Catégorie : Linux

  • Darktable 0.9

    Darktable 0.9

    Allez, ça faisait longtemps que je n’avais pas posté sur Darktable. En premier lieu parce que ça fait un moment que je n’ai pas fait de photos ou allumer Ubuntu. En gros je n’ai pas travaillé sur Ubuntu depuis mai je pense. Lorsque je suis passé sous Nasty le ppa pour Darktable n’était pas encore créé, je n’avais pas pu profiter des MAJ. Le ppa existe maintenant en version + (avec lensfun et je ne sais plus quoi d’autre à jour). Il est ici :

    ppa:pmjdebruijn/darktable-release-plus

    Ils ont aussi créé un guide utilisateur en anglais bien sur mais bien fichu. Et pour finir, le logiciel est passé en version 0.9. Il y a quand même pas mal de nouveau trucs sympas. On peut maintenant faire de la HDR (je n’avais pas de photo sous la main pour tester donc à compléter plus tard) :

    Il y a un nouveau système de classement des plugins : actifs/favoris puis les différents « onglets » de la version précédente. C’est vraiment pratique :

    Il y a un super nouveau plugin pour enlever les petits défauts et les tâches :

    Pas mal d’améliorations diverses et variées sur les plugins existants et surtout, on peut maintenant choisir le mode de fusion du plugin !

    On trouve aussi un plugin de tonemapping qui m’a l’air pas mal du tout:

    Et toutes sortent de nouveautés (filigrane, cadre, flou, etc.):

    Voilà voilà. J’ai hâte de voir ce que va donner la version 1.0 !

    Je n’irais pas beaucoup plus loin dans l’exploration de cette version car je viens d’acheter un agrandisseur photo et donc je vais re-passer un peu plus de temps sur l’argentique dans les mois qui viennent…

  • The Natty Narwhal

    The Natty Narwhal

    La dernière version d’Ubuntu est sortie en avril. Je n’avais pas pris le temps de faire une mise à jour jusque là. Heureusement, c’est chose faite. Ubuntu 11.04 dont le nom de code est The Natty Narwhal (le Narval Chic) apporte notamment le remplacement d’Open Office par LibreOffice (qui est juste un fork de Open Office suite au rachat de Sun par Oracle), Banshee à la place de Rythmbox et surtout l’arrivé d’Unity comme interface par défaut à la place de Gnome.

    J’avoue que je craignais un peu le résultat et surtout, de devoir me faire à une nouvelle interface. Il s’avère que je trouve Unity vraiment bien pensé et très pratique. Il faut juste s’adapter à quelques changements ergonomiques mais on s’y fait plutôt bien.

    Ce qu’il faut savoir c’est qu’il y a maintenant un dock sur le côté et que le panneau d’administration se trouve sur le bouton de droite. Lorsqu’on ouvre une fenêtre, les menus se trouvent dans la barre des tâches du haut (en passant la souris dessus). Alt+F1 met Unity en avant, Alt+F2 ouvre l’exécuteur de programme et la touche « spécial » ouvre le menu d’Unity.

    Le tout est fluide (sur mon portable en tout cas). L’installeur de programme a été amélioré ainsi que l’intégration d’Ubuntu One.

    Pour en savoir plus et personnaliser Unity :

  • Darktable git 0.8 et style Sénégal

    Darktable git 0.8 et style Sénégal

    Ça fait un moment que je n’ai pas fait un billet sur Darktable (d’autant  plus que la version 0.8 est sortie). Cette version apporte des améliorations sur la rapidité, sur l’interface, plus d’options et de nouveaux outils (ci-dessus, récupération des hautes lumières, tone mapping). On trouve maintenant des options générales :

    Le panneau d’outils de développement s’est encore amélioré avec plus d’outils, des favoris, etc. L’outil soften par exemple (pareil pour l’outil égaliseur qui s’est carrément amélioré avec pleins de nouveaux presets) :

    Ou encore l’outil vignetage qui s’est grandement amélioré (c’est super bien pensé leur truc !):

    Il y a même un outil hdr (que j’ai pas encore testé) uniquement dispo pour les raw :

    J’en profite pour faire une sorte de tuto sur le style « Sénégal » (en gros augmenter le contraste local, la netteté, la clarté, vigneter et faire un virage de couleur dans les tons ocre). On commence avec l’image initiale :

    On récupére les hautes lumières :

    On renforce la netteté et on applique une courbe de contraste moyen :

    On applique le preset « clarté(subtil) » avec l’égaliseur :

    On applique le vignetage et un virage ocre :

    Le tour est joué, voilà le résultat :

  • HDR avec qtpfsgui

    Luminance HDR 2.0.2-pre1 tonemapping parameters: Operator: Fattal Parameters: Alpha: 0.1682 Beta: 0.993 Color Saturation: 1  Noise Reduction: 0  ------ PreGamma: 1

    Depuis un petit moment j’avais envie de faire un peu de HDR. J’avais déjà fait quelques tentatives pas réellement fructueuses (prises de vues à l’arrache, fusion pas bien maitrisée, etc.). Maintenant que j’ai un reflex qui fait des raw de bonne qualité, j’arrive à créer des expositions multiples correctes et donc utilisables.

    On résume, le principe du HDR est de fusionner plusieurs vues ayant un décalage d’exposition afin d’étendre la « plage dynamique » de la photo finale. L’idée c’est de garder les parties bien exposées de chaque photo. Au final on à donc une image qui peut paraitre surréaliste en fonction du traitement appliqué mais ou tout est visible. On peut utiliser ce traitement soit pour l’effet soit tout simplement pour retranscrire ce que l’on voit lorsque la dynamique du capteur de l’appareil photo est dépassée.

    Sous Linux on à la chance d’avoir qtpfsgui (heureusement le nom à changer pour luminance HDR ce qui est beaucoup plus simple) qui est un très bon logiciel Open Source (il marche aussi parfaitement sous Windows et Mac).

    1 – Les prises de vues

    Avant de commencer le traitement on doit disposer de plusieurs prises de vues exposées différemment. Il faut au minimum 3 vues (- 1ev 0 +1ev par exemple), 5 vues donnent de meilleurs résultats. Il peut y avoir autant de vues que vous voulez. L’important c’est de connaitre le delta d’exposition. Par exemple pour les photos de ce tutoriel j’ai 5 vues avec un delta de 2 ev soit : -4 -2 0 2 4 obtenu simplement en modifiant l’exposition de mon fichier raw avec Darktable (un clic droit sur la valeur permet de la saisir au clavier) :

    J’ai a chaque fois exporté ma photo en tiff 8 bit. Le tiff présente l’avantage d’être moins compressé que le jpeg (donc d’éviter les artefacts trop importants lors de retouches massives) et de ne pas avoir les problèmes de compatibilité qu’on rencontre avec les fichiers raw:

    Le plus propre est évidemment de prendre des photos avec une exposition décalée directement ! Il faut donc se munir d’un trépied pour limiter les mouvements au maximum et prendre plusieurs vues (soit en décalant l’exposition manuellement soit en passant par le bracketing de l’exposition de l’appareil).

    2 – Le traitement

    On va ensuite utiliser Qtpfsgui (sous Ubuntu le package est dispo dans les dépôts). Après avoir lancé le programme, il suffit de cliquer sur « nouveau HDR ».

    Une fenêtre s’ouvre nous permettant de charger les images à traiter et de régler l’exposition de chacune d’elles :

    Une fois que c’est chose faite, on arrive à un écran nous permettant de caler les différentes vues entre elles. Si on à juste « développé » plusieurs fois la même photo il n’y a rien à faire. Sinon, il faut ajuster les différentes photos pour qu’elles se superposent parfaitement. Sous Linux on peut utiliser HDRprep (utilitaire en ligne de commande) mais ne l’ayant jamais utilisé je ne sais pas comment il fonctionne…

    Lorsque c’est fait, on lance le traitement (j’ai jamais essayé d’autre profil que le premier) :

    On peut alors ajuster l’histogramme :

    et passer au tonemapping. Il s’agit de l’étape clé du traitement permettant de générer le rendu final de l’image. qtpfsgui propose plusieurs profils. Ici on rentre carrément dans la bidouille. Il faut tester les différent algorithmes et voir le résultat. Personnellement je n’obtiens des résultats satisfaisant qu’avec Mantiuk et Fattal (les paramètres de base me semblent un peu bas pour Fattal). Tout va dépendre de la scène et des réglages. Donc il faut tester !

    Dans la fenêtre process, vous pouvez régler la taille du résultat. Petit pour les essais puis grand quand vous voulez sauvegarder votre image.

    Le résultat final peut-être plus ou moins réaliste, il suffit de faire varier les curseurs pour voir ce que ça fait.

    Pour finir, voilà quelques exemples (les réglages sont dans le nom) :

  • Linux et photographie, le retour

    Ça faisait longtemps que je n’avais rien posté sur Linux et la photographie (essentiellement par manque de temps). Il s’avère cependant qu’il y a eu pas mal d’évolution du côté des logiciels de développement. La release candidate de Bibble 5 permet maintenant de lire les NEF du D7000 donc je vais enfin pouvoir tester Bibble. Rawstudio et Rawtherapee ouvrent aussi les raw du D7000 et surtout, surtout, Darktable passe en version 0.7.1 !  Donc plein de possibilités en perspective.

    On commence par Darktable parce que ce logiciel est de plus en plus époustouflant et toujours pas en version 1…

    Tout d’abord quelques liens internet :

    Je précise également que vous pouvez maintenant trouver un manuel d’utilisation en anglais sur le site de Darktable. Si j’ai le temps, je m’attellerais peut-être à la traduction.

    Pour les nouveautés de la version 0.7.1 :

    1 – Navigateur :

    Comme vous pouvez le voir sur l’image en tête de ce billet, on peut maintenant ajouter un filtre de couleur pour le tri des photos. On peut aussi dorénavant utiliser des styles pré-configurés (j’y reviendrais un peu plus tard).

    2 – Développement :

    Les outils sont maintenant rangés dans différents panneaux ce qui simplifie le flux de traitement et la visualisation des outils. Il y a également la possibilité de faire apparaitre une « pellicule » de vignettes (ctrl+f) sous la fenêtre de visualisation pour ouvrir une autre image sans revenir en arrière.

    Pour les outils, il y a en plus un outils de traitement s’appuyant sur le Zone System de Ansel Adams :

    Et un outils simulant les filtres dégradés (avec pas mal de filtres pré-configurés type ND4 à 8 et filtres colorés) :

    Ces outils sont vraiment bien fait et simples à prendre en main.

    3 – Styles

    Pour finir, je vais revenir un peu le mode de fonctionnement des styles. Vraiment pratique, cet outils correspond aux pre-set que l’on peut trouver dans Lightroom par exemple.

    Voilà comment créer un effet un peu à la Nick Brandt et enregistrer ces pré-réglages pour les appliquer à une série de photos.

    On commence par traiter sa photo de la manière suivante :

    • une courbe de base « contraste sombre »,
    • une récupération des hautes lumières,
    • une courbe de tonalité « contraste moyen »,
    • le plugin monochrome,
    • le vignettage en renforçant l’effet,
    • et une correction des couleurs pour simuler un virage (cf. capture d’écran).

    En cliquant ensuite sur le petit bouton situé à droite sous l’historique (cf. capture d’écran), une fenêtre s’ouvre pour nommer le style, sélectionner les réglages à enregistrer et ajouter un commentaire :

    Il suffit alors d’enregistrer :

    Le style est maintenant disponible. En sélectionnant une photo puis en cliquant sur le style, il est appliqué (en cochant la case « cloner », Darktable créé une seconde image à laquelle il applique le style) :

    C’est un outils vraiment pratique et simple à utiliser ! Pour l’exemple, voilà le résultat à comparer avec la photo traité sous Lightroom dans le billet précédent.

    Darktable permet donc maintenant un flux de production quasiment complet et permet même de traiter les jpeg. Je pense qu’il s’agit du logiciel le plus prometteur parmi les différents outils Open Source que j’ai pu tester.

  • Brume – Semflex

    2010-10-01_09

    Voilà les photos au Semflex du week-end dernier. Evidemment comme il pleuvait et qu’il y avait de la brume, j’ai exposé à 1/25 f5,8 (je suis assez limité sur le Semflex) comme j’avais plus qu’une Tmax 100. J’ai utilisé un pied et un déclencheur souple. Toutes les photos sont donc sous exposées… Voilà les scans des négatifs (tous les scans ont été fait et assemblé sous linux) :

    et les scans des tirages du labo photo. En scannant les négatifs j’ai préféré garder un aspect sombre et lourd, j’aimerais bien essayer de faire quelques tirages moi même pour voir ce que je peux en faire. Je trouve que les ciels sont sur-exposés.

  • Easter egg

    Les Easter egg sont des codes cachés qui lancent des surprises dans un programme ou dans un terminal.

    En voilà quelques-un :
    Dans un terminal :

    On commence par des gens qui s’ennuient beaucoup (et je mets pas tout là !)

    telnet towel.blinkenlights.nl
    aptitude -h

    aptitude moo
    aptitude -v moo
    aptitude -v -v moo
    aptitude -v -v -v moo
    aptitude -v -v -v -v moo
    aptitude -v -v -v -v -v moo
    aptitude -v -v -v -v -v -v moo
    apt-get moo

    Si vous installez les paquets cmatrix et sl :

    Toujours dans le terminal :

     zgrep "The.*Release" /usr/share/doc/dpkg/changelog.Debian.gz


    étranges fichiers non ?

     tar -cvf toto/

    Pour en finir avec le terminal – surtout qu’en tant que fan de Douglas Adams je pouvais pas passer à côté – lancer l’éditeur vim et taper :help 42 (pour accéder à l’entré 42 de l’aide en ligne). Ça donne :

    On passe maintenant à Gnome (commandes à tapper dans [Alt]+[F2])

    free the fish
    gegls from outer space

    Dans mozilla :

    about:robots

    about:mozilla

    Pour finir, ceux de OOo (plus détails ici)

  • Festival d’Aurillac 2010 et nouveautés

    2010-08-02_021

    Voilà les scans de la pellicule que j’ai faite à Aurillac pendant le festival. Il y’a quelques photos de Clermont parce que je n’avais pris que 26 photos et qu’il fallait la finir.

    Sinon, bonne nouvelle, Darktable 0.6 est sorti et surtout, la dailybuild de Rawstudio arrive enfin à reconnaitre les fichiers RAF (par contre j’ai une erreur de segmentation dès que je clique sur l’image). C’est plutôt bon signe, ça veut dire qu’ils se penchent sur les raw fuji. J’espère que la prochaine version prendra en charge le format raf. J’avais testé Rawstudio avec un fichier brut canon et il était franchement pas mal.

    Et voilà les photos :

  • Darktable 0.6 – rc

    Comme je l’ai dit, il y a une nouvelle version de Darktable, la release candidate de la 0.6. Elle est intéressante déjà parce qu’elle règle le bug des photos multiples (au chargement d’un « film », mes photos étaient dupliquées un grand nombre de fois dans l’interface de visualisation) ensuite parce qu’elle apporte quelques outils supplémentaires :

    On peut dorénavant ajouter des tags « couleurs » aux photos et également les exporter directement vers Picasa. Voilà une photo de vache développée avec le profil de base et un crop à 100% :

    le fichier exporté fait presque 10 Mo, j’ai donc essayé de baisser la qualité de l’export : passage de 97 à 60. La photo passe de 8 Mo à 1,3, voilà un crop 100% des deux taux de compression :

    97

    60

    c’est donc plus intéressant de passer le taux à 60 !

    J’ai aussi testé l’outil zone de couleurs pour faire une dé-saturation partielle et faire ressortir la vache, c’est assez simple à utiliser en fait et ça peut faire des trucs sympas :

  • Comparaison de de-rawtiseurs libres

    Je me suis décidé à faire vite fait une comparaison des logiciels de traitement de fichiers raw open-source que j’ai utilisé. Il y a donc Darktable, Rawtherapee, Ufraw et Digikam.

    Pour faire les tests, j’ai développé la même photo avec les quatre logiciels : paramètres de bases pour Digikam et, pour les trois autres, « mes paramètres » de base, c’est à dire les profils pour finepixS100fs (courbe, profil colorimétrique, etc.) que j’ai créés dans ces différents logiciels.

    Voilà donc les photos et des crops à 100% de la même zone:

    1 – Darktable :

    2 – UFRAW

    3 – Rawtherapee

    4 – Digikam

    et les crops:

    Darktable :

    UFRAW :

    Rawtherapee : Ajouter une image

    Digikam :

    j’aurais tendance à dire que c’est RT qui s’en sort le moins bien à 100%, et digikam qui s’en sort le mieux puisqu’il permet de transformer facilement des fichiers raw en jpg sans faire de réglages. Par contre, Digikam n’est pas aussi complet que Darktable ou ufraw pour traiter les fichiers raw et quitte à exporter sans retoucher ses fichiers raw en jpg, autant les prendre directement en jpg !

    Cliquez sur l’image pour la voir en plus grand et la récupérer :

  • Holga

    blog-6

    Histoire de tester les possibilités de Darkroom, je me suis fait un petite série qui trainait dans un dossier. Les photos ont été prises au format raw en Bretagne en décembre. L’ambiance brumeuse se prêtée bien à un rendue un peu ancien genre lomo. Voilà le résultat :

  • Scanner des négatifs sous linux

    Allez, on s’attaque au scanner sous Linux ! Évidemment, mon scanner à négatif Epson V300 fonctionne parfaitement sous Windows avec un joli petit programme qui scanne mes négatifs, découpe les vues, me permet d’optimiser les réglages pour chaque photos puis, de lancer le scan en batch. Sous Linux, les choses se compliquent un peu mais heureusement pas tant que ça !

    1 – installer le V300 :

    Le V300 n’est pas pour le moment reconnu directement par sane et Ubuntu. Il faut donc réaliser un certain nombre de manipulations pour le voir apparaitre. On commence par aller chercher les pilotes et l’utilitaire de scan sur le site de avasys (il suffit de télécharger les .deb correspondant à Ubuntu puis, de les installer). Pour que le scanner soit reconnu par xsane, il faut l’ajouter à la liste :

    gksu gedit /etc/sane.d/dll.conf

    et on rajoute « epkowa » à la fin du fichier. On vérifie que le scanner fonctionne :

    gksu xsane

    si c’est bon, on rend le scanner accessible à tous. On recherche les références du scanner :

    sane-find-scanner

    found USB scanner (vendor=0x04b8 [EPSON], product=0x0131 [EPSON Scanner]) at libusb:001:007

    on note vendor=0x04b8 et product=0x0131 dans un coin. On va modifier le fichier 45-libsane.rules (on le crée s’il n’existe pas) en plaçant les bonnes valeurs :

    gksu gedit /etc/udev/rules.d/45-libsane.rules

    # Epson Perfection V300
    ATTRS{idVendor}=="04b8", ATTRS{idProduct}=="0131", MODE="0664", GROUP="scanner", ENV{libsane_matched}="yes"

    on crée un groupe scanner et on s’ajoute dedans :
    bash-3.1# sudo groupadd scanner
    bash-3.1# sudo usermod -g scanner nom_utilisateur1

    ok, maintenant tout fonctionne (vous pouvez trouver plus de détails sur l’install sur le site d’Ubuntu).

    2 – Scanner les négatifs

    Le plus dur est passé. Pour scanner, plusieurs possibilités :

    1. Vuescan (payant et ne fonctionne pas chez moi donc on laisse tomber)
    2. Iscan (l’utilitaire de Avasys)
    3. Xsane

    Iscan permet de scanner les négatifs de manière très intuitive, il possède tout les outils pour optimiser l’image et il exploite pleinement le scanner. Seul souci, il ne gère pas le scan en batch…

    On peut donc optimiser l’image, augmenter la netteté :

    Le résultat scanné en N&B et en couleur (2400 ppi) :

    La seconde possibilité c’est d’utiliser Xsane. Il permet de scanner en batch les 6 vues du film. Par contre, il ne permet pas d’augmenter la netteté et les photos méritent un petit « sharpening » après le scan.

    Pour scanner les négatifs, le plus simple c’est de sélectionner « dos transparent », « couleur », une résolution de 2400 ppi, de demander l’aperçu. On sélectionne le média « full color » et on active le bouton « négatif » (le deuxième en bas à gauche). Pour scanner en batch, on sélectionne la première vue et on clique en haut à gauche sur la croix verte, la sélection s’ajoute au batch scan :

    on répète l’opération pour les vues suivante puis on enregistre la liste pour pouvoir la réutiliser les fois suivantes. Il faut également penser à afficher les options avancées et à sélectionner « négatif » :

    Enfin, on peut corriger les couleurs manuellement ou tout simplement cliquer sur l’auto-correction. Il ne reste plus qu’à demander le scan de la sélection ou de toute la liste batch si l’exposition est correcte.

    Voilà le résultat après scan et aprés un simple sharpening avec Picasa :

    Initialement sceptique par rapport à Xsane, je dois dire que le résultat de l’auto-correction me plait plutôt pas mal, les couleurs sont plus naturelles. Astuce, pour améliorer le workflow, il suffit de sélectionner « save » en face de la petite cible en haut à droite des réglages de Xsane, puis d’indiquer le chemin du dossier et le nom du fichier avec l’extension jpg et hop, le tour est joué ! Franchement, sur ce coup la Linux s’en sort pas trop mal.