Catégorie : Tutoriaux

  • Moiki – aventure interactives et lancé de dès

    Aujourd’hui, je voulais partager comment j’ai utilisé la plateforme Moiki pour créer un petit jeu d’aventure interactif, « Le Complot du Roi des Mers ». C’est une enquête sur un bateau pirate où les joueurs doivent découvrir qui a tué le capitaine. Pour ajouter un peu de hasard et de suspense, j’ai intégré un mécanisme de lancer de dés, comme dans les jeux de rôle. Je vais vous expliquer comment j’ai fait, étape par étape.

    Introduction à Moiki

    Moiki est une plateforme en ligne vraiment sympa pour créer des fictions interactives. Elle permet de concevoir des histoires complexes avec des choix multiples qui influencent l’intrigue. C’est parfait pour ceux qui veulent donner vie à des aventures immersives. Très facile à prendre en main, le mode expert permet de gérer des événements et des routines pour aller encore plus loin dans les mécaniques de jeux. L’utilisation de ce mode est obligatoire pour appliquer le système que je présente ci-dessous.

    Étape 1 : Créer une Variable de Dé

    Pour commencer, j’ai créé une variable représentant un dé à 20 faces, qu’on appelle un d20. Au départ j’étais partis sur une variable numérique mais j’ai trouvé cela plus complexe à gérer que d’utiliser une variable textuelle. Ce n’est donc pas véritablement un d20 qui est implémenté. Voici comment j’ai procédé :

    1. Créer la variable d20 :
      • Je suis allé dans l’éditeur de Moiki et j’ai créé une nouvelle variable de type texte que j’ai nommée « d20 ».
      • Ensuite, j’ai ajouté toutes les valeurs possibles du dé, en ajustant le nombre de répétitions pour équilibrer les probabilités. Par exemple, il y a plus de chances d’obtenir une « réussite » qu’un « échec critique ».

    Étape 2 : Configurer la Routine de Lancer de Dé

    Ensuite, j’ai configuré une routine pour gérer le lancer de dé. Cette routine affiche un texte aléatoire, joue un son de lancer de dé, puis génère un résultat aléatoire pour la variable « d20 ».

    1. Configurer la routine :
      • J’ai créé une nouvelle routine intitulée « lancer un d20 ».
      • J’ai ajouté une action pour modifier la valeur de « d20 » en la rendant aléatoire.

    Étape 3 : Définir les Sorties en Fonction du Résultat

    Maintenant, j’ai défini les différentes sorties possibles de ma routine en fonction du résultat du dé. Les sorties peuvent être un échec critique, un échec, une réussite, ou une réussite critique.

    1. Définir les sorties :
      • J’ai associé chaque valeur de « d20 » à une séquence spécifique correspondant à un échec critique, un échec, une réussite ou une réussite critique.

    Étape 4 : Intégrer la Routine dans le Scénario

    Enfin, j’ai intégré la routine de lancer de dé dans mon scénario. Chaque fois qu’une épreuve physique ou un événement aléatoire est nécessaire, je fais passer la séquence par cette routine.

    1. Intégrer la routine :
      • Lorsqu’un test de compétence est nécessaire (par exemple, tenir la barre pendant une tempête), je passe par la routine « lancer un d20 ».
      • J’associe ensuite les séquences de réussite ou d’échec en fonction du résultat du dé.

    Conclusion

    Voilà comment j’ai créé un jeu d’aventure interactif avec des éléments de hasard en utilisant une simulation de dès sur Moiki. « Le Complot du Roi des Mers » permet aux joueurs de vivre une aventure immersive où leurs compétences et la chance influencent le déroulement de l’histoire. Si vous avez envie de créer votre propre jeu, je vous encourage à essayer Moiki. C’est vraiment amusant et les possibilités sont infinies.

    Le résultat est testable ici : https://moiki.fr/social-club/cleguyadec/complot-du-roi-des-mers

    J’espère que cet article vous a été utile. N’hésitez pas à partager vos créations et à explorer les fonctionnalités de Moiki pour créer des histoires encore plus dynamiques et interactives. Bon jeu à tous !

  • Optimiser Outlook pour gérer son temps et ses tâches

    Optimiser Outlook pour gérer son temps et ses tâches

    Je manque de temps pour poster de nouveaux articles… Du coup, en voilà un sous forme de « pense bête » (en particulier pour la macro).

    C’est parti pour la liste des points qu’il me semble dommage de ne pas utiliser dans Outlook pour mieux gérer son temps dans le travail au quotidien :

    Préfixes et mots-clés

    C’est une méthode extrêmement basique mais prendre l’habitude de préfixer ses objets de messages par un code (premières lettre du nom du client ou du projet par exemple), permet de filtrer et d’identifier beaucoup plus facilement ses mails. Demander à ses interlocuteurs de faire de même permet aussi de se retrouver plus facilement lorsqu’on reçoit de nombreux mails dans la journée !

    Les règles de classement

    Etant amené à travailler sur plusieurs projets simultanément, j’ai pris l’habitude de trier mes messages une fois traités par dossier projet>sous-projet.

    Classer manuellement les nombreux mails reçus dans le journée peut vite faire perdre du temps.

    Je procède donc de la manière suivante : pour chaque nouveau projet ou dossier spécifiques, je crée les règles automatiques nécessaires au classemen. Il peut s’agir de règles sur les expéditeurs, sur certains termes (les mots-clés) ou sur des catégories. Pour chaque règle de projet, j’ajoute une condition pour que le document reste dans ma boite de réception s’il possède un indicateur de suivi.

    Par contre, notre entreprise utilisant un serveur Exchange, la mise en place de règles de tri automatique entraîne un déplacement automatique (logique) des mails et donc des difficultés pour les suivre sur mon téléphone lors des déplacements.

    Je désactive donc la grande majorité des règles (certaines, relatives à des process qui génèrent un fort trafique de message, restent activées).

    A la réception d’un message, je le parcours, si je dois le traiter : soit il s’agit d’une question ou d’un problème que je peux résoudre immédiatement et dans ce cas, je le fais. Soit il s’agit d’un message nécessitant une action plus spécifique. Dans ce cas, je place un indicateur de suivi pour être sûr que le message reste dans ma boite de réception.

    Evidemment, lancer manuellement plus de 60 règles peut prendre un certain temps !

    Cette macro exécute successivement toutes les règles de classement et affiche le nombre de règles exécutées :

    Sub AppliRegles()
     Dim objOutlook As Outlook.Application
     Dim Banque As Store
     Dim LesBanques As Stores
     Dim Regle As Rule
     Dim LesRegles As Rules
     Dim NbRegles As Integer
     Dim NbReglesEx As Integer
    Set objOutlook = Outlook.Application
     NbReglesEx = 0
     Set LesBanques = objOutlook.Session.Stores
     For Each Banque In LesBanques
     On Error GoTo Suite
     NbRegles = Banque.GetRules.Count
     On Error GoTo 0
     Set LesRegles = Banque.GetRules
     For Each Regle In LesRegles
     If Regle.Enabled = False Then
      Regle.Execute
      NbReglesEx = NbReglesEx + 1
     End If
     Next Regle
     GoTo Boucle
     Suite:
     Debug.Print "La banque " & Banque.DisplayName & " ne supporte pas les règles """
     Resume Boucle
     Boucle:
     Next Banque
     MsgBox NbReglesEx & " appliqué(e)s "
     End Sub

    En fin de journée ou au bout de quelques jours, lorsque j’ai lu et classé tous les mails reçus, j’exécute cette macro grâce à un bouton de raccourcis.

    20-06-2014 12-35-52

     

     

     

    20-06-2014 12-37-03

     

    Les règles sont appliquées les unes après les autres. Il est donc nécessaire de bien les ordonner en fonction des conditions. Par exemple, dans mon cas, les mails catégorisés « Important » sont déplacés dans un dossier « Important » qui est exclus de mon archivage programmé. Ces messages ne sont pas classés par projet mais uniquement sur la base de cette catégorie.

    En utilisant cette méthode, ma boite de réception ne contient que les tâches à traiter et les nouveaux mails. Tous les mails d’ »information » sont déplacés régulièrement dans les dossiers de classement.

    Ce système me permet d’avoir une vision très claire du nombre de tâches à réaliser et surtout de ne pas oublier de répondre ou traiter un mail puisque tant que je ne valide pas l’indicateur, il reste dans ma boite de réception.

    Utiliser des modèles et actions

    Il y a un certain nombre d’actions que l’on réalise régulièrement en adressant un message aux mêmes personnes (demande de devis par exemple). Pour ces cas de figure, j’utilise deux types d’outils.

    Les modèles et les actions automatiques.

    Les modèles

    Il est possible de créer des mails types avec des correspondants, des PJ etc. pré-renseignés. Il suffit d’écrire son mail puis, d’aller dans Fichier>enregistrer sous>modèles.

    Pour une raison mystérieuse (ou alors je n’ai pas trouvé), il n’existe pas de solution standard pour rappeler un modèle. Il faut soit cliquer sur le modèle pour qu’il s’ouvre comme un nouveau message soit l’ajouter en tant que raccourcis dans la liste des raccourcis d’Outlook.

    Les actions

    Les actions rapides permettent de faire un clic une action ou suite d’action que l’on fait régulièrement. Utiliser une action rapide est dans pas mal de cas plus simple qu’utiliser un modèle.

    Le détail de fonctionnement est décrit sur le support Microsoft :

    Automatiser les tâches courantes ou répétitives au moyen des Actions rapides

    Ajuster la vue

    20-06-2014 12-35-28

    Il est très facile d’ajuster l’affichage d’Outlook pour avoir un agencement qui corresponde à notre travail quotidien en modifiant les colonnes et items affichés.

    J’emploie aussi beaucoup les dossiers de recherche. Pour regrouper des mails selon des critères particuliers même lorsqu’ils sont répartis sur plusieurs dossiers. C’est par exemple le cas des mails non lus entre ceux dans la boite de réception et ceux déplacés automatiquement pas des règles actives. Les dossier de recherche permettent de créer des dossiers fictifs très pratiques pour ces cas de figure :

    Créer un dossier de recherche

    Evidemment, l’utilisation de catégorie pour trier ses tâches et mails est aussi un gros plus.

    Gérer ses contacts

    Ajouter systématiquement les mêmes contacts dans un mail est aussi très chronophage. Surtout s’il y a beaucoup d’interlocuteur. Bien gérer ses contacts Outlook en prenant l’habitude dès le début d’un projet de créer une fiche contact avec les informations tél/mail/fonction est vraiment intéressant.

    En plus, cela permet de créer des groupes de contacts à utiliser systématiquement pour éviter de re-saisir  tous les noms des membres du groupe projet à chaque mail de synthèse. Il est aussi intéressant d’avoir un groupe « Projet » et un groupe « CC » pour éviter de polluer les personnes devant simplement être informées.

    Utiliser des raccourcis sur le bureau

    Il est possible de créer des raccourcis spécifiques sur le bureau qui permettent de lancer Outlook en réalisant des actions particulières.

    Par exemple, pour ouvrir directement sa liste de tâches ou son calendrier, il suffit de faire un raccourcis Outlook sur le bureau en saisissant tout le chemin d’accès à Outlook et en ajoutant à la fin :  /select outlook:tâches ou /select outlook:calendrier

     

    Le raccourcis prend donc la forme de « C: \Programme File\Office\Outlook.exe »  /select outlook:tâches par exemple.

    Il est possible de faire toutes sorte d’autres actions. Pour plus de détail, c’est par ici.

    Dernières astuces

    Pour tous les logiciels de la suite Office (word et ppt par exemple), il est possible d’ajouter un raccourcis dans la barre d’outil rapide pour créer directement un nouveau  mail avec le document au format pdf en PJ.

    Il suffit de déplacer un mail sur une date du calendrier d’Outlook pour créer directement un nouveau rendez vous.

    Il est possible d’envoyer des demandes de rendez-vous à des utilisateurs externes pour peu qu’ils utilisent Outlook.

    Dans le calendrier (agenda ou calendrier dans la barre d’outils de la messagerie), il est possible d’afficher les n° de semaine (dans Fichier>Option>Calendrier). Il est également possible d’ajouter à l’agenda les jours fériés dans ce menu.

    Voilà pèle-mêle des astuces que j’utilise quotidiennement et qui me permettent de gagner beaucoup de temps !

     

  • OooCRM – une CRM avec Open Office

    OooCRM – une CRM avec Open Office

    Je me suis rendu compte que j’avais à peu près finalisé la chose lors de ma tentative de création d’une « CRM » avec Open Office. J’avais même fait une documentation pour l’utilisation et l’installation ce qui m’a bien aidé à me replonger dedans.

    Le but à l’époque était de voir s’il serait possible de gérer un suivi commercial avec Open Office.

    Je suis donc parti avec la volonté de mettre en place les fonctionnalités suivantes :

    • Gestion d’une base de clients/prospects : caractérisation de la société (client/prospect), archivage possible d’une fiche, informations de contacts ;
    • Gestion des actions de prospections (lead)  : caractérisation du contact (date, avancement, état, etc.), tâches associées avec suivi, devis associé au lead s’il existe ;
    • Gestion de l’équipement du client : liste des acquisitions faites au cours du temps pour faciliter la prospection ;
    • Gestion des devis : liste et récapitulatif ;

    A côté de la gestion des données, j’avais la volonté de gérer également les tâches « annexes » : le reporting, l’édition des devis, le suivi des tâches.

    J’ai donc opté pour l’architecture suivante : Ooo Base pour la partie « gestion des données », Ooo Writer pour la partie « édition des devis » et bien sur Ooo Calc pour la partie « reporting ».

    Au final, j’ai pu sortir un prototype qui relève plus de la POC que de l’outil de production mais qui est déjà exploitable pour une utilisation basique. En plus, cet outils utilise pas mal de possibilités et macros pour la suite Open Office donc je trouve intéressant de le mettre en ligne pour information.

    Installation

    On commence par la partie installation. Il faut bien sûr installer Open Office base, Calc, Writer ainsi que les extensions présentes dans l’archive à télécharger en fin d’article.

    Ensuite :

    • Dezipper le dossier contenant les fichiers OooCRM.odb, Devis.odt, Rapport.ods dans le dossier de travail. Le zip contient également l’extension d’Alain de la Chaume qui permet de faire facilement des sauvegardes incrémentales de fichiers important et l’extension Oracle report builder. Il suffit de double cliquer sur un fichier .oxt pour l’installer ;
    • Enregistrer la base de données OooCRM pour pouvoir l’utiliser dans les différents fichiers :
      • Ouvrir Devis.odt et cliquer sur sources de données ou F4

      f4bdd

      • Puis, clic droit dans la fenêtre qui viens de s’ouvrir et sélectionner « Bases de données enregistrées »>
      • Ensuite, « Nouveau… » et parcourir pour trouver le fichier OooCRM.odb

    enregistrementbdd

    L’installation est terminée dans le cas d’utilisation d’une base native.

    Utilisation

    En l’état la base est conçue pour une utilisation mono-poste, le partage des informations se fait par la transmission par mail du fichier de reporting « Rapport.ods » qui est mis à jour depuis la base avec les données de prospective, la liste des clients et les montants des devis en cours. Le but est d’avoir un tableau de bord sur lequel on accède à toute la fiche client sur laquelle on peut saisir en une seule fois toutes les informations des leads, tâches associées et devis sans avoir à naviguer entre les pages. Des stratégies d’utilisation et de sauvegarde en ligne sont décrites dans le manuel d’utilisation.

    Administration

    Un formulaire d’administration est disponible (FormAdmin). Il n’y a pas de lien direct depuis le formulaire d’accueil, il faut l’ouvrir à la main. Il permet d’éditer les listes suivantes :

    • Échelon d’avancement en %
    • Statut des tâches
    • Type de lead
    • Origine
    • Délais estimés pour les leads
    • État des leads
    • Priorité des tâches

    La modification de la liste du délai estimé pour les leads peut avoir un impact (évaluation mensuelle du CA dans la requête Rq_EvCA avec l’item « Reçus » à modifier le cas échéant).

    La modification de la liste du statut des tâches peut avoir un impact sur le tri des tâches et le rapport exécuté avec la requête Rq_task (fonction de recherche et requête à modifier le cas échéant).

    En jaune les listes qui peuvent être éditées sans risque,rouge éviter de toucher, pour les délais, modifiable mais il faut laisser « Reçus » (ou changer la requête en fonction).

    Pour plus de sécurité on peut envisager de modifier la macro d’ouverture de la manière suivante :

    Sub Demarrage(evt As Object)
    ‘***********************************************************************
    ‘Lancée par l’évènement « Ouvrir le document » dans la section Outils>Personnaliser
    ‘Permet d’afficher le formulaire « Accueil » automatiquement à l’ouverture de la base
    ‘=======================================================================
    ThisDatabaseDocument.CurrentController.ApplicationMainWindow.setVisible(false) Dim oConnexion AS Object
    Dim props(0) As New com.sun.star.beans.PropertyValue
    ThisDatabaseDocument.CurrentController.connect(«  », » »)
    oConnexion = ThisDatabasedocument.CurrentController.ActiveConnection
    ThisComponent.FormDocuments.loadComponentFromURL(« FormCRM », » », 0, props())
    End Sub

    De cette manière il n’est plus possible d’éditer les formulaires et tables.

    On peut aussi utiliser : http://user.services.openoffice.org/fr/forum/viewtopic.php?p=106378#p106378 pour restreindre l’accès au tables. Ou utiliser la version MySQL avec les droits utilisateurs correspondants.

    Dossier client

    suivi

    Le formulaire par défaut permet de saisir un nouveau client (flèche verte avec* dans la barre en haut à gauche) et de naviguer entre les clients enregistrés.

    Le champ de recherche est sensible à la casse et aux accents et recherche sur le nom du client. Il filtre automatiquement la liste des fiches visibles en fonction de ce qui est tapé (plus de lettres = moins de fiches disponibles).

    Par défaut un nouveau prospect n’est pas client.

    Seul les clients non archivés sont visibles ici.

    On peut enregistrer les contacts pour la société.

    Les boutons « Mail » ouvre automatiquement un mail avec l’adresse de la société ou du contact sélectionné.

    On peut ajouter des leads en indiquant le type (produit ou prestation associée), l’origine du contact, l’état du lead et son niveau d’avancement. Il est également possible de renseigner les dates de début et de fin estimées ainsi que la date de fin réelle lorsque le lead est conclu.

    Pour chaque lead, on peut ajouter une liste de tâches associées à réaliser ainsi que des devis. Le numéro de devis correspond au n° de devis pour un dossier donné. On peut renseigner le montant du devis, le montant de la remise associée et l’état du devis.

    Pour associer un fichier à un devis, cliquer sur « nouveau devis » et le compléter et l’enregistrer dans le dossier voulu (cf. chapitre « Devis ») puis cliquer sur « … » à côté du champ de texte à droite, parcourir pour trouver le fichier et cliquer sur ajouter.

    Attention : Seul le lien vers le fichier est enregistré dans la base. Il faut donc pour sauvegarder conserver l’arborescence du dossier (le plus simple est d’avoir un dossier CRM par exemple qui contient la base, le devis et le rapport et d’y placer les dossiers client contenant les devis pour pouvoir tout sauvegarder d’un coup). « Ouvrir » permet d’ouvrir le fichier si un document a été associé.

    Équipement

    equipement

    Le bouton équipement permet lorsqu’une vente est conclue de renseigner ce dont le client est équipé (logiciel, matériel, etc.). La liste des éléments disponibles est mise à jour automatiquement par l’administration du catalogue produit.

    Devis

    devis

    Le bouton « Devis » permet d’accéder à l’ensemble des devis d’un client tous leads confondus. Si un fichier a été associé, il est également consultable.

    Gestion des tâches

    taches2

    Ce formulaire permet de visualiser l’ensemble des tâches et de réaliser un tri en fonction du statut. Le bouton « Liste » édite un fichier qui peut être sauvegardé ou envoyé avec la liste des tâches en cours triées par société et date.

    tachesIl peut être envisageable de réaliser un export de la requête en .csv pour l’importer dans Outlook ou Thunderbird par exemple (pour les rappels).

    Prospects

    prospect

    On peut ici consulter la liste des prospects, filtrer les clients des non-clients et accéder aux dossiers archivés pour les désarchiver. On peut également effectuer une recherche par nom et département.

    Produit

    produits

    Le formulaire produit permet d’explorer le catalogue de produit (champ recherche) et d’ajouter de nouveaux produits.

    La fiche produit pourrait être plus étoffée (champ commentaire par exemple pour infos sup) et il serait possible d’implémenter une interface pour administrer les types de produits (actuellement « Logiciel », « Matériel », « Formation »).

    Fichiers externes

    Les fichiers rapport et devis permettent le reporting et l’édition des devis en lien avec la base de prospects.

    Devis

    Le devis qui s’ouvre depuis la base correspond au fichier Devis.odt. Il faut conserver ce nom et cette arborescence pour conserver le lien mais le contenu du fichier peut être modifié.

    Le fichier implémente les propriétés de publipostage. F4 permet d’ouvrir la base afin de compléter les champs d’en-tête et d’annexe automatiquement.

    fusion

    L’utilisation des filtres (entonnoir dans le barre d’outil) permet de trouver la bonne association « société/contact » pour compléter le document. Le bouton entouré permet d’inscrire les données dans les champs et il suffit ensuite d’enregistrer dans un dossier au format odt et d’éditer le pdf. Dans open office, il est possible d’intégrer dans la barre d’outil un bouton « envoyer en pdf par mail ».

    devis2Les tableaux du document sont actifs et liés entres-eux. Il suffit de compléter les quantités et remises pour que les valeurs se calculent. Les chiffres se reportent d’un tableau à l’autre ainsi que dans le total et le calcul de l’acompte.

    Les formules sont accessibles en cliquant dans la case puis en utilisant le raccourcis F2.

    Le document peut être édité totalement, il suffit ensuite d’intégrer les champs voulus depuis la base.

    Il est envisageable de concevoir le devis entièrement dans la base avec un formulaire supplémentaire avec quantité et remise pour une MAJ auto mais ça ne ferait pas forcement gagner du temps. Et ce serait moins souple pour la constitution du devis.

    Statistiques et reporting

    Le fichier de statistiques doit être actualisé manuellement à l’aide du bouton. Une actualisation automatique à l’ouverture empêcherait une transmission du fichier par mail au directeur commercial par exemple.

    Dans les stats (à part pour la liste de clients) seul les dossiers non archivés sont comptabilisés.

    stat1

    stat23

    stat3

    Les données du reporting sont extraites de requêtes et les graphiques générés automatiquement. On peut modifier le fichier pour traiter plus d’indicateurs ou tableaux.

    Tout pilote de données ajouté dans n’importe quel onglet sera mis à jour automatiquement. Par contre pour générer les graphiques associés et qu’ils soient mis à jour en tant réel, il faut passer par des macros.

    Pour récupérer tous les fichier c’est par ici : OoCRM

    Le fichier contient :

    • La base OooCRM ;
    • Le fichier Rapport.ods ;
    • Le fichier Devis.odt ;
    • Le manuel d’installation/utilisation ;

    Have fun !

  • SOZI – faire une présentation à la Prezi

    SOZI – faire une présentation à la Prezi

    Je ne sais pas si vous avez déjà utilisé Prezi pour réaliser une présentation mais il faut reconnaître que ça permet de faire des choses vraiment sympas.

    Hier je suis tombé sur « Sozi« , un plugin d’Inkscape qui permet de transformer une image svg faite avec Inkscape en une présentation dynamique.

    Je m’attendais à quelque chose de complexe à mettre en œuvre mais pas du tout, c’est extrêmement simple.

    Pour l’installer, il faudra dans tous les cas installer Inkscape. Ensuite, si vous ête sous Linux (Ubuntu en tous cas), il existe un package qu’il suffit d’installer depuis le ppa du développeur. En revanche, sous Windows, la manœuvre est moins aisée. Tout est expliqué sur le site du logiciel et en suivant l’explication, ça se passe bien.

    Pour faire une présentation, rien de plus simple :

    On commence par créer un fichier svg dans Inkscape et on place les différents éléments de la présentation sur la page.

    Une astuce si vous aimez le mind mapping, la pluspart des outils de Mind Map permettent d’exporter les carte en svg. Il suffit ensuite de les ouvrir avec Inkscape pour les animer.

    Lorsque tous les éléments sont en places, avec l’outil « rectangle » on vient encadrer les zones à afficher. Un clic droit>propriété sur le cadre permet de relever son ID ou de le changer. Il ne reste plus qu’à sélectionner le premier cadre puis à ouvrir Extension>Sozi. En cliquant sur le « + » on ajoute la première frame (l’ID du cadre est récupérée automatiquement). Si avez relevé les ID de tous vos cadres, vous pouvez ajouter les différents frames. Sinon il faut valider, sélectionner le cadre suivant, relancer Sozi, etc.

    Capture d'écran de 2014-03-08 16:14:43

    En utilisant Sozi, il devient très simple de réaliser de super présentations animées très rapidement (à ouvrir avec firefox ou chrome) :

    Un clic gauche dans l’image lance la présentation et permet de passer de diapo en diapo. Le clic droit revient en arrière et la molette déroule image par image. Lorsqu’on ouvre en pleins écran, le clavier permet également de naviguer dans la présentation.

    Le plugin donne la possibilité d’insérer des liens dans l’animation ou encore d’utiliser les calques (pour avoir un premier ou un arrière plan statique par exemple). Dans tous les cas, c’est vraiment à découvrir !

  • OooJob

    OooJob

    Hey, it’s been a while no ?

    C’est marrant parce que j’ai vraiment pas le temps pour alimenter le blog. Je ne suis pas certains qu’il manque à grand monde mais bon…

    En dehors du fait que je suis passé à Ubuntu Gnome dès que la version est sortie et que j’en suis ravi, j’ai changé mon thème de bureau et j’ai mis un conky cool :

    Capture d'écran de 2014-03-07 18:49:03

    Sinon, j’ai retrouvé sur mon disque un outil que j’avais fait avec Ooobase il y a bien un an ou deux et qui me servait dans ma recherche d’emploi pour suivre mes candidatures et annonces. Par contre, j’avais débuté le truc sous Windows (désolé…) et évidement les macros utilisées ne fonctionnent pas sous Linux (d’autant plus depuis qu’Ubuntu est passé à Libre Office). Le fichier ne marchera donc que sur un poste sous Windows et avec Open Office.

    Le principe est très simple, il s’agit d’une base de données qui permet de référencer les annonces qui nous intéressent et de noter les éléments associés : infos sur l’annonce, tâche en cours par rapport à l’annonce, CV, lettre de motiv, etc.

    Le document contenant des macros pour la gestion des formulaires et autres, il est nécessaire de les activer dans Open Office.

    Au lancement du fichier, le formulaire de suivi s’ouvre:

    ooojob1

    1) Infos société : le logiciel permet de gérer plusieurs annonces pour une même société. La zone (1) permet de saisir le nom de la société avec un bref résumé de ses activités ainsi que le lien vers le site web. La barre de navigation (flèches vertes) au dessus permet de naviguer entre les enregistrement, de créer une nouvelle fiche, de faire une recherche ou d’en supprimer une.

    2) Nouveau document : En plaçant un fichier CV.odt  ou Motivation.odt comme modèle dans le dossier de OooJob, un clic sur ces boutons permet l’ouverture du fichier pour la création d’un nouveau document à associer à une réponse (cf. plus bas).

    3) Annonce : Liste des annonces pour la société. Il est possible de saisir la date de parution, le lien de l’annonce, l’intérêt que l’on porte à l’annonce et les informations de contact. Si le lien est saisi, il s’affiche à la sélection de l’annonce dans la zone de texte (8 )qui est active (un clic ouvre la page dans le navigateur). La sélection de l’annonce dans la liste permet de compléter les informations de candidature :

    • Le détail de l’annonce dans la zone (7);
    • Les informations de dépôt de candidature (4) : la date de dépôt, l’état de la candidature (reçu, rejetée, entretien, accepté, pas de nouvelle), un commentaire;
    • Les CV et lettre de motivation envoyés pour la candidature (6). Pour les ajouter, il suffit de cliquer sur les « … » pour rechercher les fichiers en question;
    • Les tâches associées à la candidature avec les infos nécessaires pour le suivi;

    Personnellement, lorsque je l’utilisai, j’employai le bouton « CV » ou « Lettre de motivation » pour ouvrir une trame puis j’enregistrai les deux fichiers pour une candidature dans un dossier au nom de l’entreprise au même niveau que OooJob. Je renseignai ensuite les infos de la candidature et j’associai mes deux fichiers.

    Le bouton Annonces ouvre le suivi des annonces enregistrées dans la base :

    ooojob2

    1) filtrer la liste des annonces par intérêt;

    2) recherche dans le nom des annonces un mot ou motif pour filtrer la liste;

    3) information de l’annonce sélectionné;

    4) liste des annonces enregistrées;

    5) contenu de l’annonce sélectionnée;

    Le bouton Candidatures permet lui d’accéder à la liste et aux statistiques des candidatures déposées :

    ooojob3

    A la sélection d’une candidature, il est possible d’ouvrir l’annonce et les fichiers associés en cliquant dans les champs au dessus de la liste. La colonne de droite affiche les statistiques de l’état des candidatures.

    Pour finir, le bouton Tâches ouvre bien évidemment la page de suivi des tâches en cours :

    ooojob4

    Comme pour les candidatures, il est possible de filtrer par états et d’ouvrir l’annonce en cliquant au dessus de la liste.

    Voili voilou.

    Le fichier est bien évidemment mis à la disposition sous la licence CC-BY-NC

    Pour le télécharger c’est ici : OooJob

    J’ai aussi une CRM dans le même esprit avec export de stats vers un fichier ods mais se sera pour une prochaine fois ! Have fun 🙂

     

  • Fabriquer sa guitare Round 2

    Fabriquer sa guitare Round 2

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    Il faut croire que fabriquer des guitares est addictif… Après avoir fini la Les Paul, on a rapidement eu envie de fabriquer un autre modèle. Comme en plus de la Les Paul j’ai ma première guitare qui est de type Strat, on s’est orienté vers une télé. Il se trouve que Thomann propose sous sa marque Harley Benton une telecaster en kit à un prix ultra-compétitif. Les critiques étant bonnes pour le kit on s’est lancé.

    A la réception, la table est assez uniforme et on peut faire une finition huilée plutôt qu’une peinture ce qui est une bonne nouvelle :

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    C’est cool parce qu’il s’agit évidement d’un corps collé et avant de le commander, on a imaginé un tas de trucs à base de finition huilée et de pickguard en aluminium. En effet, on est tombé sur le site de guitares custom Pastrana qui nous a fait bien envie. On a est donc parti sur une finition True Oil et huile de lin et la fabrication de quelques pièces en alu.

    Après avoir découpé la tête et sculpté la caisse :

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    J’ai refait le pickguard dans une plaque d’aluminium anodisé trouvé à Leroy Merlin :

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    L’avantage de cette plaque était qu’il y avait un film protecteur sur l’une des faces. Du coup, il a bien servi pour permettre la gravure de la plaque. Le problème en revanche est que la surface est traitée et non conductrice. Il a donc fallu graver au cutter avant de passer à l’électrolyse.

    Comme on voulait en mettre aussi sur la tête de la guitare, j’ai découpé un autre bout dans les chutes :

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    Pour la finition de la guitare, comme elle était déjà passée au fondur, on a été obligé de la poncer entièrement pour pouvoir la teinter :

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    On a dû s’y reprendre à plusieurs fois pour obtenir quelque chose d’à peu près uniforme.

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    On a ensuite passer le true oil (acheter sur un site de chasse), laissé séché 24 h, et ainsi de suite quasiment une dizaine de fois.

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    Pour le finish, j’ai utilisé la technique du wet sanding. C’est-à-dire, le ponçage avec du grain très fin (600) et de l’huile de lin :

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    Ça donne un touché super doux à la guitare ! Il ne restait plus qu’à la monter (en oubliant pas de blinder les cavités).

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    Et voilà ! Au final on obtient ça :

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    Au niveau des pièces, à part la plaque d’aluminium et les cordes, tout est d’origine. Les micros sont assez neutres et pas très puissant mais le son est quand même cool.

    [audio:https://www.rienadire.fr/wordpress/wp-content/uploads/2013/07/teleManche.mp3|titles=Micro manche]

    [audio:https://www.rienadire.fr/wordpress/wp-content/uploads/2013/07/teleDeux.mp3|titles=Les deux micros]

    [audio:https://www.rienadire.fr/wordpress/wp-content/uploads/2013/07/teleChev.mp3|titles=Micro chevalet]

    Et avec une pédale d’effet :

    [audio:https://www.rienadire.fr/wordpress/wp-content/uploads/2013/07/teleMancheSat.mp3|titles=Micro manche saturé]

    [audio:https://www.rienadire.fr/wordpress/wp-content/uploads/2013/07/teleDeuxSat.mp3|titles=Les deux saturés]

    [audio:https://www.rienadire.fr/wordpress/wp-content/uploads/2013/07/teleChevSat.mp3|titles=Chevalet saturé]

    Toutes les images.

     

  • DIY – Pédale Tube Screamer 808

    DIY – Pédale Tube Screamer 808

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    Comme dit précédemment, je me suis lancé dans la fabrication d’une pédale d’effet, une copie de Tube Screamer. Je suis parti à la base d’un kit Musikding. Le but était d’éviter de me prendre la tête en cherchant des pièces un peu partout. Au final, je ne conseillerai pas forcément un kit ou alors il faut le faire sans réfléchir !

    N’ayant aucune connaissance en électronique, j’ai voulu avancer prudemment. J’ai donc soudé les composants puis avant d’attaquer le boîtier, j’ai monter les jack et l’alimentation. Ne réussissant pas à obtenir de son, j’ai soudé, dessoudé, grillé la led et tout retourné dans tous les sens… Je me suis documenté, j’ai commencé à comprendre et j’ai donc réalisé que le boîtier étant métallique  il faisait parti intégrante du circuit. Donc, on ne montant pas les prises jacks sur le boîtier, ça ne pouvait pas fonctionner. Le problème c’est qu’entre temps j’ai grillé l’AOP. J’en ai donc commandé un nouveau et j’ai enfin obtenu du son. Par contre, d’autres composants avaient vraisemblablement grillés aussi vu ce qui sortait de la pédale.

    Plutôt que perdre encore des plombes pour savoir ce qui avait grillé (et comme je ne pouvais pas récupérer le PCB), j’ai choisi de commander un nouveau PCB, tous les composants et des fils (j’avais trouvé que la quantité livré dans le kit était limite). J’ai également repris un connecteur pour la pile (celui du kit étant vraiment de mauvaise qualité). J’ai tout refait au propre et maintenant ça marche au poil !

    C’est parti, on commence par le kit (il faut prendre en plus des boutons et ne pas oublier le boîtier) :

    Le travail initial à l’arrache :

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    Je suis ensuite passé au boîtier. Après avoir défini l’emplacement des différents éléments, je l’ai percé en utilisant un super outil : le guide de perçage mobile de Wolcraft (ce truc est vraiment trop bien) :

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    Comme ça ne fonctionnait pas, je me suis un peu équipé et j’ai recommencé le circuit :

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    Et voilà le travail ! Par contre, histoire de s’amuser et de faire un test avant la tentative de création d’un pickguard en alu pour le prochain projet, j’ai essayé de graver par électrolyse le dessus du boîtier. Pour cela, j’ai masquer avec du scotch, j’ai découpé au cutter le motif (d’où l’effet « truc moche fait à l’arrache »). Ensuite, j’ai récupéré un vieux transformateur (15 V) sur lequel j’ai dénudé les fils. En branchant le + sur le boîtier et le – sur un coton tige  trempé dans une solution saturée en sel, je me suis attaqué à la gravure :

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    Bien sûr, le résultat est assez moche… Par contre la technique est efficace. Pour peu que l’on s’applique pour le masquage, ça peut faire un résultat vraiment cool.

    Un petit sample pour finir :

    [audio:https://www.rienadire.fr/wordpress/wp-content/uploads/2013/06/sat2.mp3|titles=Tube Screamer]

  • DIY – Les Paul et micros Guitar’n’Blues

    DIY – Les Paul et micros Guitar’n’Blues

    Bien, bien, bien, ça fait un bon moment que j’ai n’ai rien posté. Je recommence donc avec une petite mise à jour de la guitare. J’ai décidé de l’équiper de nouveaux micros et de changer le sillet de tête et le chevalet pour gagner en sustain.

    J’ai commander les pièces sur la boutique Guitar’n’blues qui propose des pièces détachées à des prix intéressants. Afin de gagner du temps, j’ai choisi le kit d’upgrade Les Paul. Il présente un bon rapport qualité prix et ça évite de se prendre trop la tête sur le câblage.

    On peut trouver un tutoriel pour le montage ici.

    Une précision importante tout de même, contrairement à ce que l’on peut voir sur le tutoriel ou sur le site de vente, les micros n’ont pas de capots. Ils ressemblent à ça :

    Je vais peut-être essayer de les re-capoter mais je ne sais pas trop si je vais pouvoir récupérer ceux des anciens micros donc, à voir.

    Le kit est de très bonne qualité et je suis parfaitement satisfait du résultat. Par contre, ce n’est pas non plus si facile, il y a pas mal de fils et les couleurs dans le cas de mon kit ne correspondaient pas du tout à celle du schémas de câblage. Je n’ai pas rencontré de soucis particulier mais il faut bien regarder et réfléchir au montage pour ne pas faire d’erreur.

    J’ai donc commencé par retirer le blindage allu que j’avais fait initialement pour le remplacer par du cuivre adhésif :

    Maintenant c’est donc beaucoup plus propre !

    J’ai installé les micro et le câblage :

    Les potentiomètres étant bien plus gros que les originaux, trois sur quatre ne rentraient pas dans la cavité. J’ai était obligé d’agrandir les trous et la cavité à la perceuse pour que le tout se loge correctement.

    J’ai ensuite remplacé le chevalet (là il n’y avait rien à faire à part changer la pièce). J’ai également changer le sillet par un sillet en os que j’ai ajusté avec une lime métallique.

    Au final, je suis bien content du résultat. Les modifications ont été un brin moins facile que prévu mais maintenant la guitare sonne vraiment super bien. Le son est plus ample et le sustain bien meilleur.

     

    Quelques samples avant après et quelques photos en plus. Pour le samples, j’ai fait l’enregistrement à l’arrache avec un micro devant l’ampli. Pour la saturation, j’ai utilisée celle de l’ampli pour les anciens micros et une pédale TS-808 que j’ai fabriqué entre temps (qui fera l’objet d’un prochain post) pour les nouveaux. Du coup c’est pas forcement facile de comparer. En plus, pour le son clean des anciens micros, j’ai saturé le micro… Enfin bon, c’est juste pour donner une idée.

    [audio:https://www.rienadire.fr/wordpress/wp-content/uploads/2013/06/clean_old.mp3|titles=Ancien son clean]

    [audio:https://www.rienadire.fr/wordpress/wp-content/uploads/2013/06/clean_new.mp3|titles=Nouveau son clean]

    [audio:https://www.rienadire.fr/wordpress/wp-content/uploads/2013/06/sat.mp3|titles=Saturé anciens micros]

    [audio:https://www.rienadire.fr/wordpress/wp-content/uploads/2013/06/sat_new.mp3|titles=Saturé nouveaux micros]

    Le prochain billet aura pour objet la fabrication d’une pédale d’effet, une tube screamer en l’occurrence.

  • Vox Pathfinder 10 et RP350

    Vox Pathfinder 10 et RP350

    Depuis un moment je songe à changer d’ampli de guitare car j’utilise depuis le début un ampli Ibanez premier prix acheté en pack avec ma guitare il y a moult années et dont le son est vraiment très froid et mal défini. L’arrivé d’une pédale multi-effet (digitech RP350) à permis de palier un peu à ce problème mais je ne joue pas assez de guitare pour passer trois heures à chercher un son sur la pédale. Ça m’a amusé 5 minutes mais je me suis vite lassé d’avoir des fils partout (la pédale n’a pas de commutateur on/off et il faut la brancher débrancher du secteur).

    Du coup, je réfléchis depuis un moment à acheter un petit ampli de travail qui soit simple et avec un son correct. Au regard de ce que j’aime (j’aimerai) jouer, j’ai une idée assez précise du son que je voudrais. Du coup, j’avais envie d’un ampli à lampe avec un son assez blues et j’ai eu l’occasion de tester rapidement le Bugera V5 qui est assez sympa. En fouinant un peu sur internet, j’avais fait une sélection Bugera V5/Blackstar HT-1. Le truc c’est que je n’aime pas mettre le son à fond et je ne pratique pas assez pour roder des lampes.

    En me penchant sur les marques distribuées par le magasin auquel je pensais aller, je suis tomber sur les ampli Vox. En particulier le Vox pathfinder 10. Beaucoup moins cher que les amplis à lampes précités, petit, simple et un son vraiment cool pour du transistor d’après ce que je pouvais entendre sur internet type ça :

    Je me suis donc rendu séant dans cette boutique (http://www.musicboulevard.fr) en me disant que je pouvais en profiter pour porter la guitare qu’on a fabriqué l’an dernier pour la faire régler par un professionnel. Sur place, la personne présente était vraiment sympa, on a pu discuter sur ma guitare et voir ce qu’il y avait à faire en terme de réglages. Je la récupère en fin de semaine. Pour l’ampli, je lui ai exposé ma problématique (ampli sympa, pas compliqué, uniquement pour travail chez soi). Il m’a dit que si je m’en foutais de la reverb, le Vox pathfinder 10 rentrait bien dans tous ces critères. Il n’a pas cherché à m’orienter vers d’autres modèles plus cher ou quoi.

    Finalement, il m’a branché le Vox dans une salle de test et il m’a prêté une fort jolie Les Paul pour que je me fasse une idée. J’ai été ravie du résultat ! Trois bouton, un son clean et saturé vraiment cool et assez typé blues/rock.

    Je suis donc reparti sans guitare mais avec un ampli. J’ai pu le tester ensuite plus largement et tranquillement chez moi avec ma vieille Ibanez qui a bien souffert et qui est vraiment d’entré de gamme. Et je dois dire que je suis vraiment bluffé et ravi. Je ne supportais plus de brancher l’Ibanez sur l’ancien ampli parce que je trouvais le son moche et j’ai retrouvé le plaisir de jouer avec sur le Vox.

    Pour ce qui est des réglages, on ne peut pas faire plus simple :

     

    Pour la reverb, je me débrouillerai avec la pédale mais je n’ai pas encore pris le temps de tester voir ce que ça donne.

    Au final, tout ça pour dire qu’en fait je voulais parler de la digitech RP350 pour préciser que les heureux possesseurs de pédales de cette marque et souhaitant travailler sous Linux pouvaient utiliser gdigi (http://desowin.org/gdigi/). Il est dispo pour Débian et Ubuntu dans les dépôts. Ce logiciel permet de remplacer X-edit pour travailler les preset de la pédale sur le PC afin de gagner du temps.

    La RP350 n’est pas dans la liste des pédales compatibles mais en choisissant la RP355 ça fonctionne bien (pour ce que j’ai pu tester).

    Voilà, voilà…(et je ne raconte pas du tout ma vie).

  • DIY – Meuble TV

    DIY – Meuble TV

    Jusqu’à présent notre télé était installée sur une table basse. Au fur et mesure, les équipements se sont entassés progressivement au sol autour de cette dernière. Finalement, l’acquisition d’une barre de son débordant très largement de la table nous a poussé à réfléchir à la question du meuble TV.

    On avait des critères très précis et du coup on s’est dit « pourquoi ne pas tout simplement la fabriquer ! »

    Le week-end dernier on a donc débuté les plans avec Google Sketch-up et on est passé à Leroy-Merlin pour voir ce qu’on pouvait trouver comme matière première.  Voilà le résultat sous Sketch-up (le fichier est dispo si quelqu’un est intéressé) :

    On est donc parti sur des cornières en acier pour les pieds, des tubes d’acier (carré) pour les montants et une barre d’acier plate pour le maintien. Le tout est assemblé avec des écrous. Ce week-end nous sommes allé faire nos courses et on s’est mis au travail.

    Pour les tablettes, on a pris une table de chêne de 40 cm par 2 m. Pour l’assemblage, on pensait déposer les tablettes sur les barres carrées directement et éviter que les pieds ne s’écartent avec la barre plate :

     

    Cependant, une fois le montage réalisé, il s’est avéré que cette dernière était trop souple donc pour éviter toute catastrophe, on a ajouté quatre vis pour lier les pieds avant et les tablettes.

    On a lasuré les tablettes et assemblé le tout. Finalement, on a pour moins de 100 euros (hors matériel de bricolage bien sûr) un meuble de 100x40x40 cm (et quelques courbatures) qui correspond exactement à ce qu’on voulait qui trône fièrement dans notre salon.

    Toutes les photos :

     

     

  • Aquarium

    Aquarium

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    Notre aquarium étant en eau depuis quelques temps maintenant, nous avons fini de le peupler. Il est donc temps d’en parler un peu plus en détail !

    Pour des questions d’espace disponible, il ne nous était pas possible de prendre un litrage trop important. Mais, on voulait quand même des poissons. On a donc fait le choix d’un bac de 60 L planté. Pour des questions esthétiques, on a choisi le bac de Dennerlé qui est cubique (le litrage est un peu plus élevé que 60 L). Pour la population du bac on avait donc des contraintes importantes. Il fallait des poissons compatibles (eau et zone de nage), qui ne se reproduisent pas trop pour éviter la surpopulation et qui puissent vivre correctement dans 60 L. C’est assez difficile de concilier tous ces critères et de mettre de côté le physique avantageux de certains poissons qui nous plaisaient bien.

    Notre objectif était d’avoir un bac qui soit stable dans le temps, que les poissons vivent confortablement et qu’on ait pas à les remplacer tous les mois évidemment. Ayant la chance d’avoir au robinet une eau de bonne qualité (sans nitrate, pas trop dure et de ph neutre), on a finalement opté pour des Barbus cerise et un couple de Colisa Chuna. Les Barbus nécessitent normalement un litrage un peu plus élevé ou en tout les cas une surface en façade plus grande (d’autant qu’ils vivent en groupe) mais au regard des commentaires sur les forums, ça semblait passer. Pour le Colisa, aucun problème, il fallait juste suffisamment de cachettes et espérer que les Barbus ne les embêtent pas trop (mais les cerises sont réputés pour leur calme).

    Après avoir placé un sol nutritif JBL et du sable, on a mis le décor (roches) et les plantes :

    • Une boule d’Aegagropila linnaei sur la plage devant
    • Deux Shinnersia rivularis comme plante de fond
    • Deux Sagittaria subulata comme plante de devant
    • Une Undulatus rouge comme plante intermédiaire
    • Une Riccia fluitans en plante de surface

    Notre éclairage est composé de deux lampes de 11 Watts donc ils nous fallait des plantes pas trop exigeantes. Au niveau de la technique, on à aussi le filtre XL de Dennerlé et un chauffage dont j’ai oublié la marque.

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    La mise en eau date de fin octobre et on a attendu plusieurs semaines que l’aquarium soit cyclé avant d’introduire les premiers occupants. Lorsque le bac s’est stabilisé, on a pu constater que l’un des éléments (je soupçonne fortement la terre) n’était pas neutre. Le pH tamponne à 8 ce qui est trop élevé par rapport à la population visée. En filtrant sur tourbe, nous somme parvenu à le stabiliser entre 7 et 7,5 ce qui est mieux mais pas top. Le désavantage c’est que ça donne une coloration ambrée à l’eau mais bon, ça passe. Pour le moment les poissons on l’air content (par contre lorsque la tourbe ne fait plus effet, on constate des signes de stress).

    Le premier à avoir rejoint le bac c’est Garry Skywalker, notre néritina et sa langue marrante :

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    Il grimpe partout et s’occupe bien des vitres. Une petite vidéo de la bête en action :

    Une semaine plus tard, on a ajouté un groupe de trois barbus. Un mâle et deux femelles. L’idée c’est que les Colisa étant territoriaux et plus fragiles, il valait mieux les mettre en dernier. Au départ, on pensait prendre un groupe de barbus important mais, après avoir mis les trois premier, on s’est rendu compte que le mâle cherchait beaucoup les femelles.  Comme on  ne voulait pas risquer un conflit en ne mettant que deux mâles (ces poissons forment un groupe avec un comportement hiérarchique)  et que mettre trois mâles, et plus de femelles encore, nous faisait dériver vers la surpopulation, on s’est contenter d’ajouter deux femelles de plus la semaine suivante.

    C’est amusant parce que l’effet « groupe » s’est tout de suite fait ressentir. Dès qu’ils ont été cinq, ils semblaient moins stressés, les femelles on commençaient à sortir et à se balader en petit groupe dans l’espace de nage libre. Le mâle est d’un très beau rouge et c’est dommage qu’on ne puisse pas en mettre plus mais bon, les femelles sont bien mignonnes aussi.

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    Une fois tout ce petit monde acclimaté, nous sommes parti en quête de Colisa Chuna. Faute de forme naturelle, on s’est rabattu sur un couple de Colisa Chuna rouge. Le mâle s’est très bien acclimaté mais la première femelle qui était assez jeune est morte au bout de trois jours. Lors de l’introduction elle était assez timides et je ne sais pas comment elle a fait mais on l’a retrouvé un matin coincé à la surface derrière le filtre. Après l’avoir libérée elle s’est cachée dans une plante et n’a quasiment plus bougé. Elle est finalement morte… Après cela, le mâle avait un comportement bizarre, comme s’il se regardait dans la vitre de l’aquarium. On a donc était lui cherché une autre compagne qui se porte bien depuis.

    Le mâle

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    Et la femelle

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    Je suis désolé pour les photos floues mais ils ont tendance à bouger pas mal et lumière est assez basse dans le salon en hiver…

    Concernant le filtre Dennerlé, on a par la suite retrouvé plusieurs fois des barbus femelles coincées derrière (sans perte par contre). Il y a une sorte de goulotte assez grande pour les barbus qui leur permet de se glisser mais ils ne peuvent ensuite plus faire marche arrière. On a donc mis un morceau de mousse pour empêcher les poissons de passer sans bloquer l’eau.

    Pour finir, une petite vidéo du bac et d’autres photos :

     

     

     

  • Zim – un wiki de bureau

    Zim – un wiki de bureau

    La prise de notes

    Je prend pas mal de notes. J’aime bien lorsque je débute un projet mettre les choses au claire et les hiérarchiser. Que ce soit lorsque je compose, lorsque que je me renseigne sur quelque chose ou que je trouve un truc intéressant. Jusqu’à présent j’utilisai divers outils, Tomboy sous Ubuntu pour les notes persos en essayant de les organiser plus ou moins, des dossiers pour organiser les documents, une page de notes anarchiques pour les liens, Thunderbird et Lightning pour les tâches et le planning, etc. Le problème, c’est qu’évidemment rien n’est lié et surtout, rien n’est synchronisé entre mes ordinateurs et mobiles.

    Je me suis mis il y a quelques temps à Evernote dans sa version gratuite. Par rapport à Tomboy, il présente un avantage certain puisqu’il permet de mettre des images. Il y a certains cas ou l’intégration d’images dans les notes est vraiment primordiale (par exemple dans mon cas des fiches sur des poissons pour la population d’un aquarium). Je n’avais pas la volonté de faire des documents .odt ou .doc pour cela car ce n’est vraiment pas pratique. De plus, Evernote dispose d’un client non-officiel sous Linux et il est donc possible de synchroniser entre plusieurs postes mais aussi de consulter ses notes sous android. L’utilisation des blocs notes empilés, des liens entre page et des tags ainsi que des tasklist répondaient à tous mais besoins. Mis à part le fait que qu’il n’est pas libre, Evernote semblait l’outil parfait. A l’usage, je me suis rendu compte que les 60 mo du compte gratuit était vraiment limitant (90% consommé en moins d’un mois) et surtout que si on ne passe pas sur le compte payant, on ne peut pas consulter ses notes hors ligne (en tout cas sur le téléphone).

    Je me suis donc remis à la recherche de l’utilitaire de prise de note parfait. Finalement, je pense avoir trouver un très bon compromis avec Zim. Il est un peu moins souple d’utilisation que Evernote (en ne permettant pas d’intégrer directement des tableaux par exemple) mais il répond vraiment à mes besoins.

    Zim, un wiki de bureau

    Le principal avantage de Zim, c’est qu’il fonctionne comme un wiki de bureau. On peut prendre des notes, ajouter des images, hiérarchiser les documents, intégrer des images et des documents. Surtout, il est open source et les notes sont sauvegardées en fichiers textes ! C’est là tout l’intérêt, chaque fois que l’on crée une note, un fichier .txt est créé. Si on crée des sous-notes, un dossier est créé. Si on ajoute des documents ou des images en les attachants au document, ils sont copiés dans le dossier portant le nom de la note.

    De cette manière, tout est centralisé, tout est synchronisable et surtout, tout est lisible simplement même sans le logiciel.

    Synchroniser entre plusieurs postes

    Pour synchroniser des notes, il suffit d’utiliser un outils comme Ubuntu One ou DropBox. Si ce dernier est disponible sur Linux, Windows et mobile, vous aurez accès à vos notes partout. Sur mobile, même si vous ne disposez pas de Zim, il suffit de consulter les notes avec un éditeur basique de .txt (le client mobile de Dropbox en contient un par exemple). Les notes sont donc consultables, éditables sur mobile. Le cas échéant vous pouvez même récupérer sur le mobile des notes spécifiques pour consultation hors ligne.

    On va tout simplement créer un dossier Notes dans le dossier synchronisé et l’ouvrir comme carnet de note dans Zim pour avoir une consultation multi-postes.

    Utilisation

    Le logiciel est extrêmement simple à utiliser, il suffit d’ajouter des pages et des sous-pages. Comme dans un wiki il est possible de créer des liens inter-page (il faut pour cela que la page porte le même nom que le mot lié dans le texte). On peut faire de la mise en forme basique (gras, souligné, surligné, titre). Il existe également des extensions. Je conseil la gestion des tâches. Elle permet de gérer simplement des todo-list avec des cases à cocher (soit dans zim soit en utilisant le code wiki en cas d’édition du fichier texte).

    Il est intéressant de se pencher sur les raccourcis pour gagner en productivité.

    Lien

    Je ne peux que vous inviter à le tester. Pour plus d’infos et la documentation :
    http://zim-wiki.org/