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  • SOZI – faire une présentation à la Prezi

    SOZI – faire une présentation à la Prezi

    Je ne sais pas si vous avez déjà utilisé Prezi pour réaliser une présentation mais il faut reconnaître que ça permet de faire des choses vraiment sympas.

    Hier je suis tombé sur « Sozi« , un plugin d’Inkscape qui permet de transformer une image svg faite avec Inkscape en une présentation dynamique.

    Je m’attendais à quelque chose de complexe à mettre en œuvre mais pas du tout, c’est extrêmement simple.

    Pour l’installer, il faudra dans tous les cas installer Inkscape. Ensuite, si vous ête sous Linux (Ubuntu en tous cas), il existe un package qu’il suffit d’installer depuis le ppa du développeur. En revanche, sous Windows, la manœuvre est moins aisée. Tout est expliqué sur le site du logiciel et en suivant l’explication, ça se passe bien.

    Pour faire une présentation, rien de plus simple :

    On commence par créer un fichier svg dans Inkscape et on place les différents éléments de la présentation sur la page.

    Une astuce si vous aimez le mind mapping, la pluspart des outils de Mind Map permettent d’exporter les carte en svg. Il suffit ensuite de les ouvrir avec Inkscape pour les animer.

    Lorsque tous les éléments sont en places, avec l’outil « rectangle » on vient encadrer les zones à afficher. Un clic droit>propriété sur le cadre permet de relever son ID ou de le changer. Il ne reste plus qu’à sélectionner le premier cadre puis à ouvrir Extension>Sozi. En cliquant sur le « + » on ajoute la première frame (l’ID du cadre est récupérée automatiquement). Si avez relevé les ID de tous vos cadres, vous pouvez ajouter les différents frames. Sinon il faut valider, sélectionner le cadre suivant, relancer Sozi, etc.

    Capture d'écran de 2014-03-08 16:14:43

    En utilisant Sozi, il devient très simple de réaliser de super présentations animées très rapidement (à ouvrir avec firefox ou chrome) :

    Un clic gauche dans l’image lance la présentation et permet de passer de diapo en diapo. Le clic droit revient en arrière et la molette déroule image par image. Lorsqu’on ouvre en pleins écran, le clavier permet également de naviguer dans la présentation.

    Le plugin donne la possibilité d’insérer des liens dans l’animation ou encore d’utiliser les calques (pour avoir un premier ou un arrière plan statique par exemple). Dans tous les cas, c’est vraiment à découvrir !

  • OooJob

    OooJob

    Hey, it’s been a while no ?

    C’est marrant parce que j’ai vraiment pas le temps pour alimenter le blog. Je ne suis pas certains qu’il manque à grand monde mais bon…

    En dehors du fait que je suis passé à Ubuntu Gnome dès que la version est sortie et que j’en suis ravi, j’ai changé mon thème de bureau et j’ai mis un conky cool :

    Capture d'écran de 2014-03-07 18:49:03

    Sinon, j’ai retrouvé sur mon disque un outil que j’avais fait avec Ooobase il y a bien un an ou deux et qui me servait dans ma recherche d’emploi pour suivre mes candidatures et annonces. Par contre, j’avais débuté le truc sous Windows (désolé…) et évidement les macros utilisées ne fonctionnent pas sous Linux (d’autant plus depuis qu’Ubuntu est passé à Libre Office). Le fichier ne marchera donc que sur un poste sous Windows et avec Open Office.

    Le principe est très simple, il s’agit d’une base de données qui permet de référencer les annonces qui nous intéressent et de noter les éléments associés : infos sur l’annonce, tâche en cours par rapport à l’annonce, CV, lettre de motiv, etc.

    Le document contenant des macros pour la gestion des formulaires et autres, il est nécessaire de les activer dans Open Office.

    Au lancement du fichier, le formulaire de suivi s’ouvre:

    ooojob1

    1) Infos société : le logiciel permet de gérer plusieurs annonces pour une même société. La zone (1) permet de saisir le nom de la société avec un bref résumé de ses activités ainsi que le lien vers le site web. La barre de navigation (flèches vertes) au dessus permet de naviguer entre les enregistrement, de créer une nouvelle fiche, de faire une recherche ou d’en supprimer une.

    2) Nouveau document : En plaçant un fichier CV.odt  ou Motivation.odt comme modèle dans le dossier de OooJob, un clic sur ces boutons permet l’ouverture du fichier pour la création d’un nouveau document à associer à une réponse (cf. plus bas).

    3) Annonce : Liste des annonces pour la société. Il est possible de saisir la date de parution, le lien de l’annonce, l’intérêt que l’on porte à l’annonce et les informations de contact. Si le lien est saisi, il s’affiche à la sélection de l’annonce dans la zone de texte (8 )qui est active (un clic ouvre la page dans le navigateur). La sélection de l’annonce dans la liste permet de compléter les informations de candidature :

    • Le détail de l’annonce dans la zone (7);
    • Les informations de dépôt de candidature (4) : la date de dépôt, l’état de la candidature (reçu, rejetée, entretien, accepté, pas de nouvelle), un commentaire;
    • Les CV et lettre de motivation envoyés pour la candidature (6). Pour les ajouter, il suffit de cliquer sur les « … » pour rechercher les fichiers en question;
    • Les tâches associées à la candidature avec les infos nécessaires pour le suivi;

    Personnellement, lorsque je l’utilisai, j’employai le bouton « CV » ou « Lettre de motivation » pour ouvrir une trame puis j’enregistrai les deux fichiers pour une candidature dans un dossier au nom de l’entreprise au même niveau que OooJob. Je renseignai ensuite les infos de la candidature et j’associai mes deux fichiers.

    Le bouton Annonces ouvre le suivi des annonces enregistrées dans la base :

    ooojob2

    1) filtrer la liste des annonces par intérêt;

    2) recherche dans le nom des annonces un mot ou motif pour filtrer la liste;

    3) information de l’annonce sélectionné;

    4) liste des annonces enregistrées;

    5) contenu de l’annonce sélectionnée;

    Le bouton Candidatures permet lui d’accéder à la liste et aux statistiques des candidatures déposées :

    ooojob3

    A la sélection d’une candidature, il est possible d’ouvrir l’annonce et les fichiers associés en cliquant dans les champs au dessus de la liste. La colonne de droite affiche les statistiques de l’état des candidatures.

    Pour finir, le bouton Tâches ouvre bien évidemment la page de suivi des tâches en cours :

    ooojob4

    Comme pour les candidatures, il est possible de filtrer par états et d’ouvrir l’annonce en cliquant au dessus de la liste.

    Voili voilou.

    Le fichier est bien évidemment mis à la disposition sous la licence CC-BY-NC

    Pour le télécharger c’est ici : OooJob

    J’ai aussi une CRM dans le même esprit avec export de stats vers un fichier ods mais se sera pour une prochaine fois ! Have fun 🙂

     

  • Fabriquer sa guitare Round 2

    Fabriquer sa guitare Round 2

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    Il faut croire que fabriquer des guitares est addictif… Après avoir fini la Les Paul, on a rapidement eu envie de fabriquer un autre modèle. Comme en plus de la Les Paul j’ai ma première guitare qui est de type Strat, on s’est orienté vers une télé. Il se trouve que Thomann propose sous sa marque Harley Benton une telecaster en kit à un prix ultra-compétitif. Les critiques étant bonnes pour le kit on s’est lancé.

    A la réception, la table est assez uniforme et on peut faire une finition huilée plutôt qu’une peinture ce qui est une bonne nouvelle :

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    C’est cool parce qu’il s’agit évidement d’un corps collé et avant de le commander, on a imaginé un tas de trucs à base de finition huilée et de pickguard en aluminium. En effet, on est tombé sur le site de guitares custom Pastrana qui nous a fait bien envie. On a est donc parti sur une finition True Oil et huile de lin et la fabrication de quelques pièces en alu.

    Après avoir découpé la tête et sculpté la caisse :

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    J’ai refait le pickguard dans une plaque d’aluminium anodisé trouvé à Leroy Merlin :

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    L’avantage de cette plaque était qu’il y avait un film protecteur sur l’une des faces. Du coup, il a bien servi pour permettre la gravure de la plaque. Le problème en revanche est que la surface est traitée et non conductrice. Il a donc fallu graver au cutter avant de passer à l’électrolyse.

    Comme on voulait en mettre aussi sur la tête de la guitare, j’ai découpé un autre bout dans les chutes :

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    Pour la finition de la guitare, comme elle était déjà passée au fondur, on a été obligé de la poncer entièrement pour pouvoir la teinter :

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    On a dû s’y reprendre à plusieurs fois pour obtenir quelque chose d’à peu près uniforme.

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    On a ensuite passer le true oil (acheter sur un site de chasse), laissé séché 24 h, et ainsi de suite quasiment une dizaine de fois.

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    Pour le finish, j’ai utilisé la technique du wet sanding. C’est-à-dire, le ponçage avec du grain très fin (600) et de l’huile de lin :

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    Ça donne un touché super doux à la guitare ! Il ne restait plus qu’à la monter (en oubliant pas de blinder les cavités).

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    Et voilà ! Au final on obtient ça :

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    Au niveau des pièces, à part la plaque d’aluminium et les cordes, tout est d’origine. Les micros sont assez neutres et pas très puissant mais le son est quand même cool.

    [audio:https://www.rienadire.fr/wordpress/wp-content/uploads/2013/07/teleManche.mp3|titles=Micro manche] [audio:https://www.rienadire.fr/wordpress/wp-content/uploads/2013/07/teleDeux.mp3|titles=Les deux micros] [audio:https://www.rienadire.fr/wordpress/wp-content/uploads/2013/07/teleChev.mp3|titles=Micro chevalet]

    Et avec une pédale d’effet :

    [audio:https://www.rienadire.fr/wordpress/wp-content/uploads/2013/07/teleMancheSat.mp3|titles=Micro manche saturé] [audio:https://www.rienadire.fr/wordpress/wp-content/uploads/2013/07/teleDeuxSat.mp3|titles=Les deux saturés] [audio:https://www.rienadire.fr/wordpress/wp-content/uploads/2013/07/teleChevSat.mp3|titles=Chevalet saturé]

    Toutes les images.

     

  • DIY – Pédale Tube Screamer 808

    DIY – Pédale Tube Screamer 808

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    Comme dit précédemment, je me suis lancé dans la fabrication d’une pédale d’effet, une copie de Tube Screamer. Je suis parti à la base d’un kit Musikding. Le but était d’éviter de me prendre la tête en cherchant des pièces un peu partout. Au final, je ne conseillerai pas forcément un kit ou alors il faut le faire sans réfléchir !

    N’ayant aucune connaissance en électronique, j’ai voulu avancer prudemment. J’ai donc soudé les composants puis avant d’attaquer le boîtier, j’ai monter les jack et l’alimentation. Ne réussissant pas à obtenir de son, j’ai soudé, dessoudé, grillé la led et tout retourné dans tous les sens… Je me suis documenté, j’ai commencé à comprendre et j’ai donc réalisé que le boîtier étant métallique  il faisait parti intégrante du circuit. Donc, on ne montant pas les prises jacks sur le boîtier, ça ne pouvait pas fonctionner. Le problème c’est qu’entre temps j’ai grillé l’AOP. J’en ai donc commandé un nouveau et j’ai enfin obtenu du son. Par contre, d’autres composants avaient vraisemblablement grillés aussi vu ce qui sortait de la pédale.

    Plutôt que perdre encore des plombes pour savoir ce qui avait grillé (et comme je ne pouvais pas récupérer le PCB), j’ai choisi de commander un nouveau PCB, tous les composants et des fils (j’avais trouvé que la quantité livré dans le kit était limite). J’ai également repris un connecteur pour la pile (celui du kit étant vraiment de mauvaise qualité). J’ai tout refait au propre et maintenant ça marche au poil !

    C’est parti, on commence par le kit (il faut prendre en plus des boutons et ne pas oublier le boîtier) :

    Le travail initial à l’arrache :

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    Je suis ensuite passé au boîtier. Après avoir défini l’emplacement des différents éléments, je l’ai percé en utilisant un super outil : le guide de perçage mobile de Wolcraft (ce truc est vraiment trop bien) :

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    Comme ça ne fonctionnait pas, je me suis un peu équipé et j’ai recommencé le circuit :

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    Et voilà le travail ! Par contre, histoire de s’amuser et de faire un test avant la tentative de création d’un pickguard en alu pour le prochain projet, j’ai essayé de graver par électrolyse le dessus du boîtier. Pour cela, j’ai masquer avec du scotch, j’ai découpé au cutter le motif (d’où l’effet « truc moche fait à l’arrache »). Ensuite, j’ai récupéré un vieux transformateur (15 V) sur lequel j’ai dénudé les fils. En branchant le + sur le boîtier et le – sur un coton tige  trempé dans une solution saturée en sel, je me suis attaqué à la gravure :

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    Bien sûr, le résultat est assez moche… Par contre la technique est efficace. Pour peu que l’on s’applique pour le masquage, ça peut faire un résultat vraiment cool.

    Un petit sample pour finir :

    [audio:https://www.rienadire.fr/wordpress/wp-content/uploads/2013/06/sat2.mp3|titles=Tube Screamer]
  • DIY – Les Paul et micros Guitar’n’Blues

    DIY – Les Paul et micros Guitar’n’Blues

    Bien, bien, bien, ça fait un bon moment que j’ai n’ai rien posté. Je recommence donc avec une petite mise à jour de la guitare. J’ai décidé de l’équiper de nouveaux micros et de changer le sillet de tête et le chevalet pour gagner en sustain.

    J’ai commander les pièces sur la boutique Guitar’n’blues qui propose des pièces détachées à des prix intéressants. Afin de gagner du temps, j’ai choisi le kit d’upgrade Les Paul. Il présente un bon rapport qualité prix et ça évite de se prendre trop la tête sur le câblage.

    On peut trouver un tutoriel pour le montage ici.

    Une précision importante tout de même, contrairement à ce que l’on peut voir sur le tutoriel ou sur le site de vente, les micros n’ont pas de capots. Ils ressemblent à ça :

    Je vais peut-être essayer de les re-capoter mais je ne sais pas trop si je vais pouvoir récupérer ceux des anciens micros donc, à voir.

    Le kit est de très bonne qualité et je suis parfaitement satisfait du résultat. Par contre, ce n’est pas non plus si facile, il y a pas mal de fils et les couleurs dans le cas de mon kit ne correspondaient pas du tout à celle du schémas de câblage. Je n’ai pas rencontré de soucis particulier mais il faut bien regarder et réfléchir au montage pour ne pas faire d’erreur.

    J’ai donc commencé par retirer le blindage allu que j’avais fait initialement pour le remplacer par du cuivre adhésif :

    Maintenant c’est donc beaucoup plus propre !

    J’ai installé les micro et le câblage :

    Les potentiomètres étant bien plus gros que les originaux, trois sur quatre ne rentraient pas dans la cavité. J’ai était obligé d’agrandir les trous et la cavité à la perceuse pour que le tout se loge correctement.

    J’ai ensuite remplacé le chevalet (là il n’y avait rien à faire à part changer la pièce). J’ai également changer le sillet par un sillet en os que j’ai ajusté avec une lime métallique.

    Au final, je suis bien content du résultat. Les modifications ont été un brin moins facile que prévu mais maintenant la guitare sonne vraiment super bien. Le son est plus ample et le sustain bien meilleur.

     

    Quelques samples avant après et quelques photos en plus. Pour le samples, j’ai fait l’enregistrement à l’arrache avec un micro devant l’ampli. Pour la saturation, j’ai utilisée celle de l’ampli pour les anciens micros et une pédale TS-808 que j’ai fabriqué entre temps (qui fera l’objet d’un prochain post) pour les nouveaux. Du coup c’est pas forcement facile de comparer. En plus, pour le son clean des anciens micros, j’ai saturé le micro… Enfin bon, c’est juste pour donner une idée.

    [audio:https://www.rienadire.fr/wordpress/wp-content/uploads/2013/06/clean_old.mp3|titles=Ancien son clean] [audio:https://www.rienadire.fr/wordpress/wp-content/uploads/2013/06/clean_new.mp3|titles=Nouveau son clean] [audio:https://www.rienadire.fr/wordpress/wp-content/uploads/2013/06/sat.mp3|titles=Saturé anciens micros] [audio:https://www.rienadire.fr/wordpress/wp-content/uploads/2013/06/sat_new.mp3|titles=Saturé nouveaux micros]

    Le prochain billet aura pour objet la fabrication d’une pédale d’effet, une tube screamer en l’occurrence.

  • Vox Pathfinder 10 et RP350

    Vox Pathfinder 10 et RP350

    Depuis un moment je songe à changer d’ampli de guitare car j’utilise depuis le début un ampli Ibanez premier prix acheté en pack avec ma guitare il y a moult années et dont le son est vraiment très froid et mal défini. L’arrivé d’une pédale multi-effet (digitech RP350) à permis de palier un peu à ce problème mais je ne joue pas assez de guitare pour passer trois heures à chercher un son sur la pédale. Ça m’a amusé 5 minutes mais je me suis vite lassé d’avoir des fils partout (la pédale n’a pas de commutateur on/off et il faut la brancher débrancher du secteur).

    Du coup, je réfléchis depuis un moment à acheter un petit ampli de travail qui soit simple et avec un son correct. Au regard de ce que j’aime (j’aimerai) jouer, j’ai une idée assez précise du son que je voudrais. Du coup, j’avais envie d’un ampli à lampe avec un son assez blues et j’ai eu l’occasion de tester rapidement le Bugera V5 qui est assez sympa. En fouinant un peu sur internet, j’avais fait une sélection Bugera V5/Blackstar HT-1. Le truc c’est que je n’aime pas mettre le son à fond et je ne pratique pas assez pour roder des lampes.

    En me penchant sur les marques distribuées par le magasin auquel je pensais aller, je suis tomber sur les ampli Vox. En particulier le Vox pathfinder 10. Beaucoup moins cher que les amplis à lampes précités, petit, simple et un son vraiment cool pour du transistor d’après ce que je pouvais entendre sur internet type ça :

    Je me suis donc rendu séant dans cette boutique (http://www.musicboulevard.fr) en me disant que je pouvais en profiter pour porter la guitare qu’on a fabriqué l’an dernier pour la faire régler par un professionnel. Sur place, la personne présente était vraiment sympa, on a pu discuter sur ma guitare et voir ce qu’il y avait à faire en terme de réglages. Je la récupère en fin de semaine. Pour l’ampli, je lui ai exposé ma problématique (ampli sympa, pas compliqué, uniquement pour travail chez soi). Il m’a dit que si je m’en foutais de la reverb, le Vox pathfinder 10 rentrait bien dans tous ces critères. Il n’a pas cherché à m’orienter vers d’autres modèles plus cher ou quoi.

    Finalement, il m’a branché le Vox dans une salle de test et il m’a prêté une fort jolie Les Paul pour que je me fasse une idée. J’ai été ravie du résultat ! Trois bouton, un son clean et saturé vraiment cool et assez typé blues/rock.

    Je suis donc reparti sans guitare mais avec un ampli. J’ai pu le tester ensuite plus largement et tranquillement chez moi avec ma vieille Ibanez qui a bien souffert et qui est vraiment d’entré de gamme. Et je dois dire que je suis vraiment bluffé et ravi. Je ne supportais plus de brancher l’Ibanez sur l’ancien ampli parce que je trouvais le son moche et j’ai retrouvé le plaisir de jouer avec sur le Vox.

    Pour ce qui est des réglages, on ne peut pas faire plus simple :

     

    Pour la reverb, je me débrouillerai avec la pédale mais je n’ai pas encore pris le temps de tester voir ce que ça donne.

    Au final, tout ça pour dire qu’en fait je voulais parler de la digitech RP350 pour préciser que les heureux possesseurs de pédales de cette marque et souhaitant travailler sous Linux pouvaient utiliser gdigi (http://desowin.org/gdigi/). Il est dispo pour Débian et Ubuntu dans les dépôts. Ce logiciel permet de remplacer X-edit pour travailler les preset de la pédale sur le PC afin de gagner du temps.

    La RP350 n’est pas dans la liste des pédales compatibles mais en choisissant la RP355 ça fonctionne bien (pour ce que j’ai pu tester).

    Voilà, voilà…(et je ne raconte pas du tout ma vie).

  • DIY – Meuble TV

    DIY – Meuble TV

    Jusqu’à présent notre télé était installée sur une table basse. Au fur et mesure, les équipements se sont entassés progressivement au sol autour de cette dernière. Finalement, l’acquisition d’une barre de son débordant très largement de la table nous a poussé à réfléchir à la question du meuble TV.

    On avait des critères très précis et du coup on s’est dit « pourquoi ne pas tout simplement la fabriquer ! »

    Le week-end dernier on a donc débuté les plans avec Google Sketch-up et on est passé à Leroy-Merlin pour voir ce qu’on pouvait trouver comme matière première.  Voilà le résultat sous Sketch-up (le fichier est dispo si quelqu’un est intéressé) :

    On est donc parti sur des cornières en acier pour les pieds, des tubes d’acier (carré) pour les montants et une barre d’acier plate pour le maintien. Le tout est assemblé avec des écrous. Ce week-end nous sommes allé faire nos courses et on s’est mis au travail.

    Pour les tablettes, on a pris une table de chêne de 40 cm par 2 m. Pour l’assemblage, on pensait déposer les tablettes sur les barres carrées directement et éviter que les pieds ne s’écartent avec la barre plate :

     

    Cependant, une fois le montage réalisé, il s’est avéré que cette dernière était trop souple donc pour éviter toute catastrophe, on a ajouté quatre vis pour lier les pieds avant et les tablettes.

    On a lasuré les tablettes et assemblé le tout. Finalement, on a pour moins de 100 euros (hors matériel de bricolage bien sûr) un meuble de 100x40x40 cm (et quelques courbatures) qui correspond exactement à ce qu’on voulait qui trône fièrement dans notre salon.

    Toutes les photos :

     

     

  • Aquarium

    Aquarium

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    Notre aquarium étant en eau depuis quelques temps maintenant, nous avons fini de le peupler. Il est donc temps d’en parler un peu plus en détail !

    Pour des questions d’espace disponible, il ne nous était pas possible de prendre un litrage trop important. Mais, on voulait quand même des poissons. On a donc fait le choix d’un bac de 60 L planté. Pour des questions esthétiques, on a choisi le bac de Dennerlé qui est cubique (le litrage est un peu plus élevé que 60 L). Pour la population du bac on avait donc des contraintes importantes. Il fallait des poissons compatibles (eau et zone de nage), qui ne se reproduisent pas trop pour éviter la surpopulation et qui puissent vivre correctement dans 60 L. C’est assez difficile de concilier tous ces critères et de mettre de côté le physique avantageux de certains poissons qui nous plaisaient bien.

    Notre objectif était d’avoir un bac qui soit stable dans le temps, que les poissons vivent confortablement et qu’on ait pas à les remplacer tous les mois évidemment. Ayant la chance d’avoir au robinet une eau de bonne qualité (sans nitrate, pas trop dure et de ph neutre), on a finalement opté pour des Barbus cerise et un couple de Colisa Chuna. Les Barbus nécessitent normalement un litrage un peu plus élevé ou en tout les cas une surface en façade plus grande (d’autant qu’ils vivent en groupe) mais au regard des commentaires sur les forums, ça semblait passer. Pour le Colisa, aucun problème, il fallait juste suffisamment de cachettes et espérer que les Barbus ne les embêtent pas trop (mais les cerises sont réputés pour leur calme).

    Après avoir placé un sol nutritif JBL et du sable, on a mis le décor (roches) et les plantes :

    • Une boule d’Aegagropila linnaei sur la plage devant
    • Deux Shinnersia rivularis comme plante de fond
    • Deux Sagittaria subulata comme plante de devant
    • Une Undulatus rouge comme plante intermédiaire
    • Une Riccia fluitans en plante de surface

    Notre éclairage est composé de deux lampes de 11 Watts donc ils nous fallait des plantes pas trop exigeantes. Au niveau de la technique, on à aussi le filtre XL de Dennerlé et un chauffage dont j’ai oublié la marque.

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    La mise en eau date de fin octobre et on a attendu plusieurs semaines que l’aquarium soit cyclé avant d’introduire les premiers occupants. Lorsque le bac s’est stabilisé, on a pu constater que l’un des éléments (je soupçonne fortement la terre) n’était pas neutre. Le pH tamponne à 8 ce qui est trop élevé par rapport à la population visée. En filtrant sur tourbe, nous somme parvenu à le stabiliser entre 7 et 7,5 ce qui est mieux mais pas top. Le désavantage c’est que ça donne une coloration ambrée à l’eau mais bon, ça passe. Pour le moment les poissons on l’air content (par contre lorsque la tourbe ne fait plus effet, on constate des signes de stress).

    Le premier à avoir rejoint le bac c’est Garry Skywalker, notre néritina et sa langue marrante :

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    Il grimpe partout et s’occupe bien des vitres. Une petite vidéo de la bête en action :

    Une semaine plus tard, on a ajouté un groupe de trois barbus. Un mâle et deux femelles. L’idée c’est que les Colisa étant territoriaux et plus fragiles, il valait mieux les mettre en dernier. Au départ, on pensait prendre un groupe de barbus important mais, après avoir mis les trois premier, on s’est rendu compte que le mâle cherchait beaucoup les femelles.  Comme on  ne voulait pas risquer un conflit en ne mettant que deux mâles (ces poissons forment un groupe avec un comportement hiérarchique)  et que mettre trois mâles, et plus de femelles encore, nous faisait dériver vers la surpopulation, on s’est contenter d’ajouter deux femelles de plus la semaine suivante.

    C’est amusant parce que l’effet « groupe » s’est tout de suite fait ressentir. Dès qu’ils ont été cinq, ils semblaient moins stressés, les femelles on commençaient à sortir et à se balader en petit groupe dans l’espace de nage libre. Le mâle est d’un très beau rouge et c’est dommage qu’on ne puisse pas en mettre plus mais bon, les femelles sont bien mignonnes aussi.

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    Une fois tout ce petit monde acclimaté, nous sommes parti en quête de Colisa Chuna. Faute de forme naturelle, on s’est rabattu sur un couple de Colisa Chuna rouge. Le mâle s’est très bien acclimaté mais la première femelle qui était assez jeune est morte au bout de trois jours. Lors de l’introduction elle était assez timides et je ne sais pas comment elle a fait mais on l’a retrouvé un matin coincé à la surface derrière le filtre. Après l’avoir libérée elle s’est cachée dans une plante et n’a quasiment plus bougé. Elle est finalement morte… Après cela, le mâle avait un comportement bizarre, comme s’il se regardait dans la vitre de l’aquarium. On a donc était lui cherché une autre compagne qui se porte bien depuis.

    Le mâle

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    Et la femelle

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    Je suis désolé pour les photos floues mais ils ont tendance à bouger pas mal et lumière est assez basse dans le salon en hiver…

    Concernant le filtre Dennerlé, on a par la suite retrouvé plusieurs fois des barbus femelles coincées derrière (sans perte par contre). Il y a une sorte de goulotte assez grande pour les barbus qui leur permet de se glisser mais ils ne peuvent ensuite plus faire marche arrière. On a donc mis un morceau de mousse pour empêcher les poissons de passer sans bloquer l’eau.

    Pour finir, une petite vidéo du bac et d’autres photos :

     

     

     

  • Zim – un wiki de bureau

    Zim – un wiki de bureau

    La prise de notes

    Je prend pas mal de notes. J’aime bien lorsque je débute un projet mettre les choses au claire et les hiérarchiser. Que ce soit lorsque je compose, lorsque que je me renseigne sur quelque chose ou que je trouve un truc intéressant. Jusqu’à présent j’utilisai divers outils, Tomboy sous Ubuntu pour les notes persos en essayant de les organiser plus ou moins, des dossiers pour organiser les documents, une page de notes anarchiques pour les liens, Thunderbird et Lightning pour les tâches et le planning, etc. Le problème, c’est qu’évidemment rien n’est lié et surtout, rien n’est synchronisé entre mes ordinateurs et mobiles.

    Je me suis mis il y a quelques temps à Evernote dans sa version gratuite. Par rapport à Tomboy, il présente un avantage certain puisqu’il permet de mettre des images. Il y a certains cas ou l’intégration d’images dans les notes est vraiment primordiale (par exemple dans mon cas des fiches sur des poissons pour la population d’un aquarium). Je n’avais pas la volonté de faire des documents .odt ou .doc pour cela car ce n’est vraiment pas pratique. De plus, Evernote dispose d’un client non-officiel sous Linux et il est donc possible de synchroniser entre plusieurs postes mais aussi de consulter ses notes sous android. L’utilisation des blocs notes empilés, des liens entre page et des tags ainsi que des tasklist répondaient à tous mais besoins. Mis à part le fait que qu’il n’est pas libre, Evernote semblait l’outil parfait. A l’usage, je me suis rendu compte que les 60 mo du compte gratuit était vraiment limitant (90% consommé en moins d’un mois) et surtout que si on ne passe pas sur le compte payant, on ne peut pas consulter ses notes hors ligne (en tout cas sur le téléphone).

    Je me suis donc remis à la recherche de l’utilitaire de prise de note parfait. Finalement, je pense avoir trouver un très bon compromis avec Zim. Il est un peu moins souple d’utilisation que Evernote (en ne permettant pas d’intégrer directement des tableaux par exemple) mais il répond vraiment à mes besoins.

    Zim, un wiki de bureau

    Le principal avantage de Zim, c’est qu’il fonctionne comme un wiki de bureau. On peut prendre des notes, ajouter des images, hiérarchiser les documents, intégrer des images et des documents. Surtout, il est open source et les notes sont sauvegardées en fichiers textes ! C’est là tout l’intérêt, chaque fois que l’on crée une note, un fichier .txt est créé. Si on crée des sous-notes, un dossier est créé. Si on ajoute des documents ou des images en les attachants au document, ils sont copiés dans le dossier portant le nom de la note.

    De cette manière, tout est centralisé, tout est synchronisable et surtout, tout est lisible simplement même sans le logiciel.

    Synchroniser entre plusieurs postes

    Pour synchroniser des notes, il suffit d’utiliser un outils comme Ubuntu One ou DropBox. Si ce dernier est disponible sur Linux, Windows et mobile, vous aurez accès à vos notes partout. Sur mobile, même si vous ne disposez pas de Zim, il suffit de consulter les notes avec un éditeur basique de .txt (le client mobile de Dropbox en contient un par exemple). Les notes sont donc consultables, éditables sur mobile. Le cas échéant vous pouvez même récupérer sur le mobile des notes spécifiques pour consultation hors ligne.

    On va tout simplement créer un dossier Notes dans le dossier synchronisé et l’ouvrir comme carnet de note dans Zim pour avoir une consultation multi-postes.

    Utilisation

    Le logiciel est extrêmement simple à utiliser, il suffit d’ajouter des pages et des sous-pages. Comme dans un wiki il est possible de créer des liens inter-page (il faut pour cela que la page porte le même nom que le mot lié dans le texte). On peut faire de la mise en forme basique (gras, souligné, surligné, titre). Il existe également des extensions. Je conseil la gestion des tâches. Elle permet de gérer simplement des todo-list avec des cases à cocher (soit dans zim soit en utilisant le code wiki en cas d’édition du fichier texte).

    Il est intéressant de se pencher sur les raccourcis pour gagner en productivité.

    Lien

    Je ne peux que vous inviter à le tester. Pour plus d’infos et la documentation :
    http://zim-wiki.org/

  • Montpellier

    img_1760

    Il y a quelques semaines de cela, nous sommes allés passer un week-end de trois jours à Montpellier. On a fait un tour à l’aquarium, visité l’expo de Caravage, mangé en bord de mer et on a même pu se baigner. Par contre, comme c’était pendant les journées du patrimoine, la ville était bien pleine !

    Je n’ai fait des photos qu’avec le compact, par flemme de sortir le reflex mais bon ça donne pas trop mal.

    Sinon, je vais essayer dans quelques temps de faire un nouveau test comparatif de Darktable et Rawtherapee. On m’a fait remarquer que ce dernier avait beaucoup évolué depuis la dernière fois que je l’ai utilisé.

    Et voilà les photos :

  • Lille

    Lille

    Il y a quelques semaines ont est allé chez des amis du côté de Lille. On en a profité pour faire un tour dans le centre ville. Il faisait particulièrement beau et je dois dire que j’ai été très agréablement surpris par cette ville que je ne connaissais pas.

    On est passé dans le parc autour de la citadelle de Vauban, un peu déçus de ne pas pouvoir la visiter puisqu’elle est encore en activité. On a ensuite longé le canal pour rejoindre la vieille ville.

    On a flâné un moment dans les rues pavées.

    On est d’ailleurs tombé sur la plus petite maison du monde !

    On s’est attardé dans la cathédrale de la Treille. Terminé en 1999, cette cathédrale est amusante car elle change de ce dont on a l’habitude.

    Il y a une mosaïque avec une cheminé d’usine, une peinture murale étrange :

    La façade est très moderne :

    Le centre-ville est vraiment vivant et sympa. C’est une ville qui vaut le détoure.

  • Une carte de visite toujours à jour !

    Une carte de visite toujours à jour !

    Comme je l’ai dit dans un article précédent, je me suis amusé à mettre en ligne un CV au format html. Évidemment, je n’ai pas inclus dans ce CV mes coordonnées personnelles !

    Je me suis donc posé la question suivante, comment faire en sorte que cette page de CV en ligne puisse éventuellement me servir de « carte de visite » toujours à jour tout en limitant l’accès au travers d’un simple moteur de recherche à mes coordonnées ? En poussant la réflexion plus loin, pourquoi ne pas utiliser cette page comme une véritable carte de visite en la liant avec une carte physique (un peu sur le principe de ce que proposent certains sites en ligne) ?

    Les données du problème étaient donc les suivantes :

    • disposer d’une page en ligne indexable par les moteurs de recherche
    • faire en sorte que cette page affiche les informations à jour de mon CV
    • faire en sorte qu’un accès direct à la page n’affiche pas mes coordonnées excepté un mail dédié
    • disposer d’un moyen permettant d’afficher dans certain cas mes coordonnées personnelles
    • rendre cette page accessible pour les mobiles et les pc
    • faire le lien entre cette page et une carte de visite physique

    Il s’avèrent au final que ce n’est pas si compliqué à mettre en œuvre. Dans un premier temps, nous allons prendre un nom de domaine pour héberger cette page avec un minimum d’espace de stockage (chez OVH par exemple).

    On va ensuite réaliser la page de CV. Concernant l’accessibilité mobile, il existe plusieurs solutions en fonction de ce que vous implémentez dans votre page. Je m’étais orienté initialement vers les media query pour caractériser la taille de l’écran et modifier le css en conséquence mais ça ne fonctionnait pas avec mon téléphone.

    Je suis donc parti sur du javascript. La première solution consiste à vérifier la résolution et à rediriger en fonction sur une page spécifique. C’est simple, pas prise de tête et ça marche relativement bien. Le problème c’est qu’il faudra maintenir deux pages de CV. Voilà le code à utiliser entre <head></head> :

    <script type="text/javascript">
    if (screen.width <= 900)
    {
    document.location = "http://www.monsite.fr/mapagemobile.php";
    }
    </script>

    L’autre possibilité et d’utiliser le même principe de vérification mais de ne changer que le fichier .css (ce qui évite d’avoir deux pages). Dans ce cas, on ajoute l’id « style » à notre lien vers le fichier css dans l’en-tête de notre page et on remplace le document.location précédent par :

    document.getElementById("style").href="style/cssmobile.css";

    Il existe des tas d’autres solutions (en utilisant le responsive design) mais les deux précédentes sont assez faciles à mettre en œuvre.

    On passe ensuite à la question de la page « sécurisée ». Le but n’est évidemment pas de créer un espace restreint ultra-protégé sur son site mais simplement un affichage conditionnel basique. Si une personne consulte la page depuis un lien disponible en ligne, elle accède à des éléments limités. Je suis parti sur un script basique en php, si on accède en utilisant l’URL contenant la variable « passwd », le CV s’affiche avec les coordonnées et un lien vers une vCard complète et à jour. Sinon, (accès depuis un profil en ligne quelconque, ou un moteur de recherche), on n’affiche que les informations choisies.

    C’est parti :

    On récupère notre page de CV, sous la balise <body> (avant le début du CV), on ajoute :

    <?php
    if (isset($_GET['passwd']) AND $_GET['passwd'] ==  "motdepassesupercomplexe") // Si le mot de passe est bon
    {
    // On affiche le CV avec les coordonnées
    ?>
    on place ici le CV avec les coordonnées
    <?php
    }
    else // Sinon, on affiche la même page mais sans les coordonnées et le lien vers la vCard
    {
    ?>
    on place ici le CV basique
    <?php
    }
    ?>

    et on referme </body>

    De cette manière, seules les personnes connaissant le « motdepassesupercomplexe » ou cliquant sur l’URL passant la variable avec ?passwd=motdepassesupercomplexe pourrons voir les données du CV complet.

    Théoriquement, en limitant la diffusion de cette URL ou de ce mot de passe et en utilisant un mot de passe complexe, ces données seront relativement sécurisées.

    On dispose donc maintenant d’une page accessible aux mobiles et aux ordinateurs et qui n’affiche nos coordonnées qu’aux personnes autorisées.

    On va ajouter une vCard qui est un format standard de fichier exploitable par l’ordinateur pour enregistrer un contact et ses informations. On crée un fichier texte basique. on lui donne l’extension .vcf et un nom de fichier complexe type 0zerkllk5Mld.vcf (verra après pourquoi). On ajoute nos coordonnées dans ce fichier de la manière suivante :

    BEGIN:VCARD
    VERSION:3.0
    N:Nom;Prenom;;Mr;
    FN:Prenom Nom
    TITLE:Titre ou poste
    TEL;TYPE=cell:00 00 00 00 00
    TEL;TYPE=fax:00 00 00 00 00
    ADR;TYPE=dom,home,postal:;;rue;ville;;CP;Pays
    EMAIL;TYPE=internet,pref:mail@mail.fr
    URL:http://www.lesite.fr
    END:VCARD

    Il existe des générateur de vCard en ligne et la documentation sur les champs est facile à trouver.

    Revenons à ce nom complexe, cette vCard peut être diffusée par mail ou accessible depuis notre CV. Elle est facile à mettre à jour mais encore faut-il la protéger si on veut éviter que tout le monde puisse la récupérer.

    Encore une fois plusieurs possibilités : limiter l’accès au dossier avec un .htacess et .htpasswd et fournir les codes au contact ou limiter les risques d’accès non désirés.

    Pour le login/mot de passe, on trouve de nombreux tutoriaux sur internet (comme http://www.mmt-fr.org/article163.html).

    Il suffit ensuite de transmettre le login par mail ou de l’afficher avec le lien sur le CV complet.

    On peut aussi tout simplement donner un nom de fichier complexe (pour éviter que quelqu’un puisse le récupérer juste en saisissant l’URL) et le placer dans un dossier spécifique. On ajoute ensuite dans ce dossier un .htacess contenant « Options -Indexes » pour bloquer l’exploration par le navigateur et on affiche un lien uniquement dans le CV complet.

    Cette solution est normalement suffisante si on ne met pas de lien en ligne exploitable par les moteurs de recherches pointant directement sur la vCard ou contenant le mot de passe du contenu complet.

    Il reste enfin la possibilité d’utiliser du php avec une variable $_post contenu dans l’url du CV complet pour limiter l’accès au dossier avec un mot de passe et éviter à la personne d’avoir à le saisir.

    On en arrive maintenant à la question des cartes de visites physiques. On va bien évidemment utiliser un QR code pour permettre une lecture et un accès direct au informations.

    Je conseille ce site qui est très bien pour cela : http://keremerkan.net/qr-code-and-2d-code-generator/

    Vous pouvez, soit mettre directement l’url du CV avec le mot de passe soit, constituer carrément une vCard contenant cette URL et vos coordonnées directement exploitable par un mobile au scan du QR code.

    Et voilà ! Il n’y a plus qu’à imprimer des cartes de visite personnalisées contenant ce QR code et le tour est joué.

    On s’attaque à la création de la carte. On commence par installer le plugin permettant de gérer les couleurs en CMJN sous Gimp (puisque notre fichier est destiné à l’impression) : http://cue.yellowmagic.info/softwares/separate-plus/index.html

    Il suffit ensuite de créer un fichier en 300 dpi en respectant les marges et les tailles préconisées par le site d’impression de carte de visite choisi et c’est tout bon !

    Le résultat sur : http://www.cleguyadec.fr/. Je me suis même amusé à faire une mind map de mon CV (avec Freemind) que j’ai mis en ligne sur cette page : http://cleguyadec.fr/freemind.html.