Catégorie : Actualité

  • Ballade dans les combrailles

    (c)rienadire.fr

    L’éclat du silence

    Dans l'eau immobile,
    un poisson doré glisse,
    sans pourquoi.
    Les ombres l'entourent,
    calmes comme la nuit,
    là sans raison.
    La lumière touche
    puis s'efface.
    Tout est là.

    Petite ballade ambiance Zen dans les Combrailles ce weekend. Dormir en cabane, prendre son temps, se reposer. Ça fait du bien quand même.

  • Permacomputing : Fondements et Objectifs d’un Mouvement Innovant

    Introduction

    Le permacomputing est à la fois un concept et une communauté de pratique orientée vers la résilience et la régénérativité des technologies informatiques et des réseaux, inspirée par la permaculture. À une époque où l’informatique symbolise le gaspillage industriel et l’exploitation, le permacomputing propose une approche plus durable, en maximisant la durée de vie des matériels, en minimisant la consommation d’énergie et en se concentrant sur l’utilisation des ressources computationnelles déjà disponibles.

    Fondements du Permacomputing

    Le permacomputing repose sur plusieurs principes clés, souvent en résonance avec des idées comme la sagesse (wisdom), la connaissance (knowledge), et l’éthique (ethics):

    1. Durabilité : Minimiser l’empreinte écologique de l’informatique en optimisant l’efficacité énergétique, en prolongeant la durée de vie des matériels, et en favorisant le recyclage et la réutilisation. Cela inclut des concepts tels que le design for disassembly, qui assure que tous les éléments d’un produit peuvent être démontés pour réparation ou recyclage.
    2. Résilience : Concevoir des systèmes capables de fonctionner dans des conditions adverses et de s’adapter aux changements environnementaux et sociaux, en incluant des stratégies comme le salvage computing et le collapse computing.
    3. Éthique : Promouvoir une informatique respectueuse des droits humains et de la vie privée, en adoptant des pratiques de développement transparentes et inclusives. Cela rejoint les valeurs du mouvement solarpunk, qui imagine des futurs optimistes et durables.
    4. Simplicité : Favoriser des solutions technologiques simples et robustes, évitant la complexité inutile qui conduit souvent à une consommation excessive de ressources.
    5. Interdépendance : Encourager la collaboration et l’échange de connaissances entre les disciplines et les communautés pour créer des solutions informatiques holistiques et intégrées.

    Objectifs du Permacomputing

    Le permacomputing vise à transformer notre approche de l’informatique en :

    1. Maximisant la durée de vie du matériel : En prônant la planned longevity plutôt que l’obsolescence programmée.
    2. Minimisant l’usage d’énergie : Utiliser des ressources computationnelles de manière frugale et efficace, n’utilisant l’informatique que lorsqu’elle a un effet bénéfique sur les écosystèmes.
    3. Encourageant l’autonomie technologique : En développant des outils et des infrastructures permettant aux communautés de répondre à leurs propres besoins technologiques de manière autonome et durable.
    4. Favorisant l’équité numérique : En rendant les technologies accessibles à tous, indépendamment des barrières économiques ou géographiques.
    5. Protégeant la biodiversité numérique : En préservant et en diversifiant les écosystèmes logiciels, en favorisant l’usage de logiciels libres et ouverts.
    6. Éduquant et sensibilisant : En informant le public et les décideurs sur les impacts environnementaux et sociaux de l’informatique et en promouvant des pratiques plus durables.

    Pratiques et Techniques du Permacomputing

    Design for Disassembly

    Le design for disassembly garantit que tous les éléments d’un produit peuvent être démontés pour réparation ou recyclage, prolongeant ainsi le cycle de vie du produit. Cela inclut l’utilisation de fixations mécaniques simples au lieu d’adhésifs et l’étiquetage clair des composants avec leur type de matériau. Cette approche permet de quantifier et de concrétiser la fabrication écologiquement responsable.

    Emulation et Encapsulation

    Pour préserver l’accès aux données numériques à travers le temps, des techniques comme l’emulation et l’encapsulation sont utilisées. L’émulation permet de simuler le comportement d’anciens matériels avec des logiciels modernes, tandis que l’encapsulation implique l’encapsulation des données numériques dans des enveloppes physiques et logicielles, indiquant aux utilisateurs futurs comment les reconstruire.

    Salvage Computing

    Le salvage computing (informatique de récupération) consiste à utiliser uniquement des ressources computationnelles déjà disponibles, souvent en réutilisant des composants trouvés dans des décharges électroniques. Cette approche valorise la récupération et le réemploi des matériels en fin de vie, les transformant en ressources renouvelées. Les dispositifs récupérés peuvent être combinés pour créer de nouveaux systèmes robustes et fonctionnels, réduisant ainsi le besoin de nouvelles productions et limitant le gaspillage.

    Collapse Computing

    Le collapse computing (informatique de l’effondrement) se concentre sur l’utilisation des technologies informatiques dans des scénarios où les infrastructures industrielles ou de réseau ont échoué ou sont inaccessibles. Cette pratique privilégie les besoins communautaires et vise à contribuer à un commun de connaissances pour maintenir l’informatique dans des contextes de crise. Il s’agit de tirer parti des ressources disponibles et de les adapter pour répondre aux besoins essentiels, en assurant la continuité des pratiques informatiques même en cas de collapsus infrastructurel.

    Concepts de Résilience

    Le permacomputing intègre également des concepts de résilience pour assurer la pérennité des systèmes informatiques :

    1. Agilité : La capacité à s’adapter rapidement à un environnement changeant.
    2. Préparation : La capacité à réfléchir aux menaces passées et à innover après une crise.
    3. Élasticité : La flexibilité des relations entre les personnes et les choses au sein d’une organisation et d’un écosystème plus large.
    4. Redondance : La duplication intentionnelle de composants critiques pour augmenter la fiabilité d’un système.

    Principes et Propriétés du Permacomputing

    Les principes du permacomputing sont :

    1. Care for life (Prendre soin de la vie)
    2. Care for the chips (Prendre soin des puces)
    3. Keep it small (Garder les choses simples)
    4. Hope for the best, prepare for the worst (Espérer le meilleur, se préparer au pire)
    5. Keep it flexible (Garder la flexibilité)
    6. Build on solid ground (Construire sur des bases solides)
    7. Amplify awareness (Amplifier la prise de conscience)
    8. Expose everything (Tout exposer)
    9. Respond to changes (Répondre aux changements)
    10. Everything has a place (Tout a sa place)

    Ces principes se manifestent concrètement sous diverses formes, mettant en évidence les propriétés suivantes :

    • Accessible : Bien documenté et adaptable aux besoins individuels.
    • Compatible : Fonctionne sur diverses architectures.
    • Efficient : Utilise le moins de ressources possibles (énergie, mémoire, etc.).
    • Flexible : Modulaire, portable, adaptable à divers cas d’utilisation.
    • Resilient : Réparable, descent-friendly, offline-first, faible maintenance, conçu pour le démontage, planifié pour la longévité, durée de vie maximisée.

    Comparaison entre Green IT et Permacomputing

    Bien que le mouvement Green IT et le permacomputing poursuivent des objectifs similaires de durabilité, ils diffèrent par leur approche et leurs priorités.

    Green IT :

    • Objectifs : Réduire l’empreinte écologique des technologies de l’information et de la communication (TIC), optimiser l’efficacité énergétique et promouvoir des pratiques responsables en matière de gestion des déchets électroniques.
    • Approche : Souvent top-down, avec des normes, des réglementations et des pratiques mises en œuvre par des entreprises et des institutions.
    • Exemples de Pratiques : Mise en place de politiques de gestion de l’énergie dans les centres de données, adoption de technologies de refroidissement économes en énergie, programmes de recyclage pour les équipements informatiques.

    Permacomputing :

    • Objectifs : Créer des systèmes informatiques résilients et régénératifs, maximiser la durée de vie des matériels et minimiser l’utilisation d’énergie, réutiliser et adapter les ressources computationnelles déjà disponibles.
    • Approche : Bottom-up, avec une approche communautaire et collaborative, mettant l’accent sur l’auto-suffisance et l’adaptation locale.
    • Exemples de Pratiques : Réparation et prolongation de la durée de vie des équipements existants, utilisation de logiciels libres et ouverts pour garantir la pérennité et l’accessibilité, mise en place de systèmes informatiques capables de fonctionner hors ligne et dans des environnements à faible énergie.

    Conclusion

    Le permacomputing propose une vision novatrice et nécessaire pour l’avenir de l’informatique, en réponse aux défis environnementaux et sociaux actuels. En adoptant ces principes, nous pouvons concevoir des technologies plus respectueuses de notre planète et plus équitables pour tous. Pour ceux qui souhaitent explorer davantage ce mouvement, voici une liste de ressources en ligne :

    Ressources en Ligne pour En Savoir Plus

    1. Permacomputing
    2. XXIIVV Permacomputing
    3. Low-tech Magazine
    4. The Shift Project
    5. Open Source Ecology
    6. Green IT
    7. Resilience.org

    Ressources pour Découvrir le Mouvement Solarpunk

    1. Solarpunk Community
    2. Solarpunk Manifesto
    3. Solarpunk Stories

    En adoptant le permacomputing et en s’inspirant de mouvements comme le solarpunk, nous pouvons non seulement améliorer la durabilité de nos systèmes technologiques, mais aussi créer un monde numérique plus juste et résilient pour les générations futures.

  • Moiki – aventure interactives et lancé de dès

    Aujourd’hui, je voulais partager comment j’ai utilisé la plateforme Moiki pour créer un petit jeu d’aventure interactif, « Le Complot du Roi des Mers ». C’est une enquête sur un bateau pirate où les joueurs doivent découvrir qui a tué le capitaine. Pour ajouter un peu de hasard et de suspense, j’ai intégré un mécanisme de lancer de dés, comme dans les jeux de rôle. Je vais vous expliquer comment j’ai fait, étape par étape.

    Introduction à Moiki

    Moiki est une plateforme en ligne vraiment sympa pour créer des fictions interactives. Elle permet de concevoir des histoires complexes avec des choix multiples qui influencent l’intrigue. C’est parfait pour ceux qui veulent donner vie à des aventures immersives. Très facile à prendre en main, le mode expert permet de gérer des événements et des routines pour aller encore plus loin dans les mécaniques de jeux. L’utilisation de ce mode est obligatoire pour appliquer le système que je présente ci-dessous.

    Étape 1 : Créer une Variable de Dé

    Pour commencer, j’ai créé une variable représentant un dé à 20 faces, qu’on appelle un d20. Au départ j’étais partis sur une variable numérique mais j’ai trouvé cela plus complexe à gérer que d’utiliser une variable textuelle. Ce n’est donc pas véritablement un d20 qui est implémenté. Voici comment j’ai procédé :

    1. Créer la variable d20 :
      • Je suis allé dans l’éditeur de Moiki et j’ai créé une nouvelle variable de type texte que j’ai nommée « d20 ».
      • Ensuite, j’ai ajouté toutes les valeurs possibles du dé, en ajustant le nombre de répétitions pour équilibrer les probabilités. Par exemple, il y a plus de chances d’obtenir une « réussite » qu’un « échec critique ».

    Étape 2 : Configurer la Routine de Lancer de Dé

    Ensuite, j’ai configuré une routine pour gérer le lancer de dé. Cette routine affiche un texte aléatoire, joue un son de lancer de dé, puis génère un résultat aléatoire pour la variable « d20 ».

    1. Configurer la routine :
      • J’ai créé une nouvelle routine intitulée « lancer un d20 ».
      • J’ai ajouté une action pour modifier la valeur de « d20 » en la rendant aléatoire.

    Étape 3 : Définir les Sorties en Fonction du Résultat

    Maintenant, j’ai défini les différentes sorties possibles de ma routine en fonction du résultat du dé. Les sorties peuvent être un échec critique, un échec, une réussite, ou une réussite critique.

    1. Définir les sorties :
      • J’ai associé chaque valeur de « d20 » à une séquence spécifique correspondant à un échec critique, un échec, une réussite ou une réussite critique.

    Étape 4 : Intégrer la Routine dans le Scénario

    Enfin, j’ai intégré la routine de lancer de dé dans mon scénario. Chaque fois qu’une épreuve physique ou un événement aléatoire est nécessaire, je fais passer la séquence par cette routine.

    1. Intégrer la routine :
      • Lorsqu’un test de compétence est nécessaire (par exemple, tenir la barre pendant une tempête), je passe par la routine « lancer un d20 ».
      • J’associe ensuite les séquences de réussite ou d’échec en fonction du résultat du dé.

    Conclusion

    Voilà comment j’ai créé un jeu d’aventure interactif avec des éléments de hasard en utilisant une simulation de dès sur Moiki. « Le Complot du Roi des Mers » permet aux joueurs de vivre une aventure immersive où leurs compétences et la chance influencent le déroulement de l’histoire. Si vous avez envie de créer votre propre jeu, je vous encourage à essayer Moiki. C’est vraiment amusant et les possibilités sont infinies.

    Le résultat est testable ici : https://moiki.fr/social-club/cleguyadec/complot-du-roi-des-mers

    J’espère que cet article vous a été utile. N’hésitez pas à partager vos créations et à explorer les fonctionnalités de Moiki pour créer des histoires encore plus dynamiques et interactives. Bon jeu à tous !

  • (Mes)Aventures

    Je voulais jouer au jeu de rôle avec mes enfants, j’ai testé plusieurs systèmes dont donjon et chenapan que je trouvais trop déséquilibré ou D-Start que je trouve très bien mais assez limité. Je cherchais quelque chose de vraiment simple et flexible, pour pouvoir improviser des histoires et partager des moments ludiques avec eux sans me prendre la tête avec des règles compliquées et j’ai donc décidé d’écrire mon propre système.

    Le concept est assez simple : le système tient sur une seule page. J’ai opté pour des règles légères, utilisant uniquement des dés à six faces, ce qui rend le jeu super accessible même pour les petits dès 5 ans. Chaque personnage est défini par quatre caractéristiques principales : Force, Agilité, Intelligence, et Magie ou Technologie. J’ai ajouté une liste de compétences pouvant être utilisées dans plusieurs univers de jeux qui donnent des dés supplémentaires pour les tests, ce qui permet pas mal de personnalisation sans complexifier les choses.

    Le système avec des d6 sans calcul est simple pour les enfants mais pas forcément évident en terme d’estimation des probabilités. Comme on peut lancer plusieurs dès, ça peut rapidement devenir simple de réussir toutes ses actions. Il faudrait trouver un système d’équilibrage. En attendant, voici une table de proba qu’il faudrait que j’inclus dans la règle pour référence :

    Comme j’aime bien l’utilisation de tables aléatoires j’en ai ajouté quelques unes ainsi qu’un oracle. Ça alimente l’imagination et ça permet vraiment de créer des aventures « sur le pouce ». Je peux jouer avec eux comme un joueur tout en menant la partie afin qu’on construise vraiment l’aventure ensemble. Avec les tables aléatoire, on peut atterrir dans un monde de fantasy, de science-fiction ou même de Steampunk en quelques lancers de dés. J’ai aussi inclus un système pour enregistrer l’aventure. Comme ça, si on veut, on peut jouer plusieurs sessions dans le même univers avec une continuité.

    Je suis aussi en train de regarder pour un ajout, un système pour gérer des enquêtes basé sur l’épuisement des dés, un peu dans le style de Cthulhu Hack. Ça devrait ajouter une couche de stratégie pour les scénarios qui nécessitent de mener des investigations.

    Ce serait quelque chose comme lancer un d6 en fouille ou discussion. Si le résultat est supérieur à 1, c’est une réussite. Sinon, le niveau de fouille ou de discussion diminue (l’indice est quand même obtenu mais il y a aussi un événement indésirable). Après 3 échecs, le score à obtenir est doit être > 2, puis >3. Lorsque que le dé est épuisé, il est nécessaire de faire des actions pour le récupérer ou de trouver un autre moyen d’investiguer.

    Jouer à ce jeu avec les enfants, c’est top. Non seulement ça booste leur créativité, mais ça nous permet aussi de partager des moments de complicité. On discute, on imagine ensemble, et je vois vraiment leur esprit s’ouvrir et s’adapter aux situations. C’est gratifiant de les voir résoudre des problèmes et développer des compétences sociales en jouant.

    En gros, « (Mes)Aventures » c’est mon petit projet pour fusionner amusement familial et développement personnel pour les petits. Et qui sait ? Peut-être que ça pourrait plaire à d’autres familles aussi !

    Voici pour ceux qui serait intéressé les PDF complet et uniquement des fiches personnages/aventure.

    N’hésitez pas à commenter ou proposer des améliorations.

  • Le retour

    Après de nombreuses années d’abandon, je me décide à relancer mon site. Pas de rythme de publication mais une nouvelle orientation sur mon activité favorites du moment : l’écriture de fiction interactive ou de jeux de rôle.

    Have fun.

  • OooCRM – une CRM avec Open Office

    OooCRM – une CRM avec Open Office

    Je me suis rendu compte que j’avais à peu près finalisé la chose lors de ma tentative de création d’une « CRM » avec Open Office. J’avais même fait une documentation pour l’utilisation et l’installation ce qui m’a bien aidé à me replonger dedans.

    Le but à l’époque était de voir s’il serait possible de gérer un suivi commercial avec Open Office.

    Je suis donc parti avec la volonté de mettre en place les fonctionnalités suivantes :

    • Gestion d’une base de clients/prospects : caractérisation de la société (client/prospect), archivage possible d’une fiche, informations de contacts ;
    • Gestion des actions de prospections (lead)  : caractérisation du contact (date, avancement, état, etc.), tâches associées avec suivi, devis associé au lead s’il existe ;
    • Gestion de l’équipement du client : liste des acquisitions faites au cours du temps pour faciliter la prospection ;
    • Gestion des devis : liste et récapitulatif ;

    A côté de la gestion des données, j’avais la volonté de gérer également les tâches « annexes » : le reporting, l’édition des devis, le suivi des tâches.

    J’ai donc opté pour l’architecture suivante : Ooo Base pour la partie « gestion des données », Ooo Writer pour la partie « édition des devis » et bien sur Ooo Calc pour la partie « reporting ».

    Au final, j’ai pu sortir un prototype qui relève plus de la POC que de l’outil de production mais qui est déjà exploitable pour une utilisation basique. En plus, cet outils utilise pas mal de possibilités et macros pour la suite Open Office donc je trouve intéressant de le mettre en ligne pour information.

    Installation

    On commence par la partie installation. Il faut bien sûr installer Open Office base, Calc, Writer ainsi que les extensions présentes dans l’archive à télécharger en fin d’article.

    Ensuite :

    • Dezipper le dossier contenant les fichiers OooCRM.odb, Devis.odt, Rapport.ods dans le dossier de travail. Le zip contient également l’extension d’Alain de la Chaume qui permet de faire facilement des sauvegardes incrémentales de fichiers important et l’extension Oracle report builder. Il suffit de double cliquer sur un fichier .oxt pour l’installer ;
    • Enregistrer la base de données OooCRM pour pouvoir l’utiliser dans les différents fichiers :
      • Ouvrir Devis.odt et cliquer sur sources de données ou F4

      f4bdd

      • Puis, clic droit dans la fenêtre qui viens de s’ouvrir et sélectionner « Bases de données enregistrées »>
      • Ensuite, « Nouveau… » et parcourir pour trouver le fichier OooCRM.odb

    enregistrementbdd

    L’installation est terminée dans le cas d’utilisation d’une base native.

    Utilisation

    En l’état la base est conçue pour une utilisation mono-poste, le partage des informations se fait par la transmission par mail du fichier de reporting « Rapport.ods » qui est mis à jour depuis la base avec les données de prospective, la liste des clients et les montants des devis en cours. Le but est d’avoir un tableau de bord sur lequel on accède à toute la fiche client sur laquelle on peut saisir en une seule fois toutes les informations des leads, tâches associées et devis sans avoir à naviguer entre les pages. Des stratégies d’utilisation et de sauvegarde en ligne sont décrites dans le manuel d’utilisation.

    Administration

    Un formulaire d’administration est disponible (FormAdmin). Il n’y a pas de lien direct depuis le formulaire d’accueil, il faut l’ouvrir à la main. Il permet d’éditer les listes suivantes :

    • Échelon d’avancement en %
    • Statut des tâches
    • Type de lead
    • Origine
    • Délais estimés pour les leads
    • État des leads
    • Priorité des tâches

    La modification de la liste du délai estimé pour les leads peut avoir un impact (évaluation mensuelle du CA dans la requête Rq_EvCA avec l’item « Reçus » à modifier le cas échéant).

    La modification de la liste du statut des tâches peut avoir un impact sur le tri des tâches et le rapport exécuté avec la requête Rq_task (fonction de recherche et requête à modifier le cas échéant).

    En jaune les listes qui peuvent être éditées sans risque,rouge éviter de toucher, pour les délais, modifiable mais il faut laisser « Reçus » (ou changer la requête en fonction).

    Pour plus de sécurité on peut envisager de modifier la macro d’ouverture de la manière suivante :

    Sub Demarrage(evt As Object)
    ‘***********************************************************************
    ‘Lancée par l’évènement « Ouvrir le document » dans la section Outils>Personnaliser
    ‘Permet d’afficher le formulaire « Accueil » automatiquement à l’ouverture de la base
    ‘=======================================================================
    ThisDatabaseDocument.CurrentController.ApplicationMainWindow.setVisible(false) Dim oConnexion AS Object
    Dim props(0) As New com.sun.star.beans.PropertyValue
    ThisDatabaseDocument.CurrentController.connect(«  », » »)
    oConnexion = ThisDatabasedocument.CurrentController.ActiveConnection
    ThisComponent.FormDocuments.loadComponentFromURL(« FormCRM », » », 0, props())
    End Sub

    De cette manière il n’est plus possible d’éditer les formulaires et tables.

    On peut aussi utiliser : http://user.services.openoffice.org/fr/forum/viewtopic.php?p=106378#p106378 pour restreindre l’accès au tables. Ou utiliser la version MySQL avec les droits utilisateurs correspondants.

    Dossier client

    suivi

    Le formulaire par défaut permet de saisir un nouveau client (flèche verte avec* dans la barre en haut à gauche) et de naviguer entre les clients enregistrés.

    Le champ de recherche est sensible à la casse et aux accents et recherche sur le nom du client. Il filtre automatiquement la liste des fiches visibles en fonction de ce qui est tapé (plus de lettres = moins de fiches disponibles).

    Par défaut un nouveau prospect n’est pas client.

    Seul les clients non archivés sont visibles ici.

    On peut enregistrer les contacts pour la société.

    Les boutons « Mail » ouvre automatiquement un mail avec l’adresse de la société ou du contact sélectionné.

    On peut ajouter des leads en indiquant le type (produit ou prestation associée), l’origine du contact, l’état du lead et son niveau d’avancement. Il est également possible de renseigner les dates de début et de fin estimées ainsi que la date de fin réelle lorsque le lead est conclu.

    Pour chaque lead, on peut ajouter une liste de tâches associées à réaliser ainsi que des devis. Le numéro de devis correspond au n° de devis pour un dossier donné. On peut renseigner le montant du devis, le montant de la remise associée et l’état du devis.

    Pour associer un fichier à un devis, cliquer sur « nouveau devis » et le compléter et l’enregistrer dans le dossier voulu (cf. chapitre « Devis ») puis cliquer sur « … » à côté du champ de texte à droite, parcourir pour trouver le fichier et cliquer sur ajouter.

    Attention : Seul le lien vers le fichier est enregistré dans la base. Il faut donc pour sauvegarder conserver l’arborescence du dossier (le plus simple est d’avoir un dossier CRM par exemple qui contient la base, le devis et le rapport et d’y placer les dossiers client contenant les devis pour pouvoir tout sauvegarder d’un coup). « Ouvrir » permet d’ouvrir le fichier si un document a été associé.

    Équipement

    equipement

    Le bouton équipement permet lorsqu’une vente est conclue de renseigner ce dont le client est équipé (logiciel, matériel, etc.). La liste des éléments disponibles est mise à jour automatiquement par l’administration du catalogue produit.

    Devis

    devis

    Le bouton « Devis » permet d’accéder à l’ensemble des devis d’un client tous leads confondus. Si un fichier a été associé, il est également consultable.

    Gestion des tâches

    taches2

    Ce formulaire permet de visualiser l’ensemble des tâches et de réaliser un tri en fonction du statut. Le bouton « Liste » édite un fichier qui peut être sauvegardé ou envoyé avec la liste des tâches en cours triées par société et date.

    tachesIl peut être envisageable de réaliser un export de la requête en .csv pour l’importer dans Outlook ou Thunderbird par exemple (pour les rappels).

    Prospects

    prospect

    On peut ici consulter la liste des prospects, filtrer les clients des non-clients et accéder aux dossiers archivés pour les désarchiver. On peut également effectuer une recherche par nom et département.

    Produit

    produits

    Le formulaire produit permet d’explorer le catalogue de produit (champ recherche) et d’ajouter de nouveaux produits.

    La fiche produit pourrait être plus étoffée (champ commentaire par exemple pour infos sup) et il serait possible d’implémenter une interface pour administrer les types de produits (actuellement « Logiciel », « Matériel », « Formation »).

    Fichiers externes

    Les fichiers rapport et devis permettent le reporting et l’édition des devis en lien avec la base de prospects.

    Devis

    Le devis qui s’ouvre depuis la base correspond au fichier Devis.odt. Il faut conserver ce nom et cette arborescence pour conserver le lien mais le contenu du fichier peut être modifié.

    Le fichier implémente les propriétés de publipostage. F4 permet d’ouvrir la base afin de compléter les champs d’en-tête et d’annexe automatiquement.

    fusion

    L’utilisation des filtres (entonnoir dans le barre d’outil) permet de trouver la bonne association « société/contact » pour compléter le document. Le bouton entouré permet d’inscrire les données dans les champs et il suffit ensuite d’enregistrer dans un dossier au format odt et d’éditer le pdf. Dans open office, il est possible d’intégrer dans la barre d’outil un bouton « envoyer en pdf par mail ».

    devis2Les tableaux du document sont actifs et liés entres-eux. Il suffit de compléter les quantités et remises pour que les valeurs se calculent. Les chiffres se reportent d’un tableau à l’autre ainsi que dans le total et le calcul de l’acompte.

    Les formules sont accessibles en cliquant dans la case puis en utilisant le raccourcis F2.

    Le document peut être édité totalement, il suffit ensuite d’intégrer les champs voulus depuis la base.

    Il est envisageable de concevoir le devis entièrement dans la base avec un formulaire supplémentaire avec quantité et remise pour une MAJ auto mais ça ne ferait pas forcement gagner du temps. Et ce serait moins souple pour la constitution du devis.

    Statistiques et reporting

    Le fichier de statistiques doit être actualisé manuellement à l’aide du bouton. Une actualisation automatique à l’ouverture empêcherait une transmission du fichier par mail au directeur commercial par exemple.

    Dans les stats (à part pour la liste de clients) seul les dossiers non archivés sont comptabilisés.

    stat1

    stat23

    stat3

    Les données du reporting sont extraites de requêtes et les graphiques générés automatiquement. On peut modifier le fichier pour traiter plus d’indicateurs ou tableaux.

    Tout pilote de données ajouté dans n’importe quel onglet sera mis à jour automatiquement. Par contre pour générer les graphiques associés et qu’ils soient mis à jour en tant réel, il faut passer par des macros.

    Pour récupérer tous les fichier c’est par ici : OoCRM

    Le fichier contient :

    • La base OooCRM ;
    • Le fichier Rapport.ods ;
    • Le fichier Devis.odt ;
    • Le manuel d’installation/utilisation ;

    Have fun !

  • SOZI – faire une présentation à la Prezi

    SOZI – faire une présentation à la Prezi

    Je ne sais pas si vous avez déjà utilisé Prezi pour réaliser une présentation mais il faut reconnaître que ça permet de faire des choses vraiment sympas.

    Hier je suis tombé sur « Sozi« , un plugin d’Inkscape qui permet de transformer une image svg faite avec Inkscape en une présentation dynamique.

    Je m’attendais à quelque chose de complexe à mettre en œuvre mais pas du tout, c’est extrêmement simple.

    Pour l’installer, il faudra dans tous les cas installer Inkscape. Ensuite, si vous ête sous Linux (Ubuntu en tous cas), il existe un package qu’il suffit d’installer depuis le ppa du développeur. En revanche, sous Windows, la manœuvre est moins aisée. Tout est expliqué sur le site du logiciel et en suivant l’explication, ça se passe bien.

    Pour faire une présentation, rien de plus simple :

    On commence par créer un fichier svg dans Inkscape et on place les différents éléments de la présentation sur la page.

    Une astuce si vous aimez le mind mapping, la pluspart des outils de Mind Map permettent d’exporter les carte en svg. Il suffit ensuite de les ouvrir avec Inkscape pour les animer.

    Lorsque tous les éléments sont en places, avec l’outil « rectangle » on vient encadrer les zones à afficher. Un clic droit>propriété sur le cadre permet de relever son ID ou de le changer. Il ne reste plus qu’à sélectionner le premier cadre puis à ouvrir Extension>Sozi. En cliquant sur le « + » on ajoute la première frame (l’ID du cadre est récupérée automatiquement). Si avez relevé les ID de tous vos cadres, vous pouvez ajouter les différents frames. Sinon il faut valider, sélectionner le cadre suivant, relancer Sozi, etc.

    Capture d'écran de 2014-03-08 16:14:43

    En utilisant Sozi, il devient très simple de réaliser de super présentations animées très rapidement (à ouvrir avec firefox ou chrome) :

    Un clic gauche dans l’image lance la présentation et permet de passer de diapo en diapo. Le clic droit revient en arrière et la molette déroule image par image. Lorsqu’on ouvre en pleins écran, le clavier permet également de naviguer dans la présentation.

    Le plugin donne la possibilité d’insérer des liens dans l’animation ou encore d’utiliser les calques (pour avoir un premier ou un arrière plan statique par exemple). Dans tous les cas, c’est vraiment à découvrir !

  • OooJob

    OooJob

    Hey, it’s been a while no ?

    C’est marrant parce que j’ai vraiment pas le temps pour alimenter le blog. Je ne suis pas certains qu’il manque à grand monde mais bon…

    En dehors du fait que je suis passé à Ubuntu Gnome dès que la version est sortie et que j’en suis ravi, j’ai changé mon thème de bureau et j’ai mis un conky cool :

    Capture d'écran de 2014-03-07 18:49:03

    Sinon, j’ai retrouvé sur mon disque un outil que j’avais fait avec Ooobase il y a bien un an ou deux et qui me servait dans ma recherche d’emploi pour suivre mes candidatures et annonces. Par contre, j’avais débuté le truc sous Windows (désolé…) et évidement les macros utilisées ne fonctionnent pas sous Linux (d’autant plus depuis qu’Ubuntu est passé à Libre Office). Le fichier ne marchera donc que sur un poste sous Windows et avec Open Office.

    Le principe est très simple, il s’agit d’une base de données qui permet de référencer les annonces qui nous intéressent et de noter les éléments associés : infos sur l’annonce, tâche en cours par rapport à l’annonce, CV, lettre de motiv, etc.

    Le document contenant des macros pour la gestion des formulaires et autres, il est nécessaire de les activer dans Open Office.

    Au lancement du fichier, le formulaire de suivi s’ouvre:

    ooojob1

    1) Infos société : le logiciel permet de gérer plusieurs annonces pour une même société. La zone (1) permet de saisir le nom de la société avec un bref résumé de ses activités ainsi que le lien vers le site web. La barre de navigation (flèches vertes) au dessus permet de naviguer entre les enregistrement, de créer une nouvelle fiche, de faire une recherche ou d’en supprimer une.

    2) Nouveau document : En plaçant un fichier CV.odt  ou Motivation.odt comme modèle dans le dossier de OooJob, un clic sur ces boutons permet l’ouverture du fichier pour la création d’un nouveau document à associer à une réponse (cf. plus bas).

    3) Annonce : Liste des annonces pour la société. Il est possible de saisir la date de parution, le lien de l’annonce, l’intérêt que l’on porte à l’annonce et les informations de contact. Si le lien est saisi, il s’affiche à la sélection de l’annonce dans la zone de texte (8 )qui est active (un clic ouvre la page dans le navigateur). La sélection de l’annonce dans la liste permet de compléter les informations de candidature :

    • Le détail de l’annonce dans la zone (7);
    • Les informations de dépôt de candidature (4) : la date de dépôt, l’état de la candidature (reçu, rejetée, entretien, accepté, pas de nouvelle), un commentaire;
    • Les CV et lettre de motivation envoyés pour la candidature (6). Pour les ajouter, il suffit de cliquer sur les « … » pour rechercher les fichiers en question;
    • Les tâches associées à la candidature avec les infos nécessaires pour le suivi;

    Personnellement, lorsque je l’utilisai, j’employai le bouton « CV » ou « Lettre de motivation » pour ouvrir une trame puis j’enregistrai les deux fichiers pour une candidature dans un dossier au nom de l’entreprise au même niveau que OooJob. Je renseignai ensuite les infos de la candidature et j’associai mes deux fichiers.

    Le bouton Annonces ouvre le suivi des annonces enregistrées dans la base :

    ooojob2

    1) filtrer la liste des annonces par intérêt;

    2) recherche dans le nom des annonces un mot ou motif pour filtrer la liste;

    3) information de l’annonce sélectionné;

    4) liste des annonces enregistrées;

    5) contenu de l’annonce sélectionnée;

    Le bouton Candidatures permet lui d’accéder à la liste et aux statistiques des candidatures déposées :

    ooojob3

    A la sélection d’une candidature, il est possible d’ouvrir l’annonce et les fichiers associés en cliquant dans les champs au dessus de la liste. La colonne de droite affiche les statistiques de l’état des candidatures.

    Pour finir, le bouton Tâches ouvre bien évidemment la page de suivi des tâches en cours :

    ooojob4

    Comme pour les candidatures, il est possible de filtrer par états et d’ouvrir l’annonce en cliquant au dessus de la liste.

    Voili voilou.

    Le fichier est bien évidemment mis à la disposition sous la licence CC-BY-NC

    Pour le télécharger c’est ici : OooJob

    J’ai aussi une CRM dans le même esprit avec export de stats vers un fichier ods mais se sera pour une prochaine fois ! Have fun 🙂

     

  • Fabriquer sa guitare Round 2

    Fabriquer sa guitare Round 2

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    Il faut croire que fabriquer des guitares est addictif… Après avoir fini la Les Paul, on a rapidement eu envie de fabriquer un autre modèle. Comme en plus de la Les Paul j’ai ma première guitare qui est de type Strat, on s’est orienté vers une télé. Il se trouve que Thomann propose sous sa marque Harley Benton une telecaster en kit à un prix ultra-compétitif. Les critiques étant bonnes pour le kit on s’est lancé.

    A la réception, la table est assez uniforme et on peut faire une finition huilée plutôt qu’une peinture ce qui est une bonne nouvelle :

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    C’est cool parce qu’il s’agit évidement d’un corps collé et avant de le commander, on a imaginé un tas de trucs à base de finition huilée et de pickguard en aluminium. En effet, on est tombé sur le site de guitares custom Pastrana qui nous a fait bien envie. On a est donc parti sur une finition True Oil et huile de lin et la fabrication de quelques pièces en alu.

    Après avoir découpé la tête et sculpté la caisse :

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    J’ai refait le pickguard dans une plaque d’aluminium anodisé trouvé à Leroy Merlin :

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    L’avantage de cette plaque était qu’il y avait un film protecteur sur l’une des faces. Du coup, il a bien servi pour permettre la gravure de la plaque. Le problème en revanche est que la surface est traitée et non conductrice. Il a donc fallu graver au cutter avant de passer à l’électrolyse.

    Comme on voulait en mettre aussi sur la tête de la guitare, j’ai découpé un autre bout dans les chutes :

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    Pour la finition de la guitare, comme elle était déjà passée au fondur, on a été obligé de la poncer entièrement pour pouvoir la teinter :

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    On a dû s’y reprendre à plusieurs fois pour obtenir quelque chose d’à peu près uniforme.

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    On a ensuite passer le true oil (acheter sur un site de chasse), laissé séché 24 h, et ainsi de suite quasiment une dizaine de fois.

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    Pour le finish, j’ai utilisé la technique du wet sanding. C’est-à-dire, le ponçage avec du grain très fin (600) et de l’huile de lin :

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    Ça donne un touché super doux à la guitare ! Il ne restait plus qu’à la monter (en oubliant pas de blinder les cavités).

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    Et voilà ! Au final on obtient ça :

    D7K_4223

    Au niveau des pièces, à part la plaque d’aluminium et les cordes, tout est d’origine. Les micros sont assez neutres et pas très puissant mais le son est quand même cool.

    [audio:https://www.rienadire.fr/wordpress/wp-content/uploads/2013/07/teleManche.mp3|titles=Micro manche]

    [audio:https://www.rienadire.fr/wordpress/wp-content/uploads/2013/07/teleDeux.mp3|titles=Les deux micros]

    [audio:https://www.rienadire.fr/wordpress/wp-content/uploads/2013/07/teleChev.mp3|titles=Micro chevalet]

    Et avec une pédale d’effet :

    [audio:https://www.rienadire.fr/wordpress/wp-content/uploads/2013/07/teleMancheSat.mp3|titles=Micro manche saturé]

    [audio:https://www.rienadire.fr/wordpress/wp-content/uploads/2013/07/teleDeuxSat.mp3|titles=Les deux saturés]

    [audio:https://www.rienadire.fr/wordpress/wp-content/uploads/2013/07/teleChevSat.mp3|titles=Chevalet saturé]

    Toutes les images.

     

  • Vox Pathfinder 10 et RP350

    Vox Pathfinder 10 et RP350

    Depuis un moment je songe à changer d’ampli de guitare car j’utilise depuis le début un ampli Ibanez premier prix acheté en pack avec ma guitare il y a moult années et dont le son est vraiment très froid et mal défini. L’arrivé d’une pédale multi-effet (digitech RP350) à permis de palier un peu à ce problème mais je ne joue pas assez de guitare pour passer trois heures à chercher un son sur la pédale. Ça m’a amusé 5 minutes mais je me suis vite lassé d’avoir des fils partout (la pédale n’a pas de commutateur on/off et il faut la brancher débrancher du secteur).

    Du coup, je réfléchis depuis un moment à acheter un petit ampli de travail qui soit simple et avec un son correct. Au regard de ce que j’aime (j’aimerai) jouer, j’ai une idée assez précise du son que je voudrais. Du coup, j’avais envie d’un ampli à lampe avec un son assez blues et j’ai eu l’occasion de tester rapidement le Bugera V5 qui est assez sympa. En fouinant un peu sur internet, j’avais fait une sélection Bugera V5/Blackstar HT-1. Le truc c’est que je n’aime pas mettre le son à fond et je ne pratique pas assez pour roder des lampes.

    En me penchant sur les marques distribuées par le magasin auquel je pensais aller, je suis tomber sur les ampli Vox. En particulier le Vox pathfinder 10. Beaucoup moins cher que les amplis à lampes précités, petit, simple et un son vraiment cool pour du transistor d’après ce que je pouvais entendre sur internet type ça :

    Je me suis donc rendu séant dans cette boutique (http://www.musicboulevard.fr) en me disant que je pouvais en profiter pour porter la guitare qu’on a fabriqué l’an dernier pour la faire régler par un professionnel. Sur place, la personne présente était vraiment sympa, on a pu discuter sur ma guitare et voir ce qu’il y avait à faire en terme de réglages. Je la récupère en fin de semaine. Pour l’ampli, je lui ai exposé ma problématique (ampli sympa, pas compliqué, uniquement pour travail chez soi). Il m’a dit que si je m’en foutais de la reverb, le Vox pathfinder 10 rentrait bien dans tous ces critères. Il n’a pas cherché à m’orienter vers d’autres modèles plus cher ou quoi.

    Finalement, il m’a branché le Vox dans une salle de test et il m’a prêté une fort jolie Les Paul pour que je me fasse une idée. J’ai été ravie du résultat ! Trois bouton, un son clean et saturé vraiment cool et assez typé blues/rock.

    Je suis donc reparti sans guitare mais avec un ampli. J’ai pu le tester ensuite plus largement et tranquillement chez moi avec ma vieille Ibanez qui a bien souffert et qui est vraiment d’entré de gamme. Et je dois dire que je suis vraiment bluffé et ravi. Je ne supportais plus de brancher l’Ibanez sur l’ancien ampli parce que je trouvais le son moche et j’ai retrouvé le plaisir de jouer avec sur le Vox.

    Pour ce qui est des réglages, on ne peut pas faire plus simple :

     

    Pour la reverb, je me débrouillerai avec la pédale mais je n’ai pas encore pris le temps de tester voir ce que ça donne.

    Au final, tout ça pour dire qu’en fait je voulais parler de la digitech RP350 pour préciser que les heureux possesseurs de pédales de cette marque et souhaitant travailler sous Linux pouvaient utiliser gdigi (http://desowin.org/gdigi/). Il est dispo pour Débian et Ubuntu dans les dépôts. Ce logiciel permet de remplacer X-edit pour travailler les preset de la pédale sur le PC afin de gagner du temps.

    La RP350 n’est pas dans la liste des pédales compatibles mais en choisissant la RP355 ça fonctionne bien (pour ce que j’ai pu tester).

    Voilà, voilà…(et je ne raconte pas du tout ma vie).

  • Aquarium

    Aquarium

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    Notre aquarium étant en eau depuis quelques temps maintenant, nous avons fini de le peupler. Il est donc temps d’en parler un peu plus en détail !

    Pour des questions d’espace disponible, il ne nous était pas possible de prendre un litrage trop important. Mais, on voulait quand même des poissons. On a donc fait le choix d’un bac de 60 L planté. Pour des questions esthétiques, on a choisi le bac de Dennerlé qui est cubique (le litrage est un peu plus élevé que 60 L). Pour la population du bac on avait donc des contraintes importantes. Il fallait des poissons compatibles (eau et zone de nage), qui ne se reproduisent pas trop pour éviter la surpopulation et qui puissent vivre correctement dans 60 L. C’est assez difficile de concilier tous ces critères et de mettre de côté le physique avantageux de certains poissons qui nous plaisaient bien.

    Notre objectif était d’avoir un bac qui soit stable dans le temps, que les poissons vivent confortablement et qu’on ait pas à les remplacer tous les mois évidemment. Ayant la chance d’avoir au robinet une eau de bonne qualité (sans nitrate, pas trop dure et de ph neutre), on a finalement opté pour des Barbus cerise et un couple de Colisa Chuna. Les Barbus nécessitent normalement un litrage un peu plus élevé ou en tout les cas une surface en façade plus grande (d’autant qu’ils vivent en groupe) mais au regard des commentaires sur les forums, ça semblait passer. Pour le Colisa, aucun problème, il fallait juste suffisamment de cachettes et espérer que les Barbus ne les embêtent pas trop (mais les cerises sont réputés pour leur calme).

    Après avoir placé un sol nutritif JBL et du sable, on a mis le décor (roches) et les plantes :

    • Une boule d’Aegagropila linnaei sur la plage devant
    • Deux Shinnersia rivularis comme plante de fond
    • Deux Sagittaria subulata comme plante de devant
    • Une Undulatus rouge comme plante intermédiaire
    • Une Riccia fluitans en plante de surface

    Notre éclairage est composé de deux lampes de 11 Watts donc ils nous fallait des plantes pas trop exigeantes. Au niveau de la technique, on à aussi le filtre XL de Dennerlé et un chauffage dont j’ai oublié la marque.

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    La mise en eau date de fin octobre et on a attendu plusieurs semaines que l’aquarium soit cyclé avant d’introduire les premiers occupants. Lorsque le bac s’est stabilisé, on a pu constater que l’un des éléments (je soupçonne fortement la terre) n’était pas neutre. Le pH tamponne à 8 ce qui est trop élevé par rapport à la population visée. En filtrant sur tourbe, nous somme parvenu à le stabiliser entre 7 et 7,5 ce qui est mieux mais pas top. Le désavantage c’est que ça donne une coloration ambrée à l’eau mais bon, ça passe. Pour le moment les poissons on l’air content (par contre lorsque la tourbe ne fait plus effet, on constate des signes de stress).

    Le premier à avoir rejoint le bac c’est Garry Skywalker, notre néritina et sa langue marrante :

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    Il grimpe partout et s’occupe bien des vitres. Une petite vidéo de la bête en action :

    Une semaine plus tard, on a ajouté un groupe de trois barbus. Un mâle et deux femelles. L’idée c’est que les Colisa étant territoriaux et plus fragiles, il valait mieux les mettre en dernier. Au départ, on pensait prendre un groupe de barbus important mais, après avoir mis les trois premier, on s’est rendu compte que le mâle cherchait beaucoup les femelles.  Comme on  ne voulait pas risquer un conflit en ne mettant que deux mâles (ces poissons forment un groupe avec un comportement hiérarchique)  et que mettre trois mâles, et plus de femelles encore, nous faisait dériver vers la surpopulation, on s’est contenter d’ajouter deux femelles de plus la semaine suivante.

    C’est amusant parce que l’effet « groupe » s’est tout de suite fait ressentir. Dès qu’ils ont été cinq, ils semblaient moins stressés, les femelles on commençaient à sortir et à se balader en petit groupe dans l’espace de nage libre. Le mâle est d’un très beau rouge et c’est dommage qu’on ne puisse pas en mettre plus mais bon, les femelles sont bien mignonnes aussi.

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    Une fois tout ce petit monde acclimaté, nous sommes parti en quête de Colisa Chuna. Faute de forme naturelle, on s’est rabattu sur un couple de Colisa Chuna rouge. Le mâle s’est très bien acclimaté mais la première femelle qui était assez jeune est morte au bout de trois jours. Lors de l’introduction elle était assez timides et je ne sais pas comment elle a fait mais on l’a retrouvé un matin coincé à la surface derrière le filtre. Après l’avoir libérée elle s’est cachée dans une plante et n’a quasiment plus bougé. Elle est finalement morte… Après cela, le mâle avait un comportement bizarre, comme s’il se regardait dans la vitre de l’aquarium. On a donc était lui cherché une autre compagne qui se porte bien depuis.

    Le mâle

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    Et la femelle

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    Je suis désolé pour les photos floues mais ils ont tendance à bouger pas mal et lumière est assez basse dans le salon en hiver…

    Concernant le filtre Dennerlé, on a par la suite retrouvé plusieurs fois des barbus femelles coincées derrière (sans perte par contre). Il y a une sorte de goulotte assez grande pour les barbus qui leur permet de se glisser mais ils ne peuvent ensuite plus faire marche arrière. On a donc mis un morceau de mousse pour empêcher les poissons de passer sans bloquer l’eau.

    Pour finir, une petite vidéo du bac et d’autres photos :

     

     

     

  • Zim – un wiki de bureau

    Zim – un wiki de bureau

    La prise de notes

    Je prend pas mal de notes. J’aime bien lorsque je débute un projet mettre les choses au claire et les hiérarchiser. Que ce soit lorsque je compose, lorsque que je me renseigne sur quelque chose ou que je trouve un truc intéressant. Jusqu’à présent j’utilisai divers outils, Tomboy sous Ubuntu pour les notes persos en essayant de les organiser plus ou moins, des dossiers pour organiser les documents, une page de notes anarchiques pour les liens, Thunderbird et Lightning pour les tâches et le planning, etc. Le problème, c’est qu’évidemment rien n’est lié et surtout, rien n’est synchronisé entre mes ordinateurs et mobiles.

    Je me suis mis il y a quelques temps à Evernote dans sa version gratuite. Par rapport à Tomboy, il présente un avantage certain puisqu’il permet de mettre des images. Il y a certains cas ou l’intégration d’images dans les notes est vraiment primordiale (par exemple dans mon cas des fiches sur des poissons pour la population d’un aquarium). Je n’avais pas la volonté de faire des documents .odt ou .doc pour cela car ce n’est vraiment pas pratique. De plus, Evernote dispose d’un client non-officiel sous Linux et il est donc possible de synchroniser entre plusieurs postes mais aussi de consulter ses notes sous android. L’utilisation des blocs notes empilés, des liens entre page et des tags ainsi que des tasklist répondaient à tous mais besoins. Mis à part le fait que qu’il n’est pas libre, Evernote semblait l’outil parfait. A l’usage, je me suis rendu compte que les 60 mo du compte gratuit était vraiment limitant (90% consommé en moins d’un mois) et surtout que si on ne passe pas sur le compte payant, on ne peut pas consulter ses notes hors ligne (en tout cas sur le téléphone).

    Je me suis donc remis à la recherche de l’utilitaire de prise de note parfait. Finalement, je pense avoir trouver un très bon compromis avec Zim. Il est un peu moins souple d’utilisation que Evernote (en ne permettant pas d’intégrer directement des tableaux par exemple) mais il répond vraiment à mes besoins.

    Zim, un wiki de bureau

    Le principal avantage de Zim, c’est qu’il fonctionne comme un wiki de bureau. On peut prendre des notes, ajouter des images, hiérarchiser les documents, intégrer des images et des documents. Surtout, il est open source et les notes sont sauvegardées en fichiers textes ! C’est là tout l’intérêt, chaque fois que l’on crée une note, un fichier .txt est créé. Si on crée des sous-notes, un dossier est créé. Si on ajoute des documents ou des images en les attachants au document, ils sont copiés dans le dossier portant le nom de la note.

    De cette manière, tout est centralisé, tout est synchronisable et surtout, tout est lisible simplement même sans le logiciel.

    Synchroniser entre plusieurs postes

    Pour synchroniser des notes, il suffit d’utiliser un outils comme Ubuntu One ou DropBox. Si ce dernier est disponible sur Linux, Windows et mobile, vous aurez accès à vos notes partout. Sur mobile, même si vous ne disposez pas de Zim, il suffit de consulter les notes avec un éditeur basique de .txt (le client mobile de Dropbox en contient un par exemple). Les notes sont donc consultables, éditables sur mobile. Le cas échéant vous pouvez même récupérer sur le mobile des notes spécifiques pour consultation hors ligne.

    On va tout simplement créer un dossier Notes dans le dossier synchronisé et l’ouvrir comme carnet de note dans Zim pour avoir une consultation multi-postes.

    Utilisation

    Le logiciel est extrêmement simple à utiliser, il suffit d’ajouter des pages et des sous-pages. Comme dans un wiki il est possible de créer des liens inter-page (il faut pour cela que la page porte le même nom que le mot lié dans le texte). On peut faire de la mise en forme basique (gras, souligné, surligné, titre). Il existe également des extensions. Je conseil la gestion des tâches. Elle permet de gérer simplement des todo-list avec des cases à cocher (soit dans zim soit en utilisant le code wiki en cas d’édition du fichier texte).

    Il est intéressant de se pencher sur les raccourcis pour gagner en productivité.

    Lien

    Je ne peux que vous inviter à le tester. Pour plus d’infos et la documentation :
    http://zim-wiki.org/