correctement mes produits et maintenir l’eau à une température à peu prés correcte. Au final j’ai dû diluer à 1:1 pour avoir un temps de développement assez long puisqu’il faisait 27°C dans la salle de bain et je me retrouve avec une pellicule contrastée avec pas mal de grain. Je suis pas super fan. Par contre comme je n’ai pas encore essayer de tirer les photos, je n’ai que l’aperçu via le scanner donc c’est assez trompeur (d’autant plus que j’ai scanné sans précaution et c’est plein de poussières). A voir au tirage.

  • Festival d’Aurillac 2010 et nouveautés

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    Voilà les scans de la pellicule que j’ai faite à Aurillac pendant le festival. Il y’a quelques photos de Clermont parce que je n’avais pris que 26 photos et qu’il fallait la finir.

    Sinon, bonne nouvelle, Darktable 0.6 est sorti et surtout, la dailybuild de Rawstudio arrive enfin à reconnaitre les fichiers RAF (par contre j’ai une erreur de segmentation dès que je clique sur l’image). C’est plutôt bon signe, ça veut dire qu’ils se penchent sur les raw fuji. J’espère que la prochaine version prendra en charge le format raf. J’avais testé Rawstudio avec un fichier brut canon et il était franchement pas mal.

    Et voilà les photos :

  • Issoire

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    Quelques photos au Semflex d’Issoire et de la tour de l’horloge :

  • La Bourgogne en Noir et Blanc

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    Voilà mes photos de ce week-end en Bourgogne (négatifs scannés). Avant la galerie, je vais en commenter une ou deux :

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    il s’agit d’un écran de réalité augmentée à Cluny, il pivote sur place et permet de visualiser grandeur nature la vue que l’on aurait si le bâtiment était intact (il se base sur la luminosité ambiante pour donner une vision réaliste). C’est vraiment bien fait. En fait on voit ça :

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    Pour finir avec les commentaires, voilà un mouton sculpté visible dans l’exposition d’Art roman qui m’a assez amusé !

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    Et le reste :

  • Jour de pêche…sunburn for dummies

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    Voilà les photos de la petite partie de pêche de dimanche au lac du Guéry. Le labo photo n’a pas pu faire les tirages parce qu’ils ont cassé leur passe vue donc il faudra que je leur porte les négas la semaine prochaine pour qu’ils me les fassent. Les scans sont pas tops comme ils sont en plusieurs morceaux, les réglages changent entre temps donc c’est pas très uniforme. Je reposterais les scans des tirages. Dans tous les cas, il apparait clairement qu’il ne faut pas que je secoue l’appareil dans tous les sens en déclenchant, il est un peu trop âgé pour avoir un stabilisateur.

    Voilà donc des photos floues et mal scannées :

  • Notre-Dame Du Port

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    A l’occasion du festival festi’Arts organisé par le Diocèse de Clermont-Ferrand, les Ateliers Photos exposent place de la victoire. On nous  donc demandé de faire quelques photos de la basilique Notre-Dame du Port ou de la cathédrale. J’avais déjà des photos de la cathédrale et aucune de NDP je me suis donc dit que c’était l’occasion (d’autant plus qu’en disant qu’on venait pour festi’Arts la part des Ateliers Photos, on avait le droit d’utiliser un pied photo et ça c’est la classe !). Je me suis dit que ce serait une bonne occasion d’exposer quelques photos et de faire des grands tirages. J’y suis resté jusqu’à une heure du matin hier pour faire trois tirages en 30×40, c’est super impressionnant, dans la boite y’a 10 feuilles de papier, elles fond un bon mm d’épaisseur et on a trop peur de se louper (et comme d’habitude j’ai merdé sur les marges de deux photos sur trois mais bon une fois encadré ça devrait aller). Au final je suis bien content du résultat, il faut juste que j’aille les encadrer ce soir.

    Tous ça pour dire, que j’ai acheté une pellicule en 120 400 iso et qu’armé de mon pied photo et de mon déclencheur souple gracieusement offert par le vendeur de mon Semflex, je suis allé faire des photos de la basilique Notre-Dame du port :

  • Bouclier de Brennus

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    J’ai récupéré la pellicule faite le jour du retour du bouclier de Brennus à Clermont-Ferrand. Forcement en Noir et Blanc, on voit pas que la place est Jaune et Bleue mais bon, on l’imagine. Les dernières photos ont été prises au jardin botanique, il est pas super bien entretenu mais c’est sympa, y’a une quantité impressionnante d’espèces.

  • How to – 6×6 avec l'Epson V300

    Voilà une astuce pour scanner les négatifs en 6×6 avec un scanner à plat ayant un adaptateur destiné au 24×36. L’astuce fonctionne très bien sous Linux et le principe doit pouvoir être adapté à Windows.

    L’idée c’est de faire un adaptateur pour que le dos à transparent fonctionne correctement, de scanner en deux fois les négas puis de les assembler.

    Pour l’adaptateur, j’ai tout bêtement scanner celui du scanner en position diapo :

    Ensuite je l’ai imprimé grandeur réelle et  j’ai découpé la fenêtre diapo et le petit cadre supérieur. En le calant dans le scanner directement sur la vitre (côté noir en bas), ça permet au scanner de se repérer et de pas patiner dans le vide.

    On place ensuite le film en alignant le bord de l’image avec le bord du petit cadre du haut. En utilisant Xsane, on scanne la première partie de l’image (on retient les paramètres d’optimisation pour pouvoir reporter les mêmes sur la deuxième partie). Une fois scanné (comment un néga 24×36), on fait l’autre côté en décalant le néga et on passe à l’assemblage. On a donc deux images qui se superposent au centre.

    J’utilise Hugin avec Autopano activé pour faire l’assemblage, on charge les deux images (j’utilise les paramètres suivant : objectif rectilinéaire, focale à 70 mm), on le laisse chercher les correspondances, on centre, on optimise et on recadre. Hop y’a plus qu’à enregistrer en jpg le panorama créé et éventuellement à traiter l’image comme d’habitude (contraste, netteté, etc).

    C’est rapide, ça marche pas mal et c’est beaucoup plus économique que d’acheter un scanner à 500 euros !

    Voilà le résultat sur quelque photos (netteté renforcé et contraste automatique):

    C’est pas la panacée universelle mais c’est pas mal surtout pour les films couleur qu’on peut pas tirer aux ateliers.

  • Premier test du Semflex

    Bon, j’ai été chercher mes premières photos faites avec le Semflex. Verdict, l’exposition étant au pifométre, c’est plutôt pas trop mal. Je pense que pour la prochaine pellicule, j’emporterai mon srt comme cellule. Voilà un test de scan du néga (scanné en trois partie assemblée avec Hugin :

    Et voilà les scans des tirages. J’ai légèrement renforcé la netteté avec Picasa car ils étaient généralement un peu mou. Il me semble que ça vient surtout de ma map parce que la photo de la cathédrale avait un piqué pas mal. Je met les 12 photos pour donner une idée même si elles sont loin d’être toutes réussies (y’en a que deux ou trois qui me plaisent dans le lot…).

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  • Semflex Sem Standard objectif Som Berthiot 4,5

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    Mon Semflex est arrivé hier matin ! En plus j’avais avec un vieux pied photo et surtout, un déclencheur souple qui s’adapte aussi sur mon srt. Il s’agit d’un Semflex standard tout ce qu’il y a de plus classique (objectif Som Berthiot ouvrant à 4,5).

    Il est en bon état (sauf le cuir du viseur qui se décolle un peu mais ça devrait pas être trop de boulot de remettre ça en place), toutes les vitesses déclenchent et semble correctes.

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    J’ai donc commencé par un nettoyage en règle : l’extérieur (cuirs), démontage des objectifs et du dépoli pour enlever la poussière accumulée dans le viseur (ça c’était la partie super galère surtout avec les ressorts du viseur !!!). La housse en cuir de l’appareil est nickel.

    L’utilisation est très simple, on choisie la vitesse sur l’objectif ainsi que l’ouverture. Pour la mise au point, on ouvre le viseur, on regarde sur le dépoli

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    et on régle avec la molette sur le côté de l’appareil. Par contre, il n’y a pas ou plus de loupe de mise au point sur mon viseur – snif – ça complique les choses en plein jour.

    Je n’ai pas resisté à la tentation de le tester. J’ai donc était cherché une pellicule 120 (Ilford Delta 100) et ce midi à la pause déjeuné, une petite salade de tomate et hop en route pour quelques prises de vues (d’un autre côté, 12 pauses ça va vite). j’ai porté le rouleau au labo et ils m’ont dit de repasser le soir même.

    L’utilisation en conditions réelles et moins simple qu’il n’y parait. Il faut déjà charger la pellicule, c’est un rouleau de papier, on le met au bas de l’appareil à la place de l’ancien rouleau qui va servir à recevoir le nouveau film. On passe le bout du papier dans le nouveau rouleau et on enroule jusqu’à voir apparaitre une flèche. On ferme l’appareil et on avance le film en regardant par la petite fenêtre rouge jusqu’au numéro 1. Ensuite, il faut bien penser à chaque prise de vue à avancer le film, il n’y a pas d’automatisme !

    Il n’y a pas de cellule donc, il faut réfléchir aux réglages à utiliser. J’ai pris une pellicule de 100 Asa parce que mes vitesses allant jusqu’à 1/250 ème, je craignais la sur-exposition. J’ai utilisé la règle du f/16, on verra bien ce que ça donnera.

    Autre subtilité, la vue dans le viseur étant renvoyé par un miroir, elle est inversé. Pour le cadrage, c’est coton de partir dans le bon sens, il va me falloir un peu de pratique.

    Une foi la pellicule en place et le cadrage réalisé, on tente malgré l’éblouissement de faire la mise au point et de déclencher. Là, on se rend compte qu’on a oublier de remonter la petite manette qui charge le déclenchement. On arme, on re-cadre tant bien que mal, on déclenche, on espère !

    Au final, c’est tellement différent de ce que l’on fait d’habitude, zéro automatisme, pas de cellule, il faut penser à tout et prendre bien le temps composer, analyser la lumière, les réglages, etc. Je pense que c’est un super moyen de progresser. Par contre forcément, ma première pellicule risque fort d’être loupée. J’ai pas vraiment pris mon temps, j’ai plus qu’à espérer qu’il y aura quelques photos valables pour me rendre compte des capacités de l’appareil.

    Voilà quelques images de la bête :

  • La règle du f/16

    Le Semflex qui va arrivé n’étant pas équipé d’une cellule et n’ayant pas l’intention d’en acheter une (ça me couterais le prix de l’appareil !).

    Je me suis un peu penché sur la question de l’exposition « manuelle ». Le plus simple serait de me trimballer avec mon srt ou le X-700 et de faire une mesure d’exposition avec. Simple mais un peu encombrant. L’idéal serait que je puisse déterminer l’exposition au jugé.

    Il semblerait que pour le Noir et Blanc, on puisse utiliser la règle du f/16 c’est-à-dire, en plein soleil, on ferme à f/16 et on prend comme temps l’inverse de la sensibilité du film (1/100 s pour 100 ASA par exemple) si le temps est un peu couvert, on ouvre d’un diaph et ainsi de suite.

    Apparemment cette règle fonctionne très bien en N&B comme les films encaissent mieux les écarts d’exposition mais ça passe moins bien avec les diapos.

    La derniére solution est d’utiliser des tables de correspondance, soit le Ultimate exposure computer (dont le but à terme est de retenir par coeur l’ensemble de l’énorme table pour pouvoir exposer sans mesure et de tête) soit l’Exposure-Mat qui se présente comme ça :

    En gros, on fabrique ce bidule après l’avoir imprimé. Ensuite, il suffit d’aligné la sensibilité de la pellicule chargé aux conditions météo indiquées au-dessus des EV et on peut lire en dessous les couples diaph/vitesse. Je m’en suis fabriqué un et je vais commencer avec ça.

    On verra quelle méthode je garderais en fonction des résultats !

  • Mes appareils argentique

    Depuis que je me suis remis à l’argentique, mon parc de matériel à sérieusement grandi. Je suis parti du Minolta Srt303b de mon père :

    accompagné d’un 50mm f1,7 Rokkor en monture MD, d’un doubleur de focal Minolta

    et d’un 200mm f3,5 Sicor

    J’ai ensuite fait l’acquisition d’un grand angle, un 28mm f2,8 Rokkor en monture MD

    et d’un zoom 35-70 macro f3,5 (à ouverture fixe) Rokkor en monture MD

    Le Srt 303b est un super appareil, il est déjà tombé plusieurs fois et il a quelques bosse mais il fonctionne sans problème. Il est entièrement mécanique donc pas besoin de pile pour le faire fonctionner (sauf bien sur si on utilise la cellule).

    Afin d’avoir un peu plus de sécurité et de pouvoir éventuellement charger deux appareils (un couleur et un N&B), j’avais décidé de racheter un appareil argentique supplémentaire. Je voulais que ce soit un Minolta pour qu’il soit compatible avec mon parc d’optique et si possible qu’il possède un minimum d’automatisme. Mon choix s’est porté sur le X-700 (mode A, P, compensation de l’exposition et mémorisation de la valeur d’exposition) qui avait l’air pas mal du tout.

    En plus, j’était à la recherche d’un objectif entre 80 et 100 mm car je trouve le 70 un peu cour et je préfère éviter le doubleur de focal. Coût de chance, je trouve une annonce, pour moins de 100 euros, un X-700 avec des pellicules, trois objectifs et une sacoche Lowpro et des piles. A la réception, je ne suis absolument pas déçu, l’appareil est en parfait état, presque neuf et les objectifs sont tous de trés bonne qualité !!! J’ai donc en plus maintenant :

    un X-700 monté avec un 50 mm f1,7 Rokkor MD (avec pare-soleil et filtre UV !)

    un 35mm f2,8 Rokkor MD

    et surtout un 100 mm f2,5 Rokkor MC

    A final, tout mes objectifs sont en monture MD et  peuvent donc être utilisés en mode tout auto (P) sur le X-700 sauf le 100 mm qui ne peut-être utilisé qu’en mode A (mais c’est déjà suffisant). Le X-700 est génial, simple d’utilisation, rapide, léger, seul défaut : en mode M, la vitesse affichée dans le viseur correspond à la valeur proposée par la cellule et pas forcement celle sélectionnée, il faut donc vérifier avant de déclencher. D’un autre coté, si je doit l’utiliser en manuel ça sert à rien, autant prendre le srt qui marche très bien pour ça.

    Voilà, je me retrouve donc pour moins de 200 euros avec un parc complet d’optique de 28 à 200 (voir 400 avec le doubleur de focal) mm et deux appareils dont un avec exposition automatique. Je suis super content, j’ai tout ce que je voulais en 24×36.

    Maintenant, je vais m’aventurer dans le moyen format avec un TLR (Twin Lens Reflex) 6×6. Après 3 semaines de recherche sur la brocante des Salins et d’enchères ratées sur eBay, j’ai finalement remporté un Semflex standard pour 40 euros avec la livraison (il fonctionne, semble en parfait état, il est livré avec l’étui en cuir d’origine et un pied) qui devrait arriver aujourd’hui ou demain. Il me tarde de l’essayer !