Des événements qui, il y a peu, relevaient de l’improbable, de scénarios du pire, ou de la dystopie, sont désormais notre quotidien. La science-fiction est devenue notre réalité. Nous vivons dans un chaos qui s’intensifie même si, ici ou là, fleurissent sur les ruines du capitalisme des utopies concrètes, localistes et réalisables, des cabanes et des refuges. Mais ces utopies ne sont-elles pas souvent concédées, dans les marges, par ceux-là mêmes qui promettent la colonisation de l’espace et les cités autosuffisantes pour milliardaires ?
Il y a urgence à revendiquer des lieux où se déploieraient en totale liberté nos imaginaires. L’utopie radicale peut répondre à l’extrémité des désastres actuels et à venir. Nous pouvons et devons rêver de technologies et de rencontres intergalactiques émancipatrices et ne pas laisser ce pouvoir aux seuls capitaines des vaisseaux capitalistes.
Face à la catastrophe, oserons-nous rêver d’autres mondes ?
Secouez-vous les idées - une publication du CESEP
: " C'est nouveau, ça vient de sortir, c'est la mode... " Pourquoi ces discours font-ils vendre ? Comment expliquer qu'un produit mis récemment sur le marché paraisse plus désirable et plus fiable que les autres, aussitôt déclassés et considérés comme vieux, dépassés, obsolètes ? Au gré de la diffusion du capitalisme depuis le XVIe siècle, la nouveauté est devenue un étalon de valeur. Dans la publicité et la communication des entreprises, elle est appliquée à tout et n'importe quoi, n'importe comment : des voitures restent nouvelles un an, des styles vestimentaires le redeviennent tous les vingt ans, des objets jetables le sont pendant quelques minutes, voire quelques secondes... Pourtant, en dépit de leur obsession pour le sujet, économistes et marketeurs peinent à définir la nouveauté et à justifier l'aura qu'ils lui prêtent. Ils sont incapables de mesurer le nombre de " nouveaux produits " commercialisés chaque année et constatent que la grande majorité de ces " lancements " échouent, cette offre ne répondant à aucune demande. Les acteurs du marché n'en continuent pas moins à encourager et à encenser l'" innovation ". Cet ouvrage raconte comment, par leurs discours et leurs pratiques, marketeurs, publicitaires, économistes, mais aussi négociants, managers, politiques, designers ou scientifiques ont construit la nouveauté et sa valeur, sous des formes variées, absurdes, agressives. Du commerce colonial vantant les produits " exotiques " aux promesses de " progrès " et de " modernité " mécanique, électrique ou numérique, en passant par la " mode ", le " style " ou les produits jetables, il s'agit toujours de prêter aux consommateurs, et surtout aux consommatrices, un désir incontrôlable de nouveautés, afin de légitimer un modèle économique dévastateur : acheter, jeter, racheter. Prix de l'essai EcoloObs 2025
Page d'accueil du magazine de critique sociale pour grand public Frustration Magazine sur lequel vous pourrez retrouver nos dernières vidéos et articles pour mieux comprendre l'actualité politique, économique et sociale ainsi que toutes nos analyses sur la guerre en cours que mène la bourgeoisie contre les travailleuses et travailleurs.
Reprendre la main sur le travail
Un livre-manifeste qui déconstruit le mythe du travail et questionne l’ordre établi.
En un temps record, l’intelligence artificielle rédige, synthétise, et crée avec une pertinence stupéfiante. Pourtant, l’IA générative ne nous rend pa
Un essai comme un roman. Un dialogue animé entre un père, éthicien de l’IA, et son fils, curieux et passionné. Un soir, à la maison, tout en préparant de délicieuses pâtes, le père et le fils explorent ensemble les thèmes de la confiance et des risques dans le domaine de l’IA, réfléchissant sur la profession à la fois ancienne et innovante d’éthicien. Leur échange est enrichi par l’intervention d’un oncle excentrique, dont l’éloquence étrange et l’approche zen ouvrent de nouvelles perspectives sur la morale. Tous les ingrédients sont réunis, dans un bon équilibre, afin de rendre possible la compréhension des enjeux de l’éthique de l’AI. Et surtout, pour comprendre que la philosophie ne cherche pas à réduire l’incertitude avec des solutions universelles, mais plutôt à naviguer dans cette zone grise, en prenant en compte l’incertitude, sans chercher à la détruire artificiellement. –> Sommaire (.PDF)
Ma page sur le Moiki Social Clud. Quelques essais de fictions interactives plus ou moins abouties !
The Stanford Encyclopedia of Philosophy organizes scholars from around the world in philosophy and related disciplines to create and maintain an up-to-date reference work.
Le projet matérialiste au sujet de l’esprit a pour conséquence l’intégration du domaine mental au domaine physique. Un objectif plus ou moins explicite semble orienter cette recherche dans deux directions : l’élimination du domaine purement mental ou, en ce qui concerne la conscience comme conscience phénoménale en particulier, la démonstration de son caractère illusoire. La première direction qui conduit à la réduction du mental au physique et partant à son élimination, soutient une identité entre les événements mentaux et les événements physiques ; la seconde, dans la ligne des sciences cognitives et d’une certaine forme de béhaviorisme, écarte les qualités subjectives de la conscience du champ de la connaissance scientifique, voire de la réalité.
Pendant plus de 20 ans, ma recherche s’est inscrite dans le sillon mainstream du matérialisme. Aujourd’hui, doutant de la pertinence de cette voie, je veux examiner l’idée de la réalité de l’expérience consciente et de son primat dans la recherche des structures fondamentales de la réalité.
Les posts du blog prennent désormais la direction de cet examen.
Bibliographie et collection de documents sur les communs urbains, recherches, expériences, informations. Une attention particulière portée aux chartes et mécanismes juridiques qui activent les communs.
Toutes sortes de choses qui peuvent être partagées par les chercheurs, les acteurs et les militants autour des usages de la ville en communs.
Parce que l’heure est venue de l’affirmation des communs dans la sphère publique, Remix développe des outils pour agir, penser, transmettre et s’organiser en commun.
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Revue de philosophie
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Annyo - le mouton à 5 pattes
Un super blog sur la facilitation et les outils qui vont avec.