Je viens de me rappeler que j’avais fait quelques photos au musée Grévin pour les 50 ans de mon père. Comme il s’agit plus de photos souvenir que de photos « artistiques », je les livre brut de pomme. C’est la première fois que je visitais le musée Grévin, certaines statues sont criantes de vérité et d’autres nettement moins ! Dans tous les cas, c’est marrant à voir mais l’ambiance lumineuse (très sombre) complique pas mal pour la photo. Je n’avais emmené que mon 50 mm comme il est très lumineux, j’ai tout fait sans flash à pleine ouverture. Ça permet aussi de masquer la foule (il y a beaucoup de gens et c’est très dur de ne pas les faire figurer sur les photos).
Étiquette : Photographie
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Darktable git 0.8 et style Sénégal
Ça fait un moment que je n’ai pas fait un billet sur Darktable (d’autant plus que la version 0.8 est sortie). Cette version apporte des améliorations sur la rapidité, sur l’interface, plus d’options et de nouveaux outils (ci-dessus, récupération des hautes lumières, tone mapping). On trouve maintenant des options générales :
Le panneau d’outils de développement s’est encore amélioré avec plus d’outils, des favoris, etc. L’outil soften par exemple (pareil pour l’outil égaliseur qui s’est carrément amélioré avec pleins de nouveaux presets) :
Ou encore l’outil vignetage qui s’est grandement amélioré (c’est super bien pensé leur truc !):
Il y a même un outil hdr (que j’ai pas encore testé) uniquement dispo pour les raw :
J’en profite pour faire une sorte de tuto sur le style « Sénégal » (en gros augmenter le contraste local, la netteté, la clarté, vigneter et faire un virage de couleur dans les tons ocre). On commence avec l’image initiale :
On récupére les hautes lumières :
On renforce la netteté et on applique une courbe de contraste moyen :
On applique le preset « clarté(subtil) » avec l’égaliseur :
On applique le vignetage et un virage ocre :
Le tour est joué, voilà le résultat :
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Variations
Hop, un petit post sur la variation. On commence par la variation de traitement numérique. C’est juste qu’en traitant cette image, j’ai fait plusieurs interprétation sans vraiment savoir laquelle retenir… Je crois que je préfère celle là mais sans certitude.
Voilà les autres essais :
J’aime bien celle là aussi, c’est un traitement que j’utilise régulièrement.
En voilà encore deux autres :
Et une autre variation (à la prise de vue cette fois ci) parce que je trouve qu’elle illustre parfaitement la problématique du choix de l’exposition dans l’interprétation photographique. Voilà trois photos prisent à Gergovie au même moment et à la même sensibilité (ISO 400) mais à : 1/250 f 6,3
à 1/25 f 6,3
et enfin, la dernière prise de vue, celle qui correspond à mon choix d’exposition : 1/80 f 6,3
La première correspond aux réglages préconisés par le posemètre de l’appareil, le second donne une interprétation totalement différente de la photo. Cela prouve l’intérêt du mode manuel plutôt que tout automatique. Ça peut éviter du temps de retouche sur ordinateur ! -

Le Sénégal après traitement et The Commonfield
Je commence par The Commonfield de Emerald Park [audio:http://www.rienadire.fr/player/mp3/The Commonfield.mp3] trouvé sur Jamendo comme d’habitude (tout l’album est bien)
Je poursuis par le Sénégal. J’ai fait une sélection (pas vraiment drastique puisqu’il reste quasiment 130 photos) sur mes photos du Sénégal.
J’ai ensuite pris le temps de les traiter en suivant les règles suivantes : augmentation du contraste local, diminution du contraste global, léger virage jaune, augmentation de la plage dynamique pour donner un effet HDR et récupération des hautes lumières. J’aime bien le résultat même si ça peut sembler assez poussé.
En plus comme la qualité du livre couverture dure et papier mat de Blurb était vraiment excellente, je viens de finir un portfolio avec ces photos. Contrairement à mon album sur l’Inde ou je voulais surtout garder un souvenir du blog et du séjour là j’ai privilégié les photos. Donc, quasiment une photo par page, il me tarde de le commander.
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HDR avec qtpfsgui
Depuis un petit moment j’avais envie de faire un peu de HDR. J’avais déjà fait quelques tentatives pas réellement fructueuses (prises de vues à l’arrache, fusion pas bien maitrisée, etc.). Maintenant que j’ai un reflex qui fait des raw de bonne qualité, j’arrive à créer des expositions multiples correctes et donc utilisables.
On résume, le principe du HDR est de fusionner plusieurs vues ayant un décalage d’exposition afin d’étendre la « plage dynamique » de la photo finale. L’idée c’est de garder les parties bien exposées de chaque photo. Au final on à donc une image qui peut paraitre surréaliste en fonction du traitement appliqué mais ou tout est visible. On peut utiliser ce traitement soit pour l’effet soit tout simplement pour retranscrire ce que l’on voit lorsque la dynamique du capteur de l’appareil photo est dépassée.
Sous Linux on à la chance d’avoir qtpfsgui (heureusement le nom à changer pour luminance HDR ce qui est beaucoup plus simple) qui est un très bon logiciel Open Source (il marche aussi parfaitement sous Windows et Mac).
1 – Les prises de vues
Avant de commencer le traitement on doit disposer de plusieurs prises de vues exposées différemment. Il faut au minimum 3 vues (- 1ev 0 +1ev par exemple), 5 vues donnent de meilleurs résultats. Il peut y avoir autant de vues que vous voulez. L’important c’est de connaitre le delta d’exposition. Par exemple pour les photos de ce tutoriel j’ai 5 vues avec un delta de 2 ev soit : -4 -2 0 2 4 obtenu simplement en modifiant l’exposition de mon fichier raw avec Darktable (un clic droit sur la valeur permet de la saisir au clavier) :
J’ai a chaque fois exporté ma photo en tiff 8 bit. Le tiff présente l’avantage d’être moins compressé que le jpeg (donc d’éviter les artefacts trop importants lors de retouches massives) et de ne pas avoir les problèmes de compatibilité qu’on rencontre avec les fichiers raw:
Le plus propre est évidemment de prendre des photos avec une exposition décalée directement ! Il faut donc se munir d’un trépied pour limiter les mouvements au maximum et prendre plusieurs vues (soit en décalant l’exposition manuellement soit en passant par le bracketing de l’exposition de l’appareil).
2 – Le traitement
On va ensuite utiliser Qtpfsgui (sous Ubuntu le package est dispo dans les dépôts). Après avoir lancé le programme, il suffit de cliquer sur « nouveau HDR ».
Une fenêtre s’ouvre nous permettant de charger les images à traiter et de régler l’exposition de chacune d’elles :
Une fois que c’est chose faite, on arrive à un écran nous permettant de caler les différentes vues entre elles. Si on à juste « développé » plusieurs fois la même photo il n’y a rien à faire. Sinon, il faut ajuster les différentes photos pour qu’elles se superposent parfaitement. Sous Linux on peut utiliser HDRprep (utilitaire en ligne de commande) mais ne l’ayant jamais utilisé je ne sais pas comment il fonctionne…
Lorsque c’est fait, on lance le traitement (j’ai jamais essayé d’autre profil que le premier) :
On peut alors ajuster l’histogramme :
et passer au tonemapping. Il s’agit de l’étape clé du traitement permettant de générer le rendu final de l’image. qtpfsgui propose plusieurs profils. Ici on rentre carrément dans la bidouille. Il faut tester les différent algorithmes et voir le résultat. Personnellement je n’obtiens des résultats satisfaisant qu’avec Mantiuk et Fattal (les paramètres de base me semblent un peu bas pour Fattal). Tout va dépendre de la scène et des réglages. Donc il faut tester !
Dans la fenêtre process, vous pouvez régler la taille du résultat. Petit pour les essais puis grand quand vous voulez sauvegarder votre image.
Le résultat final peut-être plus ou moins réaliste, il suffit de faire varier les curseurs pour voir ce que ça fait.
Pour finir, voilà quelques exemples (les réglages sont dans le nom) :
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Nikon D7000

Comme je l’ai dit, j’ai fait l’acquisition du D7000 après avoir vendu mon bridge fuji s100fs. Il s’agit de mon premier reflex numérique, je ne peux donc le comparer qu’avec ce que je connais c’est à dire mes reflex argentique Minolta et mon ancien bridge. Côté numérique, les reflex d’entré de gamme que j’avais pu prendre en main en magasin s’apparentaient assez à mon bridge fuji, totalement débrayablent mais pas vraiment fait pour (il fallait appuyer sur plein de boutons en même temps pour changer les réglages….). De ce point de vue, je trouve le D7000 particulièrement confortable à utiliser. Tout les réglages tombent sous la main et les deux mollettes pour la vitesse et l’ouverture sont accessibles simultanément d’une seule main. Je ne regrette donc plus la bague de diaphragme sur l’objectif ! Pour ce qui est de la qualité des images, je n’ai rien trouvé à redire pour le moment, il est à la hauteur de mes attentes. En plus, le format NEF est quand même largement plus reconnu que les fichier RAF de mon ancien fuji ce qui est un avantage non négligeable notamment sous Linux.Pour les réglages que j’ai adopté, je reste en mode A en permanence et je bascule en mode M si je veux plus de souplesse. J’ai deux cartes SD de 8 Go, j’ai configuré le boitier pour que les images soient prises en raw sur la carte 1 et en jpg sur la carte 2. De cette manière, je peux prendre environ 400 photos avant de vider la carte, je prend les jpg et je ne conserve que les fichiers raw qui me paraissent intéressant à traiter.
Dans le menu, j’ai réglé la balance des blancs en auto2 pour conserver les teintes chaudes et j’utilise un mode Picture Control personnalisé avec l’accentuation à 4, le contraste en automatique, la saturation en automatique. Le contrôle automatique de la distorsion est activé ainsi que le D-Lightning en automatique et la réduction du bruit en normal. La sensibilité ISO est à 100 avec le contrôle automatique à 3200 et 1/60 vu que le D7000 gère bien le bruit. J’utilise la plupart du temps le mode AF-S avec un seul collimateur et la mesure pondéré centrale pour l’exposition. C’est ce qui s’approche le plus de mes habitudes argentique.
J’ai aussi fait un certain nombre de réglages perso comme l’affichage de l’image après la prise de vue avec l’histogramme etc. Je trouve que le D7000 est vraiment souple pour la configuration. En tout les cas, il me convient bien !
Je l’ai pris en kit avec l18-105 qui était semble-t-il assez apprécié et couvrait bien ma plage focale d’utilisation classique. Je pense investir prochainement dans une optique fixe. En premier lieu le Nikkor 35 f/1.8 puisque le 50 mm est ma focale préférée en argentique et que cet objectif est apparemment de très bonne facture pour un prix assez modéré. Je regarderais également pour le 85 mm manuel Samyang quand je me serais mis au portrait et du côté du Sigma 70-300 macro APO ou alors du Nikkor 55-300 qui est plus cher pour les balades en forêt…Enfin bon, tout ça viendra au fur et à mesure.
Sinon, j’en ai profité pour acheter un trépied plus utilisable que ce que j’avais jusqu’à présent : le Vanguard MK2. Il est tout à fait abordable, suffisamment robuste et léger pour l’utilisation que j’en fait et, comme je ne suis pas super grand, suffisamment haut pour cadrer sans me baisser. En plus, il y a une platine de fixation rapide et ça c’est super pratique.
Pour compléter le tout (et surtout en prévision du voyage au Sénégal), je me suis décidé à prendre un sac à dos photo. J’ai choisi celui de Cdiscount puisque les gens avaient l’air content et je comprend pourquoi. Il est pas cher en comparaison de ce qu’on trouve habituellement, il est bien fini, assez grand pour mettre l’appareil et du matériel à côté plus un ordinateur et encore d’autre choses. La ceinture ventrale peut être enlevé et il y a une bâche imperméable que l’on peut sortir pour protéger le sac. Il y a même des sangles pour le trépied ! Que demander de plus ?
Après cet instant hautement publicitaire, on parlera de Hang la prochaine fois pour rêver un peu @(*_*)@
Tiens, pour le fun, l’adresse du webdocumentaire(/pub pour Nikon) sur le voyage photographique de Vincent Munier en Norvège pour le projet Wild Wonders of Europe : Nordic Variation.
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Linux et photographie, le retour
Ça faisait longtemps que je n’avais rien posté sur Linux et la photographie (essentiellement par manque de temps). Il s’avère cependant qu’il y a eu pas mal d’évolution du côté des logiciels de développement. La release candidate de Bibble 5 permet maintenant de lire les NEF du D7000 donc je vais enfin pouvoir tester Bibble. Rawstudio et Rawtherapee ouvrent aussi les raw du D7000 et surtout, surtout, Darktable passe en version 0.7.1 ! Donc plein de possibilités en perspective.
On commence par Darktable parce que ce logiciel est de plus en plus époustouflant et toujours pas en version 1…
Tout d’abord quelques liens internet :
- episode-135-darktable : un test vidéo de Darktable sur Meet The Gimp
- darktable-0-7-screencast-library : des tutoriaux en vidéo
Je précise également que vous pouvez maintenant trouver un manuel d’utilisation en anglais sur le site de Darktable. Si j’ai le temps, je m’attellerais peut-être à la traduction.
Pour les nouveautés de la version 0.7.1 :
1 – Navigateur :
Comme vous pouvez le voir sur l’image en tête de ce billet, on peut maintenant ajouter un filtre de couleur pour le tri des photos. On peut aussi dorénavant utiliser des styles pré-configurés (j’y reviendrais un peu plus tard).
Les outils sont maintenant rangés dans différents panneaux ce qui simplifie le flux de traitement et la visualisation des outils. Il y a également la possibilité de faire apparaitre une « pellicule » de vignettes (ctrl+f) sous la fenêtre de visualisation pour ouvrir une autre image sans revenir en arrière.
Pour les outils, il y a en plus un outils de traitement s’appuyant sur le Zone System de Ansel Adams :
Et un outils simulant les filtres dégradés (avec pas mal de filtres pré-configurés type ND4 à 8 et filtres colorés) :
Ces outils sont vraiment bien fait et simples à prendre en main.
3 – Styles
Pour finir, je vais revenir un peu le mode de fonctionnement des styles. Vraiment pratique, cet outils correspond aux pre-set que l’on peut trouver dans Lightroom par exemple.
Voilà comment créer un effet un peu à la Nick Brandt et enregistrer ces pré-réglages pour les appliquer à une série de photos.
On commence par traiter sa photo de la manière suivante :
- une courbe de base « contraste sombre »,
- une récupération des hautes lumières,
- une courbe de tonalité « contraste moyen »,
- le plugin monochrome,
- le vignettage en renforçant l’effet,
- et une correction des couleurs pour simuler un virage (cf. capture d’écran).
En cliquant ensuite sur le petit bouton situé à droite sous l’historique (cf. capture d’écran), une fenêtre s’ouvre pour nommer le style, sélectionner les réglages à enregistrer et ajouter un commentaire :
Il suffit alors d’enregistrer :
Le style est maintenant disponible. En sélectionnant une photo puis en cliquant sur le style, il est appliqué (en cochant la case « cloner », Darktable créé une seconde image à laquelle il applique le style) :
C’est un outils vraiment pratique et simple à utiliser ! Pour l’exemple, voilà le résultat à comparer avec la photo traité sous Lightroom dans le billet précédent.
Darktable permet donc maintenant un flux de production quasiment complet et permet même de traiter les jpeg. Je pense qu’il s’agit du logiciel le plus prometteur parmi les différents outils Open Source que j’ai pu tester.
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Noël 2010
Voilà les photos du 25, cette série est en couleur et j’ajouterais une série en noir et blanc. J’avais perdu toutes mes photos à cause d’une erreur d’E/S sur ma carte SD qui avait supprimé ma table de partition. Je suis content parce que j’ai pu tout récupérer à l’aide testdisk-6.11.3, ça marche franchement bien !














































