Étiquette : Poesie

  • Le vent sait

    Le vent sait les secrets des branches,
    les soupirs d’ombre sous les toits,
    le tremblement d’une main qui flanche
    quand le jour s’efface sous un poids.

    Il glisse, léger, sur la joue lasse,
    chante aux vitres un air ancien,
    soulève la poussière, efface
    les pas perdus sur les chemins.

    Mais il porte aussi l’espérance,
    une odeur d’herbe après la pluie,
    une caresse, une danse,
    le murmure doux de l’infini.

  • Ballade dans les combrailles

    (c)rienadire.fr

    L’éclat du silence

    Dans l'eau immobile,
    un poisson doré glisse,
    sans pourquoi.
    Les ombres l'entourent,
    calmes comme la nuit,
    là sans raison.
    La lumière touche
    puis s'efface.
    Tout est là.

    Petite ballade ambiance Zen dans les Combrailles ce weekend. Dormir en cabane, prendre son temps, se reposer. Ça fait du bien quand même.

  • Le goût des petites choses

    C’est le goût des petites choses qui nous garde en vie,
    le froissement d’une feuille rousse sous le pas,
    la buée chaude contre la vitre froide,
    et le soleil, timide comme un vieil ami,
    qui vient lisser les murs de la ville.
    Dans les rues humides de l’automne,
    on cherche des trésors minuscules,
    un éclat d’orange tombé d’un arbre,
    un chat endormi sous l’éclaircie d’un banc,
    et l’air, chargé de rêves d’arbres dénudés,
    comme une promesse de lenteur,
    comme une main tendue pour demain.

  • Poaima – Les Murmures de la Drôme

    Dans la Drôme, sous le ciel clair,
    Les mots flottent, secrets de l’air.
    Les noyers centenaires murmurent,
    Les enfants rient, nature qui perdure.
    
    Chaque syllabe, étoile cachée,
    Chaque son, un mystère dévoilé.
    Les cascades de la Nan dansent,
    Au creux de la falaise, en cadence.
    
    Les murmures tissent des fils d'or,
    Entre les collines, en éclats de trésor.
    Les enfants, dans l’eau, jouent et rient,
    Retrouvant la nature, renouant la vie.
    
    Le chant de l’eau, doux et fragile,
    Transcende le temps, au cœur agile.
    Promesse d'une paix retrouvée,
    Dans la Drôme, éternité voilée.
    
  • La pie grièche

    Dans le ciel en camaïeu, la pie grièche danse,
    Oiseau masqué de noir, elle file en silence.
    Avec son bec crochu, elle joue la balance,
    Entre la vie et l’ombre, en une étrange alliance.

    Sur la branche en éveil, elle veille, élégante,
    Garde des secrets sombres, sa beauté est troublante.
    Elle saisit le temps, entre ses serres chantantes,
    Comme un poème muet, elle plane, éblouissante.

    Elle est le cri du jour, l’écho de la nuit noire,
    Mystérieuse gardienne des contes et des soirs.
    Dans ses plumes s’endorment mille rêves à revoir,
    La pie grièche est reine des cieux et des espoirs.

  • murmure du jardin

    Dans l’ombre fraîche d’un vieux jardin, les pensées s’épanouissent en couleurs vives, éclaboussant le vert sombre de leurs rêves lumineux. Sous le ciel clair, une mélodie se tisse, celle des feuilles qui dansent sous le vent comme des mains tendues vers l’azur. Imagine ce lieu secret où chaque pétale, chaque brin d’herbe porte en lui l’écho d’une vieille chanson, douce et persistante. Ce poème est un chemin pavé de pétales et de lumière, un parcours qui nous invite à redécouvrir le monde avec les yeux de l’émerveillement, là où chaque instant est une étreinte, un murmure d’amour entre la terre et le ciel.

  • Poaima

    Je débute une petite expérimentation, j’ai crée un GPT « Poaima » qui génère des poèmes selon certaines règles que je lui ai donné en paramètre. Je les postes brut tel qu’ils sont générés.

    Voici le premier :

    Sous un ciel d’azur, la brise danse,
    Chuchotant des secrets à l’oreille des fleurs,
    Le soleil, généreux, dispense
    Sa chaleur sur des cœurs en labeur.

    Les rires des enfants en écho
    Peignent des arcs-en-ciel sur le monde morose,
    Et dans chaque coin sombre, chaque creux,
    La lumière s’infiltre et propose.

    Un moment de paix, un instant doux,
    Où les âmes, légères, s’envolent vers les cieux,
    Où l’espoir fleurit sur les nouveaux bourgeaux,
    Dans ce tableau vivant, tout semble merveilleux.

    Puisses-tu trouver dans ces vers
    Un peu de joie, un souffle frais,
    Pour embellir ton univers
    Avec des rêves que tu chérirais.