Catégorie : Tutoriaux

  • HDR avec qtpfsgui

    Luminance HDR 2.0.2-pre1 tonemapping parameters: Operator: Fattal Parameters: Alpha: 0.1682 Beta: 0.993 Color Saturation: 1  Noise Reduction: 0  ------ PreGamma: 1

    Depuis un petit moment j’avais envie de faire un peu de HDR. J’avais déjà fait quelques tentatives pas réellement fructueuses (prises de vues à l’arrache, fusion pas bien maitrisée, etc.). Maintenant que j’ai un reflex qui fait des raw de bonne qualité, j’arrive à créer des expositions multiples correctes et donc utilisables.

    On résume, le principe du HDR est de fusionner plusieurs vues ayant un décalage d’exposition afin d’étendre la « plage dynamique » de la photo finale. L’idée c’est de garder les parties bien exposées de chaque photo. Au final on à donc une image qui peut paraitre surréaliste en fonction du traitement appliqué mais ou tout est visible. On peut utiliser ce traitement soit pour l’effet soit tout simplement pour retranscrire ce que l’on voit lorsque la dynamique du capteur de l’appareil photo est dépassée.

    Sous Linux on à la chance d’avoir qtpfsgui (heureusement le nom à changer pour luminance HDR ce qui est beaucoup plus simple) qui est un très bon logiciel Open Source (il marche aussi parfaitement sous Windows et Mac).

    1 – Les prises de vues

    Avant de commencer le traitement on doit disposer de plusieurs prises de vues exposées différemment. Il faut au minimum 3 vues (- 1ev 0 +1ev par exemple), 5 vues donnent de meilleurs résultats. Il peut y avoir autant de vues que vous voulez. L’important c’est de connaitre le delta d’exposition. Par exemple pour les photos de ce tutoriel j’ai 5 vues avec un delta de 2 ev soit : -4 -2 0 2 4 obtenu simplement en modifiant l’exposition de mon fichier raw avec Darktable (un clic droit sur la valeur permet de la saisir au clavier) :

    J’ai a chaque fois exporté ma photo en tiff 8 bit. Le tiff présente l’avantage d’être moins compressé que le jpeg (donc d’éviter les artefacts trop importants lors de retouches massives) et de ne pas avoir les problèmes de compatibilité qu’on rencontre avec les fichiers raw:

    Le plus propre est évidemment de prendre des photos avec une exposition décalée directement ! Il faut donc se munir d’un trépied pour limiter les mouvements au maximum et prendre plusieurs vues (soit en décalant l’exposition manuellement soit en passant par le bracketing de l’exposition de l’appareil).

    2 – Le traitement

    On va ensuite utiliser Qtpfsgui (sous Ubuntu le package est dispo dans les dépôts). Après avoir lancé le programme, il suffit de cliquer sur « nouveau HDR ».

    Une fenêtre s’ouvre nous permettant de charger les images à traiter et de régler l’exposition de chacune d’elles :

    Une fois que c’est chose faite, on arrive à un écran nous permettant de caler les différentes vues entre elles. Si on à juste « développé » plusieurs fois la même photo il n’y a rien à faire. Sinon, il faut ajuster les différentes photos pour qu’elles se superposent parfaitement. Sous Linux on peut utiliser HDRprep (utilitaire en ligne de commande) mais ne l’ayant jamais utilisé je ne sais pas comment il fonctionne…

    Lorsque c’est fait, on lance le traitement (j’ai jamais essayé d’autre profil que le premier) :

    On peut alors ajuster l’histogramme :

    et passer au tonemapping. Il s’agit de l’étape clé du traitement permettant de générer le rendu final de l’image. qtpfsgui propose plusieurs profils. Ici on rentre carrément dans la bidouille. Il faut tester les différent algorithmes et voir le résultat. Personnellement je n’obtiens des résultats satisfaisant qu’avec Mantiuk et Fattal (les paramètres de base me semblent un peu bas pour Fattal). Tout va dépendre de la scène et des réglages. Donc il faut tester !

    Dans la fenêtre process, vous pouvez régler la taille du résultat. Petit pour les essais puis grand quand vous voulez sauvegarder votre image.

    Le résultat final peut-être plus ou moins réaliste, il suffit de faire varier les curseurs pour voir ce que ça fait.

    Pour finir, voilà quelques exemples (les réglages sont dans le nom) :

  • Linux et photographie, le retour

    Ça faisait longtemps que je n’avais rien posté sur Linux et la photographie (essentiellement par manque de temps). Il s’avère cependant qu’il y a eu pas mal d’évolution du côté des logiciels de développement. La release candidate de Bibble 5 permet maintenant de lire les NEF du D7000 donc je vais enfin pouvoir tester Bibble. Rawstudio et Rawtherapee ouvrent aussi les raw du D7000 et surtout, surtout, Darktable passe en version 0.7.1 !  Donc plein de possibilités en perspective.

    On commence par Darktable parce que ce logiciel est de plus en plus époustouflant et toujours pas en version 1…

    Tout d’abord quelques liens internet :

    Je précise également que vous pouvez maintenant trouver un manuel d’utilisation en anglais sur le site de Darktable. Si j’ai le temps, je m’attellerais peut-être à la traduction.

    Pour les nouveautés de la version 0.7.1 :

    1 – Navigateur :

    Comme vous pouvez le voir sur l’image en tête de ce billet, on peut maintenant ajouter un filtre de couleur pour le tri des photos. On peut aussi dorénavant utiliser des styles pré-configurés (j’y reviendrais un peu plus tard).

    2 – Développement :

    Les outils sont maintenant rangés dans différents panneaux ce qui simplifie le flux de traitement et la visualisation des outils. Il y a également la possibilité de faire apparaitre une « pellicule » de vignettes (ctrl+f) sous la fenêtre de visualisation pour ouvrir une autre image sans revenir en arrière.

    Pour les outils, il y a en plus un outils de traitement s’appuyant sur le Zone System de Ansel Adams :

    Et un outils simulant les filtres dégradés (avec pas mal de filtres pré-configurés type ND4 à 8 et filtres colorés) :

    Ces outils sont vraiment bien fait et simples à prendre en main.

    3 – Styles

    Pour finir, je vais revenir un peu le mode de fonctionnement des styles. Vraiment pratique, cet outils correspond aux pre-set que l’on peut trouver dans Lightroom par exemple.

    Voilà comment créer un effet un peu à la Nick Brandt et enregistrer ces pré-réglages pour les appliquer à une série de photos.

    On commence par traiter sa photo de la manière suivante :

    • une courbe de base « contraste sombre »,
    • une récupération des hautes lumières,
    • une courbe de tonalité « contraste moyen »,
    • le plugin monochrome,
    • le vignettage en renforçant l’effet,
    • et une correction des couleurs pour simuler un virage (cf. capture d’écran).

    En cliquant ensuite sur le petit bouton situé à droite sous l’historique (cf. capture d’écran), une fenêtre s’ouvre pour nommer le style, sélectionner les réglages à enregistrer et ajouter un commentaire :

    Il suffit alors d’enregistrer :

    Le style est maintenant disponible. En sélectionnant une photo puis en cliquant sur le style, il est appliqué (en cochant la case « cloner », Darktable créé une seconde image à laquelle il applique le style) :

    C’est un outils vraiment pratique et simple à utiliser ! Pour l’exemple, voilà le résultat à comparer avec la photo traité sous Lightroom dans le billet précédent.

    Darktable permet donc maintenant un flux de production quasiment complet et permet même de traiter les jpeg. Je pense qu’il s’agit du logiciel le plus prometteur parmi les différents outils Open Source que j’ai pu tester.

  • Rawtherapee

    Rawtherapee

    Rawtherapee est un logiciel de traitement des fichiers raw gratuit et open source. Il est disponible sous linux et sous windows. Je n’en n’ai pas parlé car il est très instable sous windows et sous linux et il est très lent sur mon pc (qui à une configuration assez faible il faut le reconnaitre). Cependant, il était développé par une seule personne qui a décidé il y a quelques mois d’ouvrir le code pour permettre à qui veut de l’aider.

    Il faut reconnaitre que le logiciel produit des fichiers de bonne qualité (même s’ils sont un peux lourds) et qu’il dispose de tous les outils nécessaires ou presque (la version 3 ne permet plus d’appliquer des courbes personnalisées ce qui est gênant).

    l’interface vous permet de vous déplacer dans les dossiers afin de les explorer (par contre il n’ouvre pas les fichiers jpg). Une fois dans le dossier, vous visualisez une miniature des photos et vous pouvez les filtrer, les taguer, y associer des étoiles, etc. Vous pouvez également appliquer des paramètres de développement rapide et exporter toute une liste de photos.

    Pour l’édition, vous pouvez ouvrir plusieurs photos dans des onglets, vous disposez de l’historique et de la possibilité de créer des profils personnalisés. Ensuite, les outils sont répartis sous l’histogramme dans différents onglets (exposition, détail, couleur et transformation). A l’exception des courbes qui étaient présentes dans la version précédente, il y a tout ce qu’il faut (netteté, vignettage, bruit…). Vous pouvez aussi afficher une bulle informative sur les données exif ou encore une miniature permettant d’afficher un zoom sur une portion spécifique de l’image.

    Une fois les réglages effectués, il vous suffit d’envoyer le fichier dans la file d’attente pour qu’il soit développé. Rawtherapee est vraiment un très bon logiciel si ce n’est son instabilité. Par contre je n’ai pas essayé de le compiler moi même pour avoir quelque chose de propre pour mon pc donc ça vient peut-être de là. Voilà une image développée avec Rawtherapee (paramètres de base à peine retouchés).

  • Darktable 0.5

    img_0001

    En ré-installant les outils pour la photo numérique sous Lucid Lynx après mon formatage, je me suis rendu compte que Darktable avait pas mal évolué. Il n’y a pas de nouvelle version officielle mais à mon avis elle ne devrait pas tarder. Dans tout les cas, la version disponible dans le ppa (cf. le billet précédent sur Darktable) se base sur la version en développement et intègre donc les dernières améliorations.

    Le logiciel était déjà pas mal avant, il est presque parfait maintenant ! De nouveaux outils ont fait leur apparition (et pas des moindres) et d’autres ont été améliorés.

    On commence par les nouveautés :


    Tout d’abord, sur l’ergonomie générale, on voit apparaitre la barre de sélection de photo en bas de la fenêtre d’édition. Pour les outils, on trouve maintenant  un outil d’ajout ou de correction du vignettage très simple d’utilisation ainsi qu’un plugin pour ajouter du grain pour simuler une photo argentique ou encore un plugin pour augmenter la netteté. On peut également voir sur cette capture d’écran un plugin pour faire des virages duotone des images.

    Ensuite, l’outil Velvia qui permet de saturer les couleurs pour produire un rendu de type pellicule Velvia. Un outil de contraste local, un plugin pour modifier les caractéristiques de gamma et de linéarité du profil, un plugin pour récupérer les hautes lumières. On trouve également un nouvel outils mystérieux : le transfert de couleur. On peut choisir le nombre de groupes de couleurs puis, le logiciel analyse l’image et apparemment dé-sature partiellement en fonction du nombre de groupes. Ça fait un effet sympa.

    Enfin, on trouve un plugin dédié au dé-bruitage  (plus intuitif que l’égaliseur).

    Tous les outils précédent sont présents et se sont améliorés. En particulier l’outil de redimensionnement qui devient maintenant très pratique et utilisable (on dispose de ratio et de guide, on sélectionne directement sur la photo et on double clic pour appliquer). Il y a également une amélioration de l’exposition automatique, il suffit de sélectionner la zone que l’on souhaite exposer correctement ainsi que le pourcentage de haute lumières écrêtées dans cette zone et hop, le tour est joué.

    Les apports les plus notables sont donc l’outil d’augmentation de la netteté et le traitement du bruit ainsi que l’amélioration de l’outil de redimensionnement (et le vignettage parce que j’aime bien le vignettage). Darktable s’est donc étoffé et dispose maintenant de tous les outils indispensables et plus. Il est parfaitement fonctionnel, intuitif et donne de très bon résultat.

    Voilà quelques exemples :

  • Firefox 3 et la gestion des couleurs

    Depuis la version 3, Firefox permet la gestion des couleurs. Voilà une petite astuce si comme moi vous constatez que le rendu sur internet est pas top et que vous avez pas le courage de faire un profil pour tout vos écrans.

    Il suffit d’ouvrir un nouvel onglet et d’ouvrir about:config. Ensuite, vous recherchez gfx.color_management.mode dans la barre de recherche et vous remplacez la valeur (1 par défaut chez moi) par 0 pour la désactiver. Vous pouvez la ré-activer le cas échéant et ajouter un profil si vous en avez besoin.

  • How to – 6×6 avec l'Epson V300

    Voilà une astuce pour scanner les négatifs en 6×6 avec un scanner à plat ayant un adaptateur destiné au 24×36. L’astuce fonctionne très bien sous Linux et le principe doit pouvoir être adapté à Windows.

    L’idée c’est de faire un adaptateur pour que le dos à transparent fonctionne correctement, de scanner en deux fois les négas puis de les assembler.

    Pour l’adaptateur, j’ai tout bêtement scanner celui du scanner en position diapo :

    Ensuite je l’ai imprimé grandeur réelle et  j’ai découpé la fenêtre diapo et le petit cadre supérieur. En le calant dans le scanner directement sur la vitre (côté noir en bas), ça permet au scanner de se repérer et de pas patiner dans le vide.

    On place ensuite le film en alignant le bord de l’image avec le bord du petit cadre du haut. En utilisant Xsane, on scanne la première partie de l’image (on retient les paramètres d’optimisation pour pouvoir reporter les mêmes sur la deuxième partie). Une fois scanné (comment un néga 24×36), on fait l’autre côté en décalant le néga et on passe à l’assemblage. On a donc deux images qui se superposent au centre.

    J’utilise Hugin avec Autopano activé pour faire l’assemblage, on charge les deux images (j’utilise les paramètres suivant : objectif rectilinéaire, focale à 70 mm), on le laisse chercher les correspondances, on centre, on optimise et on recadre. Hop y’a plus qu’à enregistrer en jpg le panorama créé et éventuellement à traiter l’image comme d’habitude (contraste, netteté, etc).

    C’est rapide, ça marche pas mal et c’est beaucoup plus économique que d’acheter un scanner à 500 euros !

    Voilà le résultat sur quelque photos (netteté renforcé et contraste automatique):

    C’est pas la panacée universelle mais c’est pas mal surtout pour les films couleur qu’on peut pas tirer aux ateliers.

  • La règle du f/16

    Le Semflex qui va arrivé n’étant pas équipé d’une cellule et n’ayant pas l’intention d’en acheter une (ça me couterais le prix de l’appareil !).

    Je me suis un peu penché sur la question de l’exposition « manuelle ». Le plus simple serait de me trimballer avec mon srt ou le X-700 et de faire une mesure d’exposition avec. Simple mais un peu encombrant. L’idéal serait que je puisse déterminer l’exposition au jugé.

    Il semblerait que pour le Noir et Blanc, on puisse utiliser la règle du f/16 c’est-à-dire, en plein soleil, on ferme à f/16 et on prend comme temps l’inverse de la sensibilité du film (1/100 s pour 100 ASA par exemple) si le temps est un peu couvert, on ouvre d’un diaph et ainsi de suite.

    Apparemment cette règle fonctionne très bien en N&B comme les films encaissent mieux les écarts d’exposition mais ça passe moins bien avec les diapos.

    La derniére solution est d’utiliser des tables de correspondance, soit le Ultimate exposure computer (dont le but à terme est de retenir par coeur l’ensemble de l’énorme table pour pouvoir exposer sans mesure et de tête) soit l’Exposure-Mat qui se présente comme ça :

    En gros, on fabrique ce bidule après l’avoir imprimé. Ensuite, il suffit d’aligné la sensibilité de la pellicule chargé aux conditions météo indiquées au-dessus des EV et on peut lire en dessous les couples diaph/vitesse. Je m’en suis fabriqué un et je vais commencer avec ça.

    On verra quelle méthode je garderais en fonction des résultats !

  • Scanner des négatifs sous linux

    Allez, on s’attaque au scanner sous Linux ! Évidemment, mon scanner à négatif Epson V300 fonctionne parfaitement sous Windows avec un joli petit programme qui scanne mes négatifs, découpe les vues, me permet d’optimiser les réglages pour chaque photos puis, de lancer le scan en batch. Sous Linux, les choses se compliquent un peu mais heureusement pas tant que ça !

    1 – installer le V300 :

    Le V300 n’est pas pour le moment reconnu directement par sane et Ubuntu. Il faut donc réaliser un certain nombre de manipulations pour le voir apparaitre. On commence par aller chercher les pilotes et l’utilitaire de scan sur le site de avasys (il suffit de télécharger les .deb correspondant à Ubuntu puis, de les installer). Pour que le scanner soit reconnu par xsane, il faut l’ajouter à la liste :

    gksu gedit /etc/sane.d/dll.conf

    et on rajoute « epkowa » à la fin du fichier. On vérifie que le scanner fonctionne :

    gksu xsane

    si c’est bon, on rend le scanner accessible à tous. On recherche les références du scanner :

    sane-find-scanner

    found USB scanner (vendor=0x04b8 [EPSON], product=0x0131 [EPSON Scanner]) at libusb:001:007

    on note vendor=0x04b8 et product=0x0131 dans un coin. On va modifier le fichier 45-libsane.rules (on le crée s’il n’existe pas) en plaçant les bonnes valeurs :

    gksu gedit /etc/udev/rules.d/45-libsane.rules

    # Epson Perfection V300
    ATTRS{idVendor}=="04b8", ATTRS{idProduct}=="0131", MODE="0664", GROUP="scanner", ENV{libsane_matched}="yes"

    on crée un groupe scanner et on s’ajoute dedans :
    bash-3.1# sudo groupadd scanner
    bash-3.1# sudo usermod -g scanner nom_utilisateur1

    ok, maintenant tout fonctionne (vous pouvez trouver plus de détails sur l’install sur le site d’Ubuntu).

    2 – Scanner les négatifs

    Le plus dur est passé. Pour scanner, plusieurs possibilités :

    1. Vuescan (payant et ne fonctionne pas chez moi donc on laisse tomber)
    2. Iscan (l’utilitaire de Avasys)
    3. Xsane

    Iscan permet de scanner les négatifs de manière très intuitive, il possède tout les outils pour optimiser l’image et il exploite pleinement le scanner. Seul souci, il ne gère pas le scan en batch…

    On peut donc optimiser l’image, augmenter la netteté :

    Le résultat scanné en N&B et en couleur (2400 ppi) :

    La seconde possibilité c’est d’utiliser Xsane. Il permet de scanner en batch les 6 vues du film. Par contre, il ne permet pas d’augmenter la netteté et les photos méritent un petit « sharpening » après le scan.

    Pour scanner les négatifs, le plus simple c’est de sélectionner « dos transparent », « couleur », une résolution de 2400 ppi, de demander l’aperçu. On sélectionne le média « full color » et on active le bouton « négatif » (le deuxième en bas à gauche). Pour scanner en batch, on sélectionne la première vue et on clique en haut à gauche sur la croix verte, la sélection s’ajoute au batch scan :

    on répète l’opération pour les vues suivante puis on enregistre la liste pour pouvoir la réutiliser les fois suivantes. Il faut également penser à afficher les options avancées et à sélectionner « négatif » :

    Enfin, on peut corriger les couleurs manuellement ou tout simplement cliquer sur l’auto-correction. Il ne reste plus qu’à demander le scan de la sélection ou de toute la liste batch si l’exposition est correcte.

    Voilà le résultat après scan et aprés un simple sharpening avec Picasa :

    Initialement sceptique par rapport à Xsane, je dois dire que le résultat de l’auto-correction me plait plutôt pas mal, les couleurs sont plus naturelles. Astuce, pour améliorer le workflow, il suffit de sélectionner « save » en face de la petite cible en haut à droite des réglages de Xsane, puis d’indiquer le chemin du dossier et le nom du fichier avec l’extension jpg et hop, le tour est joué ! Franchement, sur ce coup la Linux s’en sort pas trop mal.

  • Epson V300 Photo

    Ca y est, je viens de recevoir mon scanner Epson V300 :

    C’est un scanner à plat qui est doté d’un dos à négatifs. Il permet donc de scanner les films 24×36 et en plus le résultat est très satisfaisant. Comme ça, je peux developper ma pellicule aux ateliers photos, scanner les négatifs pour tirer la planche contact ou mettre les photos en ligne puis, tirer que celles que je veux le mercredi ! J’en profite pour mettre quelques essais de scan des négatifs couleurs et N&B.

  • Lecteur mp3 flash

    Donc, depuis ce matin le lecteur mp3 de yahoo easylistener (qui fait appel à des ressources externes) ne fonctionne plus. Pour ne plus être dépendant de lecteurs externe, je me suis tourné vers le dewplayer de alsacréation. Très bon lecteur sauf qu’il ne liste pas le contenu du dossier mp3 et qu’il faut faire la playlist xml à la main et la modifier chaque fois qu’on upload un fichier. Pour pallier à ce problème, j’ai bidouiller un script php qui génère le fichier xml de la playlist en listant le contenu du dossier mp3. Comme le script n’est pas super propre, je ne vais pas poster le code, peut-être un jour je me pencherais plus sérieusement sur la question. En attendant, si ça intéresse quelqu’un, y’a qu’à demander.

  • Musique libre

    Quelques changement dans le blog, la page d’accueil est de nouveau utilisable, les liens sont mis à jours, le lecteur audio aussi (ouverture dans une nouvelle fenêtre) ainsi que la galerie photos. J’en profite, pour le lecteur audio, je n’utilise plus le lecteur de Jamendo qui galère pour se mettre à jour mais un truc développé dans le cadre d’un concours Yahoo : easylistener. L’avantage c’est que j’héberge les mp3 donc je peux aussi mettre des fichiers de Dogmazic par exemple ! Pour l’installation voir ce lien, c’est super simple, il suffit de renseigner les éléments souhaités puis de copier le code généré ou on veut.

    J’en profite, j’ai redécouvert Dogmazic, son player et leur label Pragmazic, l’initiative est particulièrement interessante et ils font de bonne proposition sur la diffusion de la musique libre (cf l’association) !

  • Photographie et Linux – Darktable

    J’en parlé hier, Darktable me semble être un logiciel libre particulièrement prometteur pour le développement de fichier Raw. Je vais essayer de passer en revue ses différentes qualités et le flux de travail qu’il propose.

    Tout d’abord, il est important d’installer la dernière version (soit en compilant soit par le ppa indiqué dans le billet précédent) parce que cette version apporte énormément de chose.

    Darktable se veut complet, de la gestion de collection au développement en passant par le traitement par lot. Il propose une « table lumineuse et une chambre noir ».

    1 – Visualisation et tri :

    En mode lighttable comme ci-dessus,vous pouvez choisir entre le mode « zommable lighttable » ou « file manager ». Dans le premier mode, vous visualisez les vignettes et avec la molette de la souris vous zoomez ou de-zoomez. Avec un clic gauche maintenu vous pouvez déplacer les vignettes pour centrer celle que vous souhaitez. On peut aussi déplacer les vignette à l’aide du clavier (z,q,s,d et a). En mode « file manager », les vignette apparaissent en colonne et la molette permet de défiler. La partie ligthtable permet l’import, le tri et développement en lot des photos.

    Voyons les outils mis à disposition :

    A gauche, l’import de « film » (dossier) ou d’image seule et les méta-données.

    A droite, on trouve les outils de tri et de développement en lot :

    1. Tagger : on crée un tag puis, on peut l’appliquer à une sélection.
    2. Historique : après avoir développer une photo en mode Darktable, on peut copier les paramètres de développement et les appliquer à une sélection de photos pour réaliser le même traitement.
    3. Images sélectionnées : supprimer, déplacer et dupliquer des photos.
    4. Exporter la sélection : développer les photos sélectionnées selon les paramètres définis précédemment.
    5. Sélectionner : agir sur la sélection.
    6. Collecter les images : filtrer les images affichées par film, données exif, tag, etc.

    Le mode lighttable est bien pensé, le zooming/de-zooming est très efficace et rapide. On peut attribuer des étoiles aux photos pour les filtrer. Lorsque l’on atteint le zoom max (une seule photo affichée), la touche « e » ou le double clic permettent de basculer en mode Darkroom (en la même chose pour revenir en mode lighttable).

    2 – Le développement des fichiers raw :

    Le mode Darkroom permet de faire beaucoup de choses et proposes quelques outils qui ne sont pas conventionnels.

    Sur la partie gauche, on retrouve l’historique, les métas-données ainsi que la possibilité de créer des « instantanés » avec des paramètres de développement spécifiques.

    A droite, on trouve tous ce dont on à besoin pour le traitement du fichier raw. Chaque outils peut être affiché ou pas et activé ou pas. On peut aussi définir les paramètres par défaut pour un appareil photo donné par exemple (très pratique pour ne pas re-créer la courbe ou la correction de netteté et bruit à chaque fois).

    L’histogramme est mis à jour en temps réel et on peut agir dessus. A l’aide d’un clic gauche, on peut déplacer l’histogramme (pour améliorer l’exposition par exemple) et un double clic le ré-initialise.

    Passons aux outils :

    • Accentuation;
    • Rotation et re-cadrage (d’un fonctionnement légèrement mystérieux…);
    • Distorsion de l’objectif;
    • Profile de couleur de sortie;

    Maintenant les outils un peu plus exotiques :

    La correction des couleurs, on trace un rectangle sur la grille de la taille souhaitée puis on le déplace ce qui à pour effet de modifier la teinte générale de l’image. Ca fonctionne très bien mais je ne sais pas trop comment ça marche.

    L’outil zones de couleurs permet d’agir de manière spécifique sur des teintes données. La molette permet de diminuer ou d’agrandir le pointeur et la zone grisée représente la déformation appliquée à la courbe lorsque l’on agit dessus. En tirant un point vers le haut, on sature cette teinte et vers le bas on dé-sature. On peut obtenir des truc sympas avec cet outil (et il y a d’autres modes de sélection).

    La classique courbe de ton.

    L’outil monochrome, bien pensé également, la molette permet de définir la taille du cercle. On le déplace ensuite sur la grille de couleur pour filtrer comme on veut.

    L’outil égaliseur fait parti des plus mystérieux bien qu’il soit très efficace. Basé sur le principe du « wavelet denoise », il permet d’agir finement sur l’image. Par défaut, on dispose des réglages automatiques suivant : accentuer la netteté, accentuer la netteté (fort), débruiter, débruiter (fort) et neutre. Il faudrait que je me penche sur son fonctionnement mais pour le moment je me contente des réglages par défaut.

    On trouve ensuite la gestion du profil de couleur d’entrée et la gestion de la courbe de base.

    Enfin, la balance des blancs, la correction d’exposition et les paramètres de dématriçage. On peut également voir l’onglet permettant d’afficher ou pas les plugins.

    3 – Conclusion

    Pour résumer le flux de travail avec Darktable :

    1. on copie les photos dans un dossier puis on l’importe dans darktable;
    2. on passe les photos en revue, on tag, on jette et on note;
    3. on ouvre une première photo pour définir les réglages par défaut puis on applique à toutes celles que l’on souhaite développer;
    4. on exporte notre sélection qui vient se placer dans un nouveau dossier dans le dossier d’origine;
    5. le cas échéant, on traite certaines images de manière plus pointue..

    Darktable est vraiment un outil bien conçu et efficace qui donne des résultats plus que satisfaisant pour le developpement de fichiers raw.

    Quant on sait que ce logiciel n’est pour le moment qu’en version 0.5 et au vu de la stabilité et de la puissance des outils proposé, on se dit qu’il ne peut être que prometteur !