Étiquette : Workflow

  • Optimiser Outlook pour gérer son temps et ses tâches

    Optimiser Outlook pour gérer son temps et ses tâches

    Je manque de temps pour poster de nouveaux articles… Du coup, en voilà un sous forme de « pense bête » (en particulier pour la macro).

    C’est parti pour la liste des points qu’il me semble dommage de ne pas utiliser dans Outlook pour mieux gérer son temps dans le travail au quotidien :

    Préfixes et mots-clés

    C’est une méthode extrêmement basique mais prendre l’habitude de préfixer ses objets de messages par un code (premières lettre du nom du client ou du projet par exemple), permet de filtrer et d’identifier beaucoup plus facilement ses mails. Demander à ses interlocuteurs de faire de même permet aussi de se retrouver plus facilement lorsqu’on reçoit de nombreux mails dans la journée !

    Les règles de classement

    Etant amené à travailler sur plusieurs projets simultanément, j’ai pris l’habitude de trier mes messages une fois traités par dossier projet>sous-projet.

    Classer manuellement les nombreux mails reçus dans le journée peut vite faire perdre du temps.

    Je procède donc de la manière suivante : pour chaque nouveau projet ou dossier spécifiques, je crée les règles automatiques nécessaires au classemen. Il peut s’agir de règles sur les expéditeurs, sur certains termes (les mots-clés) ou sur des catégories. Pour chaque règle de projet, j’ajoute une condition pour que le document reste dans ma boite de réception s’il possède un indicateur de suivi.

    Par contre, notre entreprise utilisant un serveur Exchange, la mise en place de règles de tri automatique entraîne un déplacement automatique (logique) des mails et donc des difficultés pour les suivre sur mon téléphone lors des déplacements.

    Je désactive donc la grande majorité des règles (certaines, relatives à des process qui génèrent un fort trafique de message, restent activées).

    A la réception d’un message, je le parcours, si je dois le traiter : soit il s’agit d’une question ou d’un problème que je peux résoudre immédiatement et dans ce cas, je le fais. Soit il s’agit d’un message nécessitant une action plus spécifique. Dans ce cas, je place un indicateur de suivi pour être sûr que le message reste dans ma boite de réception.

    Evidemment, lancer manuellement plus de 60 règles peut prendre un certain temps !

    Cette macro exécute successivement toutes les règles de classement et affiche le nombre de règles exécutées :

    Sub AppliRegles()
     Dim objOutlook As Outlook.Application
     Dim Banque As Store
     Dim LesBanques As Stores
     Dim Regle As Rule
     Dim LesRegles As Rules
     Dim NbRegles As Integer
     Dim NbReglesEx As Integer
    Set objOutlook = Outlook.Application
     NbReglesEx = 0
     Set LesBanques = objOutlook.Session.Stores
     For Each Banque In LesBanques
     On Error GoTo Suite
     NbRegles = Banque.GetRules.Count
     On Error GoTo 0
     Set LesRegles = Banque.GetRules
     For Each Regle In LesRegles
     If Regle.Enabled = False Then
      Regle.Execute
      NbReglesEx = NbReglesEx + 1
     End If
     Next Regle
     GoTo Boucle
     Suite:
     Debug.Print "La banque " & Banque.DisplayName & " ne supporte pas les règles """
     Resume Boucle
     Boucle:
     Next Banque
     MsgBox NbReglesEx & " appliqué(e)s "
     End Sub

    En fin de journée ou au bout de quelques jours, lorsque j’ai lu et classé tous les mails reçus, j’exécute cette macro grâce à un bouton de raccourcis.

    20-06-2014 12-35-52

     

     

     

    20-06-2014 12-37-03

     

    Les règles sont appliquées les unes après les autres. Il est donc nécessaire de bien les ordonner en fonction des conditions. Par exemple, dans mon cas, les mails catégorisés « Important » sont déplacés dans un dossier « Important » qui est exclus de mon archivage programmé. Ces messages ne sont pas classés par projet mais uniquement sur la base de cette catégorie.

    En utilisant cette méthode, ma boite de réception ne contient que les tâches à traiter et les nouveaux mails. Tous les mails d’ »information » sont déplacés régulièrement dans les dossiers de classement.

    Ce système me permet d’avoir une vision très claire du nombre de tâches à réaliser et surtout de ne pas oublier de répondre ou traiter un mail puisque tant que je ne valide pas l’indicateur, il reste dans ma boite de réception.

    Utiliser des modèles et actions

    Il y a un certain nombre d’actions que l’on réalise régulièrement en adressant un message aux mêmes personnes (demande de devis par exemple). Pour ces cas de figure, j’utilise deux types d’outils.

    Les modèles et les actions automatiques.

    Les modèles

    Il est possible de créer des mails types avec des correspondants, des PJ etc. pré-renseignés. Il suffit d’écrire son mail puis, d’aller dans Fichier>enregistrer sous>modèles.

    Pour une raison mystérieuse (ou alors je n’ai pas trouvé), il n’existe pas de solution standard pour rappeler un modèle. Il faut soit cliquer sur le modèle pour qu’il s’ouvre comme un nouveau message soit l’ajouter en tant que raccourcis dans la liste des raccourcis d’Outlook.

    Les actions

    Les actions rapides permettent de faire un clic une action ou suite d’action que l’on fait régulièrement. Utiliser une action rapide est dans pas mal de cas plus simple qu’utiliser un modèle.

    Le détail de fonctionnement est décrit sur le support Microsoft :

    Automatiser les tâches courantes ou répétitives au moyen des Actions rapides

    Ajuster la vue

    20-06-2014 12-35-28

    Il est très facile d’ajuster l’affichage d’Outlook pour avoir un agencement qui corresponde à notre travail quotidien en modifiant les colonnes et items affichés.

    J’emploie aussi beaucoup les dossiers de recherche. Pour regrouper des mails selon des critères particuliers même lorsqu’ils sont répartis sur plusieurs dossiers. C’est par exemple le cas des mails non lus entre ceux dans la boite de réception et ceux déplacés automatiquement pas des règles actives. Les dossier de recherche permettent de créer des dossiers fictifs très pratiques pour ces cas de figure :

    Créer un dossier de recherche

    Evidemment, l’utilisation de catégorie pour trier ses tâches et mails est aussi un gros plus.

    Gérer ses contacts

    Ajouter systématiquement les mêmes contacts dans un mail est aussi très chronophage. Surtout s’il y a beaucoup d’interlocuteur. Bien gérer ses contacts Outlook en prenant l’habitude dès le début d’un projet de créer une fiche contact avec les informations tél/mail/fonction est vraiment intéressant.

    En plus, cela permet de créer des groupes de contacts à utiliser systématiquement pour éviter de re-saisir  tous les noms des membres du groupe projet à chaque mail de synthèse. Il est aussi intéressant d’avoir un groupe « Projet » et un groupe « CC » pour éviter de polluer les personnes devant simplement être informées.

    Utiliser des raccourcis sur le bureau

    Il est possible de créer des raccourcis spécifiques sur le bureau qui permettent de lancer Outlook en réalisant des actions particulières.

    Par exemple, pour ouvrir directement sa liste de tâches ou son calendrier, il suffit de faire un raccourcis Outlook sur le bureau en saisissant tout le chemin d’accès à Outlook et en ajoutant à la fin :  /select outlook:tâches ou /select outlook:calendrier

     

    Le raccourcis prend donc la forme de « C: \Programme File\Office\Outlook.exe »  /select outlook:tâches par exemple.

    Il est possible de faire toutes sorte d’autres actions. Pour plus de détail, c’est par ici.

    Dernières astuces

    Pour tous les logiciels de la suite Office (word et ppt par exemple), il est possible d’ajouter un raccourcis dans la barre d’outil rapide pour créer directement un nouveau  mail avec le document au format pdf en PJ.

    Il suffit de déplacer un mail sur une date du calendrier d’Outlook pour créer directement un nouveau rendez vous.

    Il est possible d’envoyer des demandes de rendez-vous à des utilisateurs externes pour peu qu’ils utilisent Outlook.

    Dans le calendrier (agenda ou calendrier dans la barre d’outils de la messagerie), il est possible d’afficher les n° de semaine (dans Fichier>Option>Calendrier). Il est également possible d’ajouter à l’agenda les jours fériés dans ce menu.

    Voilà pèle-mêle des astuces que j’utilise quotidiennement et qui me permettent de gagner beaucoup de temps !

     

  • Linux et photographie, le retour

    Ça faisait longtemps que je n’avais rien posté sur Linux et la photographie (essentiellement par manque de temps). Il s’avère cependant qu’il y a eu pas mal d’évolution du côté des logiciels de développement. La release candidate de Bibble 5 permet maintenant de lire les NEF du D7000 donc je vais enfin pouvoir tester Bibble. Rawstudio et Rawtherapee ouvrent aussi les raw du D7000 et surtout, surtout, Darktable passe en version 0.7.1 !  Donc plein de possibilités en perspective.

    On commence par Darktable parce que ce logiciel est de plus en plus époustouflant et toujours pas en version 1…

    Tout d’abord quelques liens internet :

    Je précise également que vous pouvez maintenant trouver un manuel d’utilisation en anglais sur le site de Darktable. Si j’ai le temps, je m’attellerais peut-être à la traduction.

    Pour les nouveautés de la version 0.7.1 :

    1 – Navigateur :

    Comme vous pouvez le voir sur l’image en tête de ce billet, on peut maintenant ajouter un filtre de couleur pour le tri des photos. On peut aussi dorénavant utiliser des styles pré-configurés (j’y reviendrais un peu plus tard).

    2 – Développement :

    Les outils sont maintenant rangés dans différents panneaux ce qui simplifie le flux de traitement et la visualisation des outils. Il y a également la possibilité de faire apparaitre une « pellicule » de vignettes (ctrl+f) sous la fenêtre de visualisation pour ouvrir une autre image sans revenir en arrière.

    Pour les outils, il y a en plus un outils de traitement s’appuyant sur le Zone System de Ansel Adams :

    Et un outils simulant les filtres dégradés (avec pas mal de filtres pré-configurés type ND4 à 8 et filtres colorés) :

    Ces outils sont vraiment bien fait et simples à prendre en main.

    3 – Styles

    Pour finir, je vais revenir un peu le mode de fonctionnement des styles. Vraiment pratique, cet outils correspond aux pre-set que l’on peut trouver dans Lightroom par exemple.

    Voilà comment créer un effet un peu à la Nick Brandt et enregistrer ces pré-réglages pour les appliquer à une série de photos.

    On commence par traiter sa photo de la manière suivante :

    • une courbe de base « contraste sombre »,
    • une récupération des hautes lumières,
    • une courbe de tonalité « contraste moyen »,
    • le plugin monochrome,
    • le vignettage en renforçant l’effet,
    • et une correction des couleurs pour simuler un virage (cf. capture d’écran).

    En cliquant ensuite sur le petit bouton situé à droite sous l’historique (cf. capture d’écran), une fenêtre s’ouvre pour nommer le style, sélectionner les réglages à enregistrer et ajouter un commentaire :

    Il suffit alors d’enregistrer :

    Le style est maintenant disponible. En sélectionnant une photo puis en cliquant sur le style, il est appliqué (en cochant la case « cloner », Darktable créé une seconde image à laquelle il applique le style) :

    C’est un outils vraiment pratique et simple à utiliser ! Pour l’exemple, voilà le résultat à comparer avec la photo traité sous Lightroom dans le billet précédent.

    Darktable permet donc maintenant un flux de production quasiment complet et permet même de traiter les jpeg. Je pense qu’il s’agit du logiciel le plus prometteur parmi les différents outils Open Source que j’ai pu tester.

  • Comparaison de de-rawtiseurs libres

    Je me suis décidé à faire vite fait une comparaison des logiciels de traitement de fichiers raw open-source que j’ai utilisé. Il y a donc Darktable, Rawtherapee, Ufraw et Digikam.

    Pour faire les tests, j’ai développé la même photo avec les quatre logiciels : paramètres de bases pour Digikam et, pour les trois autres, « mes paramètres » de base, c’est à dire les profils pour finepixS100fs (courbe, profil colorimétrique, etc.) que j’ai créés dans ces différents logiciels.

    Voilà donc les photos et des crops à 100% de la même zone:

    1 – Darktable :

    2 – UFRAW

    3 – Rawtherapee

    4 – Digikam

    et les crops:

    Darktable :

    UFRAW :

    Rawtherapee : Ajouter une image

    Digikam :

    j’aurais tendance à dire que c’est RT qui s’en sort le moins bien à 100%, et digikam qui s’en sort le mieux puisqu’il permet de transformer facilement des fichiers raw en jpg sans faire de réglages. Par contre, Digikam n’est pas aussi complet que Darktable ou ufraw pour traiter les fichiers raw et quitte à exporter sans retoucher ses fichiers raw en jpg, autant les prendre directement en jpg !

    Cliquez sur l’image pour la voir en plus grand et la récupérer :

  • Darktable 0.5

    img_0001

    En ré-installant les outils pour la photo numérique sous Lucid Lynx après mon formatage, je me suis rendu compte que Darktable avait pas mal évolué. Il n’y a pas de nouvelle version officielle mais à mon avis elle ne devrait pas tarder. Dans tout les cas, la version disponible dans le ppa (cf. le billet précédent sur Darktable) se base sur la version en développement et intègre donc les dernières améliorations.

    Le logiciel était déjà pas mal avant, il est presque parfait maintenant ! De nouveaux outils ont fait leur apparition (et pas des moindres) et d’autres ont été améliorés.

    On commence par les nouveautés :


    Tout d’abord, sur l’ergonomie générale, on voit apparaitre la barre de sélection de photo en bas de la fenêtre d’édition. Pour les outils, on trouve maintenant  un outil d’ajout ou de correction du vignettage très simple d’utilisation ainsi qu’un plugin pour ajouter du grain pour simuler une photo argentique ou encore un plugin pour augmenter la netteté. On peut également voir sur cette capture d’écran un plugin pour faire des virages duotone des images.

    Ensuite, l’outil Velvia qui permet de saturer les couleurs pour produire un rendu de type pellicule Velvia. Un outil de contraste local, un plugin pour modifier les caractéristiques de gamma et de linéarité du profil, un plugin pour récupérer les hautes lumières. On trouve également un nouvel outils mystérieux : le transfert de couleur. On peut choisir le nombre de groupes de couleurs puis, le logiciel analyse l’image et apparemment dé-sature partiellement en fonction du nombre de groupes. Ça fait un effet sympa.

    Enfin, on trouve un plugin dédié au dé-bruitage  (plus intuitif que l’égaliseur).

    Tous les outils précédent sont présents et se sont améliorés. En particulier l’outil de redimensionnement qui devient maintenant très pratique et utilisable (on dispose de ratio et de guide, on sélectionne directement sur la photo et on double clic pour appliquer). Il y a également une amélioration de l’exposition automatique, il suffit de sélectionner la zone que l’on souhaite exposer correctement ainsi que le pourcentage de haute lumières écrêtées dans cette zone et hop, le tour est joué.

    Les apports les plus notables sont donc l’outil d’augmentation de la netteté et le traitement du bruit ainsi que l’amélioration de l’outil de redimensionnement (et le vignettage parce que j’aime bien le vignettage). Darktable s’est donc étoffé et dispose maintenant de tous les outils indispensables et plus. Il est parfaitement fonctionnel, intuitif et donne de très bon résultat.

    Voilà quelques exemples :

  • Scanner des négatifs sous linux

    Allez, on s’attaque au scanner sous Linux ! Évidemment, mon scanner à négatif Epson V300 fonctionne parfaitement sous Windows avec un joli petit programme qui scanne mes négatifs, découpe les vues, me permet d’optimiser les réglages pour chaque photos puis, de lancer le scan en batch. Sous Linux, les choses se compliquent un peu mais heureusement pas tant que ça !

    1 – installer le V300 :

    Le V300 n’est pas pour le moment reconnu directement par sane et Ubuntu. Il faut donc réaliser un certain nombre de manipulations pour le voir apparaitre. On commence par aller chercher les pilotes et l’utilitaire de scan sur le site de avasys (il suffit de télécharger les .deb correspondant à Ubuntu puis, de les installer). Pour que le scanner soit reconnu par xsane, il faut l’ajouter à la liste :

    gksu gedit /etc/sane.d/dll.conf

    et on rajoute « epkowa » à la fin du fichier. On vérifie que le scanner fonctionne :

    gksu xsane

    si c’est bon, on rend le scanner accessible à tous. On recherche les références du scanner :

    sane-find-scanner

    found USB scanner (vendor=0x04b8 [EPSON], product=0x0131 [EPSON Scanner]) at libusb:001:007

    on note vendor=0x04b8 et product=0x0131 dans un coin. On va modifier le fichier 45-libsane.rules (on le crée s’il n’existe pas) en plaçant les bonnes valeurs :

    gksu gedit /etc/udev/rules.d/45-libsane.rules

    # Epson Perfection V300
    ATTRS{idVendor}=="04b8", ATTRS{idProduct}=="0131", MODE="0664", GROUP="scanner", ENV{libsane_matched}="yes"

    on crée un groupe scanner et on s’ajoute dedans :
    bash-3.1# sudo groupadd scanner
    bash-3.1# sudo usermod -g scanner nom_utilisateur1

    ok, maintenant tout fonctionne (vous pouvez trouver plus de détails sur l’install sur le site d’Ubuntu).

    2 – Scanner les négatifs

    Le plus dur est passé. Pour scanner, plusieurs possibilités :

    1. Vuescan (payant et ne fonctionne pas chez moi donc on laisse tomber)
    2. Iscan (l’utilitaire de Avasys)
    3. Xsane

    Iscan permet de scanner les négatifs de manière très intuitive, il possède tout les outils pour optimiser l’image et il exploite pleinement le scanner. Seul souci, il ne gère pas le scan en batch…

    On peut donc optimiser l’image, augmenter la netteté :

    Le résultat scanné en N&B et en couleur (2400 ppi) :

    La seconde possibilité c’est d’utiliser Xsane. Il permet de scanner en batch les 6 vues du film. Par contre, il ne permet pas d’augmenter la netteté et les photos méritent un petit « sharpening » après le scan.

    Pour scanner les négatifs, le plus simple c’est de sélectionner « dos transparent », « couleur », une résolution de 2400 ppi, de demander l’aperçu. On sélectionne le média « full color » et on active le bouton « négatif » (le deuxième en bas à gauche). Pour scanner en batch, on sélectionne la première vue et on clique en haut à gauche sur la croix verte, la sélection s’ajoute au batch scan :

    on répète l’opération pour les vues suivante puis on enregistre la liste pour pouvoir la réutiliser les fois suivantes. Il faut également penser à afficher les options avancées et à sélectionner « négatif » :

    Enfin, on peut corriger les couleurs manuellement ou tout simplement cliquer sur l’auto-correction. Il ne reste plus qu’à demander le scan de la sélection ou de toute la liste batch si l’exposition est correcte.

    Voilà le résultat après scan et aprés un simple sharpening avec Picasa :

    Initialement sceptique par rapport à Xsane, je dois dire que le résultat de l’auto-correction me plait plutôt pas mal, les couleurs sont plus naturelles. Astuce, pour améliorer le workflow, il suffit de sélectionner « save » en face de la petite cible en haut à droite des réglages de Xsane, puis d’indiquer le chemin du dossier et le nom du fichier avec l’extension jpg et hop, le tour est joué ! Franchement, sur ce coup la Linux s’en sort pas trop mal.

  • Photographie et Linux – Part 2 [Développement]

    Voilà comment je passe d’une photo en raw pas encore traitée à un fichier développé. J’utilise d’abord Geeqie puis Ufraw et enfin The Gimp. Il s’agit uniquement du workflow pour les images intéressantes ! Dans ce cas, je vais juste faire un truc rapido pour l’exemple.

    1 – Geeqie

    Considérons que les photos viennent d’être chargées et triées dans Geeqie :

    Après avoir choisie une photo qui me parrait interessante, je l’ouvre avec Ufraw.

    Remarque : Geeqie me permet également de développer en lot les photos sélectionnées. Il empile ensuite dans son interface le fichier JPG+Raw+Ufraw (fichier de config des reglages). Voilà la photo développée avec les réglages de base d’Ufraw :

    2 – Ufraw

    Une fois la photo ouverte dans Ufraw (qui fera l’objet d’un post plus détaillé), je vérifie et ajuste éventuellement les réglages puis la photo est transférée à The Gimp (dernier bouton en bas à droite dans Ufraw).

    3 – The Gimp

    L’image s’ouvre sous The Gimp et on peut alors la modifier comme on le souhaite. Ici j’ai simplement appliquer le filtre National Geographic (pour le fun).

    Et enfin, voilà le résultat :

    C’est simple, rapide (même avec ma config) et surtout éfficace, je garde un contrôle important sur l’exposition de ma photo, la balance des blancs, etc et The Gimp me permet d’aller encore plus loin. Y’a plus qu’à attendre qu’il soit capable de gérer les images en 16 bits et ce sera parfait !

  • Calibrer son écran – Argyll et DiscpalGUI

    Afin de travailler sur ses photos sans avoir l’appréhension du résultat après tirage, il est important de calibrer son écran. Sous linux, le meilleur moyen d’y parvenir est d’utiliser le logiciel Argyll CMS et eventuellement l’interface graphique Dispcal.

    1 – Argyll CMS

    Sous Ubuntu, Argyll est dispo dans les depôts mais je ne peux que conseiller de récupérer la dernière version sur le site officiel. Cette dernière version prend par exemple en charge nativement la sonde Datacolor Spyder 3 (qui se trouve être celle que je possède).

    Pour une utilisation en ligne de commande, je vous invite à regarder l’article du site d’Ubuntu (cf introduction) qui est très clair. Utilisant DispcalGUI, je ne me suis pas penché sur la question.

    2 – DispcalGUI

    Ce dernier est également dispo dans les paquets Ubuntu. Sinon vous pouvez récupérer une version plus à jour à cette adresse. Aller y faire un tour, c’est le site de Dispcal et il y a un manuel d’utilisation très complet. A la première ouverture, le logiciel vous demande de lui indiquer le lien vers les exécutables d’Argyll.

    Il ne vous reste plus qu’à lancer Dispcal.

    L’étalonnage de votre écran se réalise en deux temps (calibrate & profile). Lorsque vous avez cliqué sur calibrate & profile, une fenêtre de positionnement pour la sonde apparait ainsi qu’une invite dans le terminal. Je vous conseille dans un premier temps de faire les étapes de calibration dans l’ordre (1,2,3) avant de passer à la création du profile. A chaque étape (toujours dans le terminal) Argyll affiche une valeur cible, vous devez vous en approcher en jouant sur les paramètres de votre carte graphique ou de votre écran (luminosité, contraste, etc). Ensuite, vous pouvez passer à la création du profile.

    J’utilise les paramètres suivant : gamma = 2.2 et température 6500 (pour le reste je me cale sur le profile photo).

    Attention, ça prend quand même pas mal de temps. Une fois terminé, le logiciel vous propose d’installer le profile. Pour plus de détail (et surtout plus de fiabilité, parce que bon la gestion des couleurs je fais ça un peu en freestyle….) : DispcalGUI par Gilbert Volker.

  • Photographie et Linux – Part 1

    Je vais me lancer dans un petit état des lieux de mes connaissances sur le traitement et la gestion de photo sous linux. Je suis actuellement sous Karmic (Ubuntu). Je ferais donc référence au .deb et aux outils apt. Dans le cas ou les outils sont compilés, j’essairais d’indiquer les librairies dont j’ai eu besoin.

    Pour le moment, je pense faire un billet sur argyll et DispcalGui pour la calibration de l’écran, un billet sur les différents derawtiseurs libres que j’ai testé (Ufraw, Digikam, GtkRawGallery, Rawtherapee, Rawstudio, Darktable), et un sur les outils de gestion et les catalogueurs (les scripts, Phatcht, Rapid-Photo-Downloader, Digikam, Fspot, Phraymd, Geequie, Gthumb, Darktable, …). Enfin, pour ce qui est de l’édition des images, je me concentrerais sur Gimp puisqu’il est très complet et que je commence à le maitriser a peu près.

    Pour commencer, je vais présenter le workflow que j’ai finalement choisi sous Linux.

    Mon pc datant un peu (6 ans), il n’est pas très puissant (P4 2.8 Ghz, 1.5 Go Ram et GeForce 5800) et il commence à faire le difficile avec des résolutions de 11 Mg pixels. J’ai donc pour obligation de trouver un workflow qui tienne compte de cela. Pour le moment, aucun des logiciels permettant de gérer toutes les étapes ne m’a paru suffisamment robuste et rapide pour correspondre à mes attentes. Je me suis donc rabattu sur la solution classique d’utiliser pleins de petits outils spécialisés.

    1 – Charger les photos :

    Rapid Photo Downloader. Il se lance automatiquement lorsque je connecte une carte SD. Il me permet de charger rapidement les photos dans un dossier AAAA-JJ-MM qui se crée dans mon repertoire Photo/A traiter. Il renomme les photos de la manière suivante : AAAA-JJ-MM-Seq et il les supprimes de la carte SD. Il possède de très nombreuses options pour personnaliser le dossier de chargement, le renommage, des sauvegarde supplémentaires, etc.

    2 – Tri/conversion/archivage :

    Je prend mes photos en raw afin d’avoir plus de libertés de post traitement. Le désavantage c’est que ça prend de la place et que je n’ai quand même pas envie de derawtiser image par image. J’utilise donc Ufraw associé à Geeqie et un script nautilus pour la conversion.

    1. Tri : ouverture avec Geeqie du dossier à traiter. Le logiciel est très rapide, il permet de tagger les photos, de les déplacer, de créer des collections, de séparer l’affichage pour comparer des photos. Il permet aussi d’envoyer dans des éditeurs externes et de développer en lot avec Ufraw (il empile ensuite la version Raw et la version Jpg). Je ferais un billet sur l’utilisation de Geeqie, très pratique mais pas très conventionnel… Donc, j’ouvre le dossier, je regarde mes photos, je supprime celles que je ne garde pas et je traite les autres.
    2. Conversion : toutes les photos correctes sont converties en lot depuis Geeqie dans Ufraw. Je vérifie le résultat et je supprime le raw. Les photos particulièrements bien réussies sont traitées une par une. Ouverture dans Ufraw pour les réglages du Raw puis envoi direct depuis Ufraw dans The Gimp pour traitement final. Je conserve le Raw+Jpg pour ces fichiers là.
    3. Archivage : une foi les photos traitées, je les classes dans des dossiers thématique : Géographique (France/Auvergne/Clermont par ex), Portrait, Divers (pour les essais). Je fais une copie de sauvegarde du dossier de manière régulière sur un DD externe.

    Voilà en gros mon Workflow sous linux. Je rajouterais petit à petit les billets correspondant au différentes étapes ainsi que sur la configuration de mes logiciels.